Joyeux anniversaire, mon homme!
Le dimanche 6 octobre, mon Georges et moi avons fêté nos noces d’étain, avec une messe d’action de grâce.
Mon mari m’a époustouflé par le romantisme de ses vœux!
Un tout grand merci à celles et ceux avec qui nous avons partagé ce moment si important!
Mon homme et moi avons passé la journée de jeudi ensemble pour fêter nos 13 ans ensemble. Je t’aime, mon homme!
Comme tous les deux ans, c’est la folie du ballon rond. Si le vacarme des supporters n’était pas déjà suffisant, voici que le TEC s’y met aussi. Désormais, nos bus affichent, dans la fenêtre destinée à préciser le numéro de la ligne et la direction, le message « ALLEZ LES DIABLES », en alternance avec les informations réellement utiles aux voyageurs.
La photo provient du site de La Meuse.
J’attends mon bus à l’arrêt, comme d’habitude. Un premier bus arrive : je vérifie si c’est le mien… Zut, il affiche ce message diabolique inutile… Je dois attendre quelques secondes pour voir apparaître son numéro… Oui, c’est le mien !… Seulement voilà, j’ai beau agiter le bras, c’est trop tard : mon bus est déjà parti, il ne s’arrêtera plus.
On a le même problème chaque fin d’année : le TEC se sent obligé d’afficher « JOYEUSES FETES » sur ses bus. Mais elles sont un peu moins joyeuses quand on rate son bus.
Mon Georges et moi avons été à la Pride le week-end passé. D’après les organisateurs, il y a eu 70 000 personnes!
Nous avons commencé par la célébration religieuse, puis nous avons rejoins le cortège. J’étais content qu’il y aie une minute de silence lors du défilé, où tout le monde s’est assis, en mémoire du récent meurtre homophobe. L’image qu’ont beaucoup de gens de la Pride est juste un rassemblement festif, et cette minute a permis de remettre les pendules à l’heure: il s’agit avant tout d’une manifestation revendicative. Sur la même note, ça m’a fait chaud au cœur de voir, cette année encore, qu’Amnesty International participe au cortège. Il y avait aussi des africains qui défilaient, en rappelant que dans certains pays, le simple fait d’être gay ou lesbienne est passible de mort.