Hier, nous avons trouvé chez Delhaize de nouveaux simili-carné du Boucher Végétarien.

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Alors, pour commencer: j’adore le logo. J’aime aussi beaucoup ce qu’ils disent sur l’emballage. Ici, le message est clair: non, ce n’est pas parce que c’est meilleur pour la santé, ni moins calorique. C’est pour qu’on arrête le massacre des animaux!

Après, j’ai des sentiments contradictoires au sujet des simili-carnés:

POUR

* L’une des excuses les plus populaires des carnistes, c’est « Oh, mais je ne pourrais JA-MAIS me passer du goût de la viande! » Et bien chers amis, vous voilà avec une mauvaise excuse de moins.

* Pour ceux qui viennent d’ouvrir les yeux, les végétaliens fraîchement convertis, pouvoir garder dans son assiettes les saveurs auxquelles on est accoutumé, c’est quand même plus sympa.

CONTRE

Étant végétalien depuis 2008, je trouve plutôt perturbant de prendre plaisir à manger quelque chose qui ressemble au cadavre cuit d’un animal. Après, je dis pas: on est tributaires de l’environnement dans lequel on a évolué, et puis les nouveautés sont toujours une occasion de varier les plaisirs… Mais c’est pas non plus comme s’il n’était pas possible de trouver de délicieuses sources de protéines végétales qui ne ressemblent pas à de la viande.

PAS CONTRE

J’ai entendu des aberrations grotesques au sujet des similis-carnés, du style: « c’est pire pour l’environnement que la viande ». Non, sérieux… Ne serait-ce qu’en termes de pollution des masses d’eau, la viande restera toujours, et très nettement, bien pire pour l’environnement. Maintenant, si on pouvait augmenter la contenance des barquettes des similis-carnés, ce serait pas mal non plus.

J’ai été très critique dans mon précédent article sur les adoucisseurs d’eau. Cela dit, tout n’est pas mauvais dans une eau adoucie. Généralement, les installateurs ne vont pas laisser une eau complètement débarrassée de ses ion calcium (et magnésium) circuler dans vos canalisations : au plus souvent, l’eau adoucie est mitigée avec de l’eau ordinaire de distribution, afin d’éviter de DISSOUDRE VOS TUYAUX. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à de rigoureux calculs de leur part : c’est plutôt l’expérience du métier qui déterminera les proportions de débits. Et quand on y pense, une eau adoucie « ni trop, ni trop peu », ça peu avoir plein d’usages intéressants : partout où l’on fait chauffer de l’eau qui n’est pas destinée à être bue, en fait. Ainsi, un circuit secondaire peu être imaginé pour alimenter votre chaudière/chauffe eau, votre lessiveuse, … afin de les débarrasser du térrrrrrible péril du calcaire.
Mais attention (encore) : un adoucisseur d’eau, ça s’entretient ! D’une part, suivant le principe des résines échangeuses d’ion (ce que l’on trouve dans les adoucisseurs domestiques), si vous ne rechargez pas votre adoucisseur en sel, vous allez faire pire que mieux. D’autre part, si vous ne lavez pas régulièrement votre adoucisseur, votre installation pourrait se transformer en bouillon de culture.

L’image vient du profil de Ani-Bee sur Flickr.

Chaque année, mon Poupousse et moi votons à l’Eurovision. Chaque année, le vainqueur n’est pas celui pour qui nous avons voté (sauf pour Conchita Wurst en 2014).

Bref! Notre favorite était l’autrichienne Zoë, avec « Loin d’ici », une chanson tout en fançais:

 

 
Avouez que ça aurait pu gagner. Sinon, ma belle-mère a voté pour l’autralienne Dami Im:
 

 
J’adore la robe. Pour le coup, elle a même failli gagner! En fait, elle était gagnante selon le vote des jurys, mais pas selon le vote des téléspectateurs. Le nouveau système de vote (ou plutôt: la nouvelle façon de présenter les votes), en présentant les votes des jurys nationaux avant ceux des téléspectateurs, a pimenté la donne. Finis les décomptes ennuyeux qui n’en finissent pas, alors même que tout le monde a compris qui gagnerait, bien avant que tous les pays n’aient donné leurs points! Car en effet, les points attribués par les jurys sont bien différents de ceux des téléspectateurs. Démonstration:
 

 
Ah oui. Et donc c’est l’Ukraine qui a gagné.

