Mon mari et moi n’avons pas de voiture. C’est un choix. Mais du coup, c’est compliqué pour faire les courses. En 2015, j’avais rédigé un article pour chanter les louanges de CaddyHome, devenu entretemps Delhaize.be, qui permet d’avoir une livraison à domicile de nos courses. Mais plus récemment, nous avons eu des déconvenues qui nous poussent à ne plus avoir recours à ce service.

Des échantillons imposés, plutôt que proposés.

Il semblerait qu’un(e) « génie » se soit dit qu’il serait bon d’ajouter aux commandes des clients des échantillons gratuits… sans leur demander leur avis. Résultat: c’est avec effroi que nous avons découvert, gisant parmi nos courses fraîchement livrées, des PRODUITS LAITIERS. Étant végétaliens, nous associons les produits laitiers à l’exploitation et la souffrance animale. Que Delhaize propose des échantillons gratuits est une chose. Qu’on nous les impose en est une toute autre. Bien sûr, rien ne nous oblige à les garder – mais de notre point de vue, le mal est déjà fait, rien qu’en nous plaçant comme « consommateurs » (qu’on les mange ou pas) de tels produits.

Encore un échantillon de produit laitier, imposé avec nos achats.

Bien sûr, nous avons tenté de sensibiliser Delhaize à ce problème. On nous a assuré que notre demande avait été transférée au service concerné. Et pourtant, ce matin encore, notre livraison contenait à nouveau un échantillon gratuit de produit laitier.

Il nous paraît important de publier notre expérience, afin de mettre en garde d’autres personnes qui seraient intéressées par le service de livraison à domicile de Delhaize.be.

Le hasard faisant bien les choses, le groupe Colruyt a mis en service son propre service de livraison à domicile tout récemment: Apporto. C’est un peu différent, dans le sens où ce n’est pas un livreur employé par Colruyt qui apporte les courses, mais un voisin qui faisait justement ses courses dans ce magasin. Nous abandonnons donc Delhaize.be, et nous allons donner sa chance à Apporto/Colruyt/Bio Planet.

Lorsque mon Poupousse était encore en Transylvanie*, il a connu les protéines de soja en cuisine dans sa jeunesse. Il se trouve que les protéines de soja sont une véritable aubaine culinaire pour quiconque conscientise qu’il est impératif de cesser de tuer des animaux et de manger leurs cadavres. Mais pour les autres aussi, hein. Or, il faut savoir que la tradition de “faire abstinence” (notamment) en carême est encore très vivante en dehors de notre microcosme occidental**. Si cela est malgré tout perçu comme une forme de privation dans ce contexte, il n’en reste pas moins qu’il y a un paquet de bonnes idées de cuisine “carêmique” à aller piquer de ce côté-là. Et la cuisine des protéines de soja n’en est pas des moindre. Lorsque nous sommes devenus végétaliens, ça a été une redécouverte pour lui, et une découverte pour moi.

Miam-miam-miam!

À vrai dire, ça rappelle la viande hachée, mais en beaucoup plus pratique, et bien plus riche en PROTÉINES (achievement unlocked : cliché anti-végé démoli). Plus pratique, parce que cela se présente sous forme de granulats/blocs/flocons secs, qui peuvent être conservés pendant des années. Plus riches en protéines, parce que ça contient 60 % de protéines – contre un grand maximum de 30 % du côté des substances d’origine animale. Et puis surtout : il n’a fallu tuer personne pour les obtenir. Celles qu’on trouve dans nos contrées sont cultivées dans le sud de la France (au contraire du soja que l’on donne à manger au bétail, qui vient de parcelles déforestées de la forêt amazonienne).

Je suis tombé tout récemment vers un article qui flingue complètement la cuisine de cet aliment bête comme chou. Enfin, bête comme soja. L’article en question recommande de faire cuire les protéines de soja pendant 40 minutes dans un bouillon, puis de servir. Mais quelle idée idiote ! Ça doit avoir la texture d’une éponge et le goût d’une soupe si on les cuisine ainsi ! Non, pour cuisine correctement cet aliment, c’est bien plus simple : on les fait tremper pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante pour les réhydrater, on égoutte, et on les fait revenir à la poêle avec un peu d’huile. C’est idéal dans une sauce bolognaise, par exemple. Bon appétit !

