Ce sont les beaux jours, et mon Georges et moi avons pensé nous réserver un logement à la côte pour en profiter. Nous avons étudié les propositions sur le site de référence: Booking.com, évidemment. Nous avions trouvé un logement qui nous convenait, proche de la plage et à un prix raisonnable:

Nous avons pris soin de payer à l’avance, parce que nous sommes comme ça.

Jusque là, tout va bien. Sauf qu’ensuite le logeur nous envoie un message pour que nous nous connections à une plateforme en ligne…

Déjà, ça pue, mais bon… On se connecte à leur plateforme HUSWELL, on y renseigne plein d’infos personnelles, notre heure d’arrivée estimée (jusqu’à l’arrêt de tram!), et puis…

Genre: la GROSSE ARNAQUE, quoi. On a déjà payé sur le site de Booking, mais voilà que le logeur veut nous faire payer en plus le check-in. Comme si c’était un service qui doit se payer à part! Nous ne sommes pas méchants: on contacte le logeur à travers la messagerie de Booking (par courriel). Sa réponse?

Mais pour quel genre de poire nous prend-on? RIEN sur leur site de HUSWELL ne laissait entendre qu’il s’agissait d’une caution. Bien au contraire!

En conclusion, nous avons évidemment annulé la réservation, sans frais grâce à Booking. Soyez donc vigilants: il ne faut pas se laisser avoir par ce genre de pratiques frauduleuses!

Nous revenons de Colombie, et nous avons essayé un logement Mister B&B à Bogota. Comme le site de Mister B&B ne permet des avis que de maximum 500 caractères et sans photo, voici la version intégrale 🙂

Cet avis reflète notre expérience avec l’hôtel Charles52.

Ce n’est vraiment pas un logement chez l’habitant, mais plutôt un hôtel (« Charles 52 »). Quand nous sommes arrivés, Jhon et son compagnon Fabio nous ont expliqué que l’appartement que nous avions réservé, et pour lequel nous avions déjà payé (no 501, au 5e étage) était occupé par quelqu’un d’autre. Ils emploient d’autres services de réservation en ligne, et apparemment ne vérifient plus les réservations faites sur Mister B&B. Nous ne nous doutions de rien jusqu’à notre arrivée, puisque nous avions reçu une confirmation écrite de la part de Mister B&B. Jhon nous a proposé un logement alternatif (une chambre au 4e ét.), que nous avons accepté dans la panique de nous retrouver sans logement avec tous nos bagages en plein Bogota. Le logement alternatif était une simple chambre avec une kitchenette et une pièce pour se doucher très petite (même pas de place pour ranger une trousse de toilette). C’était beaucoup plus petit que ce pour quoi nous avions payé, et il n’y avait même pas de place pour ranger nos bagages. Cela s’appelle « surréservation ». En cas de surréservation, l’hôtel fautif aurait dû dévoyer ses clients à ses frais, vers un logement de la même qualité. Après la première nuit, nous nous sommes dépêchés de faire une réservation dans un autre hôtel, et nous sommes partis en toute hâte. Nous avons eu des difficultés pour entrer en contact avec Mister B&B pour obtenir une compensation. Voici d’autres informations: la lessiveuse renseignée dans l’annonce est partagée par l’hôtel tout entier, se trouve sur le toit, et est gérée par une entreprise extérieure. Jhon dirige l’hôtel, mais il y a d’autres employés à la réception. Il n’y avait pas de chauffage, et seulement du simple vitrage (ceci est courant à Bogota). Nous avons dû demander pour un complément d’ustensiles dans la cuisine. La machine à café ne marchait pas: on nous a dit que quelqu’un passerait la réparer, mais personne n’est venu après des heures d’attente. Il n’y a pas d’ascenseur. Jhon et son compagnon son gentils.

Voici des photos:

Le week-end passé, mon Georges et moi avons voulu visiter la grotte de Spy.

Selon internet, elle est librement visitable.

Selon notre GPS, elle n’existe pas. Nous avons pourtant une fonction « points d’intérêts », qui donne tous les lieux touristiques alentours, même des grottes dont on n’a jamais entendu parler, mais rien sur les grottes de Spy.

Finalement, nous avons simplement suivi les panneaux en voiture depuis Spy, nous nous sommes perdus, et puis nous sommes arrivés à un parking à l’orée d’un… parcours santé.