Le week-end passé, mon Georges et moi avons voulu visiter la grotte de Spy.

Selon internet, elle est librement visitable.

Selon notre GPS, elle n’existe pas. Nous avons pourtant une fonction « points d’intérêts », qui donne tous les lieux touristiques alentours, même des grottes dont on n’a jamais entendu parler, mais rien sur les grottes de Spy.

Finalement, nous avons simplement suivi les panneaux en voiture depuis Spy, nous nous sommes perdus, et puis nous sommes arrivés à un parking à l’orée d’un… parcours santé.

Le parcours santé a droit a un gigantesque panneau, tandis que les grottes n’y sont renseignée que par un tout petit indicateur « à 1 km ». Mais soit, un kilomètre à pied, ce n’est pas si grave, si?

Nous avons donc suivi tant bien que mal les petits panneaux sur le parcours santé, sauf que:

La photo vient du blog Les Chevilles d’Astrid: http://lachevilledastrid.over-blog.com/article-32112311.html

Là, on va à droite ou à gauche? Un bon conseil: n’allez pas croire, comme nous, qu’il faut nécessairement suivre la direction dans laquelle la silhouette de l’Homme de Spy se déplace.

Et ce n’est pas comme si ces panneaux étaient nombreux… Pour couronner le tout, il pleuvait, le chemin était de terre, donc boueux. Nous nous sommes perdus, mon Poupousse est tombé deux fois dans la boue, nous avons été contraints de remonter à contre-courant ce qui semblait être une piste VTT, …

Nous n’avons jamais trouvé la grotte. En fait, nous étions plutôt soulagés d’être parvenus à retrouver le parking.

De toute évidence, les responsables locaux ont eu plus à cœur de concéder des moyens pour créer un beau musée sur l’homme de Spy que de permettre au tout-public de pouvoir trouver la grotte – le lieu historique, tout de même!

Notre conseil: n’essayez même pas de trouver la grotte sans un guide.

Oh la la ! Comme c’est incommode d’avoir du calcaire dans sa bouilloire ! Mais heureusement, il suffit d’installer un adoucisseur d’eau… n’est-ce pas ?

On a beau n’avoir pas grand-chose en solution dans l’eau potable, tripatouiller sa composition peut tout changer. Chimiquement, les adoucisseurs domestiques vont remplacer les ions calcium (et magnésium) par des ions sodium (c’est pour ça qu’il faut recharger l’adoucisseur en sel, soit du chlorure… de sodium). L’avantage recherché est qu’ainsi on ne pourra plus avoir de calcaire qui précipite (c’est-à-dire du carbonate… de calcium, c’est bien : vous suivez). Mais en contrepartie, cette simple opération de passe-passe ionique va déclencher un bouleversement dans toute une chaîne d’équilibres chimiques, résultant en une eau adoucie, certes, mais aussi… agressive.

Cela peut paraître paradoxal, en tout cas si on s’en tient au sens usuels des adjectifs douce et agressive, mais pour l’eau cela n’est pas contradictoire. L’eau adoucie a une dureté affaiblie (moindre capacité à précipiter du calcaire, on va dire ça comme ça), et l’eau agressive a une plus grande propension a DISSOUDRE VOS TUYAUX (je saute quelques étapes, parce que ça devient long). L’avantage d’avoir une eau dure (oui, je dis bien avantage), c’est qu’elle créera une couche de calcaire passivante à l’intérieur de vos canalisations. À l’inverse, une eau agressive, une fois qu’elle aura consommé toute la couche passivante dans vos tuyaux, s’attaquera au métal dont ils sont composés. S’il vous reste des canalisations en plomb, vous pourrez prendre de grandes gorgées de ce délicieux métal qui est responsable du saturnisme, et si c’est du cuivre, vous aurez une eau teintée d’un ravissant coloris bleu turquoise. Mais dans tous les cas, une eau adoucie n’est plus une eau potable.