(*) Pas de blague sur les vampires, s’il vous plaît ! On les a déjà toutes entendues. Plusieurs fois.

(**) Pour la petite histoire, j’apprends que se priver de friandises en carême est une idée farfelue du pape Pie X (+1914). Pas vraiment traditionnel, donc.

Hier, nous avons trouvé chez Delhaize de nouveaux simili-carné du Boucher Végétarien.

boucher_vege

Alors, pour commencer: j’adore le logo. J’aime aussi beaucoup ce qu’ils disent sur l’emballage. Ici, le message est clair: non, ce n’est pas parce que c’est meilleur pour la santé, ni moins calorique. C’est pour qu’on arrête le massacre des animaux!

Après, j’ai des sentiments contradictoires au sujet des simili-carnés:

POUR

* L’une des excuses les plus populaires des carnistes, c’est « Oh, mais je ne pourrais JA-MAIS me passer du goût de la viande! » Et bien chers amis, vous voilà avec une mauvaise excuse de moins.

* Pour ceux qui viennent d’ouvrir les yeux, les végétaliens fraîchement convertis, pouvoir garder dans son assiettes les saveurs auxquelles on est accoutumé, c’est quand même plus sympa.

CONTRE

Étant végétalien depuis 2008, je trouve plutôt perturbant de prendre plaisir à manger quelque chose qui ressemble au cadavre cuit d’un animal. Après, je dis pas: on est tributaires de l’environnement dans lequel on a évolué, et puis les nouveautés sont toujours une occasion de varier les plaisirs… Mais c’est pas non plus comme s’il n’était pas possible de trouver de délicieuses sources de protéines végétales qui ne ressemblent pas à de la viande.

PAS CONTRE

J’ai entendu des aberrations grotesques au sujet des similis-carnés, du style: « c’est pire pour l’environnement que la viande ». Non, sérieux… Ne serait-ce qu’en termes de pollution des masses d’eau, la viande restera toujours, et très nettement, bien pire pour l’environnement. Maintenant, si on pouvait augmenter la contenance des barquettes des similis-carnés, ce serait pas mal non plus.

Mon mari et moi-même sommes végétaliens.
My husband and I are vegan.

Contrairement à ce que certains vandales de la langue française prétendent, ces deux phrases ont strictement la même signification. Certains voudraient, en effet, introduire en français une distinction entre les termes « végétalien » et « vegan ». Ces personnes s’imaginent que le mot français « végétalien » ne concerne qu’un régime alimentaire excluant tout produit d’origine animale, alors que le terme anglais « vegan » comprend aussi le refus de tous les autres produits d’origine animale tels que le cuir, la fourrure, etc, dans une optique de lutte pour les droits des animaux.

Voyons donc ce qu’en disent les dictionnaires que nous avons à la maison :

veganvegetalien

La définition en français provient du Petit Robert, et semble donner raison à ceux que j’attaque. Mais soudain, oh surprise ! La définition de « vegan » en anglais, provenant du Concise Oxford Dictionary, ne couvre que la question du régime alimentaire !

La réalité, c’est que ces définitions et ces dictionnaires sont conçus par des carnistes, pour qui tous les aspects de défense des droits des animaux semblent accessoires. « Végétalien » et « vegan » signifient bel et bien la même chose, peut importe comment on tourne la chose. Idéalement, la définition de ces deux mots dans les dictionnaires devrait donc inclure le refus des produits d’origine animale même en dehors de l’alimentation, et surtout: la défense des droits des animaux.

En revanche, il est très dangereux d’aller inventer une nouvelle classe de personnes (inexistante en anglais, le terme « vegetalian » n’existe pas), qui auraient un régime excluant tout produit d’origine animale, mais qui se ficheraient bien des droits des animaux, et pourraient tout aussi bien porter de la fourrure. Il faut bien être conscient que certaines choses ne commencent à exister qu’à partir du moment où on les nomme, et aucun végétalien ne voudrait voir débarquer ce genre d’extraterrestre, à la façon des « végétariens qui mangent du poisson ».