Le parcours santé a droit a un gigantesque panneau, tandis que les grottes n’y sont renseignée que par un tout petit indicateur « à 1 km ». Mais soit, un kilomètre à pied, ce n’est pas si grave, si?

Nous avons donc suivi tant bien que mal les petits panneaux sur le parcours santé, sauf que:

La photo vient du blog Les Chevilles d’Astrid: http://lachevilledastrid.over-blog.com/article-32112311.html

Là, on va à droite ou à gauche? Un bon conseil: n’allez pas croire, comme nous, qu’il faut nécessairement suivre la direction dans laquelle la silhouette de l’Homme de Spy se déplace.

Et ce n’est pas comme si ces panneaux étaient nombreux… Pour couronner le tout, il pleuvait, le chemin était de terre, donc boueux. Nous nous sommes perdus, mon Poupousse est tombé deux fois dans la boue, nous avons été contraints de remonter à contre-courant ce qui semblait être une piste VTT, …

Nous n’avons jamais trouvé la grotte. En fait, nous étions plutôt soulagés d’être parvenus à retrouver le parking.

De toute évidence, les responsables locaux ont eu plus à cœur de concéder des moyens pour créer un beau musée sur l’homme de Spy que de permettre au tout-public de pouvoir trouver la grotte – le lieu historique, tout de même!

Notre conseil: n’essayez même pas de trouver la grotte sans un guide.

Pour notre voyage en Suisse, nous avons loué une voiture. Par la même occasion, nous avons fait plein de courses et j’ai eu l’occasion de me lamenter sur la médiocrité de mes créneaux pour me parquer.

En sortant d’un parking en marche arrière, je n’ai pas vu un poteau (dans l’angle mort) et… BANG!

Je dois dire que je ne me rendais pas vraiment compte de la gravité du problème: OK, il y avait un peu de tôle froissée… Mais la voiture roulait encore, non? C’est seulement lorsqu’on a rendu la voiture qu’on m’a fait comprendre à quel point c’était grave… et cher!

En rendant la voiture, j’ai annoncé que j’avais eu un accroc. La dame a été vérifier et est revenue très choquée: << Mais l’aile est pliée! >>. J’ai d’abord cru qu’elle parlait de la portière qui était déjà emboutie lorsque nous avons reçu la voiture, mais non: il s’agissait bien de ce que j’avais fait. Une seconde d’inattention a ainsi résulté en de très longues minutes de gène intense et de mea culpa sous le regard embarrassé de tout le personnel de cette agence de location.

Mais que fait Nicolas pour se détendre? De la pâtisserie, pardi!

Malheureusement, ça ne marche pas toujours aussi bien que je le voudrais. Ci-contre, un exemple de cupcakes pomme & caramel. Et encore, je ne vous montre que les plus « réussis ». Cela dit, la recette pourrait resservir pour Halloween…

Enfin, c’est ma faute aussi: je n’ai pas voulu suivre la recette qui prévoyait 2 tasses et demie de sucre impalpable… Que j’ai remplacé par l’équivalent en sucre cristallisé, pour la couverture à la douille. Du vrai béton (la douille a failli se casser, c’est la « crotte » à gauche de la photo). J’ai essayé de rattraper le coup en diluant avec du lait de soja, puis en ajoutant du praliné,… le résultat (le « vomi ») est à droite de la photo.

Au prochain coup, je vous montre quelque chose de réussi! 😉

La semaine passée, j’ai voulu faire un virement banquaire sur ma pause de midi, au self. Je déteste utiliser le PC banking: c’est insupportablement inutilement compliqué. Comment un terminal de paiement dans un magasin quelconque peut-il être si simple à utiliser, et le PC banking si alambiqué? Mais je voulais parler d’autre chose.