En fait, la suite d’équilibre chimiques dont je parlais provoque la libération de gaz carbonique qui, dans l’eau, est en équilibre avec l’acide carbonique. Si vous prenez une bonne douche bien chaude avec votre eau bien adoucie, le gaz carbonique sera relargué à plein pot. Pensez quand même à installer une ventilation dans votre minuscule salle de bain pour éviter les maux de tête.

Et les cruches Brita, alors ? Et bien en fait, ça n’a rien à voir. Les cartouches que l’on met dans les cruches contiennent du charbon actif (non, pas du charbon de bois pour barbecue) sur lequel vont pouvoir s’adsorber du chlore et, éventuellement, des quantités indétectables (et inoffensives) de molécules organiques tels que des pesticides. Alternativement, vous pouvez simplement laisser reposer votre cruche ordinaire d’eau du robinet pendant une petite heure pour être parfaitement sûrs que les traces de chlore auront disparu.

70939487_2211f2f1ca_bL’eau potable est un trésor précaire, en quantité et en disponibilité. Le photographe Ashley Gilbertson a réalisé un reportage pour UNICEF afin de documenter la consommation d’eau des familles à travers le monde:
https://www.unicef.be/fr/leau-une-affaire-de-famille/?utm_source=Houselist&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter2016#

Si certaines familles doivent se contenter de 100 l par jour et par personne (voire moins), dans nos pays développés, cela peut atteindre dix fois plus.

Il est toujours surprenant de parler de préserver les ressources en eau potable en Belgique… Avec tout ce qu’il pleut. Et pourtant, l’exemple de la nappe des calcaires carbonifères du Tournaisis nous fait prendre conscience que notre drache nationale n’est pas une garantie de recharge suffisante des aquifères. Et si ce n’était que cela… Mais encore faut-il que nous parvenions à éviter de trop polluer nos ressources!

Si la Belgique n’est clairement pas en état de précarité hydrique, il est important de conscientiser à quel point la protection et l’usage raisonné de cette ressource est important.

L’image vient du profil de Shai Barzilay sur Flickr.

Enluminure d’un antiphonaire, XVème siècle, signé Dominicus Boñ.

Le Christ est ressuscité! Alléluia!

bassin_bio_clarif_ligne1Les Journées Wallonnes de l’Eau, c’est (notamment) l’occasion de visiter plein de stations d’épuration! Alors cette année, j’ai jeté mon dévolu sur… Herve!

Herve s’est en effet dotée il y a quelques années d’une station flambant neuve (AIDE), remplaçant l’ancienne qui datait des années 80. Avec ses 36.500 équivalent-habitants, elle a une capacité double de l’ancienne. Sur deux lignes parallèles, le traitement biologique s’opère dans un bassin annulaire entourant un clarificateur. D’après le guide lors de la visite, d’ici le moi de mai, les boues produites par la station pourront être valorisées en agriculture.

Sur le sujet de la valorisation des boues, lisez aussi mon article d’octobre 2015: http://geocolas.be/Nicolas/2015/10/25/les-boues-de-station-depuration-dechet-ou-ressource/

La photo illustre le traitement biologique et, au centre, un clarificateur, pour l’une des deux lignes de la station d’épuration de Herve.

Le numéro de mars 2016 de Test-Achat se penche en trois pages sur l’eau potable, et donne son verdict: elle est très bonne à boire!

Le contenu de l’article semble pourtant mi-figue mi-raisin, avec un discourt du style: « l’eau du robinet est d’excellente qualité, mais elle peut contenir plein de saloperies et les femmes enceintes ne devraient pas en boire ». Une chose est sûre pourtant: ils ont analysé 44 prélèvements d’eau potable, mais pas une seule eau en bouteille! C’est donc à se demander sur quelle base on estime la qualité de l’eau du robinet (par rapport à quelle autre eau, donc) …

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Vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir.

Depuis cette semaines, nous sommes tontons! Félicitations aux heureux parents!

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L’image vient du portofolio de Enokson sur Flickr.