Une petite anecdote à ce sujet : des prêtres missionnaire, il y a bien longtemps, évangélisaient une tribu. Ils leur apprennent à grand-peine les dix commandements. L’un des articles semble beaucoup poser problème : « tu ne voleras point ». En effet, cette tribu ignorait le concept de vol : pourquoi prendrais-je ce qui n’est pas à moi ? Mais tel un serpent dans le jardin d’Eden, une fois que le concept a été assimilé, le vol est apparu dans cette tribu…

Marion Biennes est une dame juive rescapée des camps de concentration nazis. Récemment, elle a donné une interview dans la revue de l’association Gaia (octobre-novembre-décembre 2013). En voici un extrait:

 

Ce sont des propos que seule une personne dans son cas peut tenir sans se faire incendier. En effet: d’autre personnes, mal intentionnées, pourraient faire ce genre de comparaison en ayant pour objectif de dénigrer la population juive ou de se moquer du génocide. Au moins ici, on a l’assurance que ce n’est pas le cas.

Sur un sujet proche, je vous suggère un autre article sur le blog de IV – Insolente Veggie.

J’ai découpé l’illustration ci-contre sur l’emballage d’un bloc de tofu d’une entreprise bien connue. Et oui! Abolir la viande, c’est aussi un geste écolo.

Avec plus de détails (et d’humour), je vous envoie vers un article sur le sujet sur le blog de IV – Insolente veggie.

Je suis tombé récemment sur le blog de IV- Insolente veggie, « le blog d’une végétalienne extrémiste pour la libération humaine et animale ». Pour ceux qui connaissent le blog « Tu mourras mons bête » de Marion Montaigne, c’est un peu dans le même style, mais sur d’autres sujet: sexisme, racisme, spécisme, végétalisme, corrida, cirques, chasse, zoos, droits des animaux, carnisme, écologie, vivisection, …

Une découverte!

Comme nous avions loué une voiture pour aller en Suisse, nous en avons profité pour faire le plein de… lait de soja!

Je suis assez glouton au déjeuner: tout les jours, il y a un litre de lait de soja qui disparaît. Quand mon mari fait les courses, c’est le lait de soja qui est le plus problématique: c’est très lourd à porter! Nous avons donc dévalisé le rayon des laits de soja de plusieurs supermarchés autour de chez nous en profitant du coffre de la voiture. Selon les calculs de mon Georges, on a de quoi tenir jusqu’en septembre, avec 220 litres de lait de soja!

Mais que fait Nicolas pour se détendre? De la pâtisserie, pardi!

Malheureusement, ça ne marche pas toujours aussi bien que je le voudrais. Ci-contre, un exemple de cupcakes pomme & caramel. Et encore, je ne vous montre que les plus « réussis ». Cela dit, la recette pourrait resservir pour Halloween…

Enfin, c’est ma faute aussi: je n’ai pas voulu suivre la recette qui prévoyait 2 tasses et demie de sucre impalpable… Que j’ai remplacé par l’équivalent en sucre cristallisé, pour la couverture à la douille. Du vrai béton (la douille a failli se casser, c’est la « crotte » à gauche de la photo). J’ai essayé de rattraper le coup en diluant avec du lait de soja, puis en ajoutant du praliné,… le résultat (le « vomi ») est à droite de la photo.

Au prochain coup, je vous montre quelque chose de réussi! 😉

Mon mari a le formidable talent de toujours parvenir à me surprendre… Il m’a offert de beaux cadeaux pour ma fête: un film sur la vie de Jésus, un beau livre sur les BD du Web, et aussi… Des saint Nicolas en chocolat! Bio et végétalien, cela va de soi ^^

J’ai l’habitude de l’appeler (entre autres) : « mon Georges en sucre d’orge »… Et il me répond : « Mon Nicolas en chocolat! ». Mmm! Chocolat!

Merci mon tendre amour!