J’entre, j’attends mon tour, puis je me dépèche: j’introduis ma carte, je fais mon code, et dans mon élan je touche l’écran. L’écran tactile. Juste sur le bouton pour imprimer les extraits de compte. Et là, mon calvaire s’enclenche. Il fut une époque lointaine où je sortais mes extraits de compte régulièrement à la machine prévue à cet effet, mais ça m’a lassé. Après tout: pourquoi se faire ch*** à les imprimer, quand ils vous arrivent de toute façon par la poste pour des frais dérisoires? Et bien, ce jour-là, j’ai compris. L’imprimante du self est la plus lente de toutes. Et ça faisait un moment que je n’avais plus reçu de courrier avec mes extraits de comptes. Dans la seconde qui a suivit le déclenchement accidentel de l’impression, j’ai estimé que ça allait durer longtemps. J’ai cru qu’il devait y avoir un moyen d’interrompre le processus, un bouton stop quelque part, une éjection d’urgence de ma carte… Mais non. Une fois lancé, c’est pire que la procédure d’auto-destruction du vaisseau spatial dans les films de science-fiction: il n’y a aucun moyen de l’arrêter. Je suis devenu écarlate et je me suis excusé au monsieur qui attendait son tour en expliquant que je n’avais pas fait exprès. Il a paru compréhensif, mais à mesure que les dizaines de feuillets arrivaient avec toute la célérité dont est capable un escargot namurois, je n’ai pu qu’imaginer l’étendue de son agacement. Je ne saurais pas dire exactement combien de temps ça a pris, mais sur le moment, j’ai eu le sentiment que ça durait des heures. En prenant chaque feuillet (ils sortent un par un), je priais pour que ce soit le dernier. Je suais, j’avais chaud, j’étais rouge comme une pivoine. Traumatisant. Je ne négligerai plus jamais l’impression de mes extraits de compte.

L’image est La Persistance de la mémoire de Salvadore Dali, depuis Wikimedia Commons.

Dernièrement, j’ai eu plusieurs déconvenues sur le site de vente en ligne PriceMinister. Ça fonctionne un peu comme Ebay, sauf qu’il n’y a pas d’enchères. On achète directement au prix indiqué par le vendeur.

J’ai d’abord acheté une console Megadrive. Oh, elle m’est bien arrivée à temps, mais… avec un câble d’alimentation de Master System (l’ancêtre de la Megadrive). Bien entendu, ça ne marchait pas. Il a fallu que je fasse des pieds et des mains avec le service de réclamations de PriceMinister pour que le vendeur daigne m’envoyer… Un adaptateur. J’aurais voulu un vrai cable d’alimentation de Megadrive, puisque c’est ce que j’ai acheté. Mais voila: le service de réclamations a décidé à ma place que c’était OK, et je n’ai plus eu de recours possible. Je précise que le cordon-adaptateur que j’ai finalement reçu crée des faux contacts.

Ensuite, j’ai flashé sur Sonic Gems Collection pour PlayStation 2. Là, le vendeur ne s’est jamais manifesté, et ma commande ne m’est jamais parvenue. Il a à nouveau fallu que je réclame pour que l’on me rembourse. Oh, mais ce n’est pas si simple… Il a fallu que je faxe à PriceMinister une déclaration sur l’honneur que je n’avais pas reçu la commande, avec une photocopie de ma carte d’identité. Je n’ose pas imaginer comment ça aurait finit si le vendeur avait prétendu que le jeu avait bien été envoyé. Encore une chose: pour PriceMinister, « rembourser » a une signification particulière. Le montant ne m’a pas été renvoyé sur mon compta à vue, ma carte de crédit ou même Paypal… Mais dans le « porte-monnaie » de mon compte PriceMinister.

Et comme il n’y a jamais deux sans trois, je suis tombé sur une Wii à 33.58 €. Bien entendu, j’ai sauté sur l’occasion!… Pour qu’ensuite le vendeur annule la transaction. Le seul message qui m’est parvenu du vendeur est le suivant: « Motif : Merci de bien vouloir rembourser ce client suite à erreur de ref. Clt Franck ». Et là, avant même que j’aie eu le temps de réclamer quoi que ce soit, PriceMinister avait déjà tout clôturé et m’avait « remboursé ». Légalement, le prix affiché est le prix de vente: il n’y a pas à discuter là-dessus, et encore moins à retirer de la vente après que j’aie payé!

Bref, après tous ces problèmes où j’ai été fort déçu par la gestion des plaintes par PriceMinister, j’ai heureusement pu demander que le montant de mon « porte-monnaie » soit reversé sur mon compte à vue. Oserais-je espérer que les frais de transferts bancaires ne seront pas à ma charge?

Récemment, mon mari et moi-même avons été chez Brico pour acheter plein de trucs pour la maison. En passant à la caisse, comme un enfant de 5 ans, je me suis laissé tenter par un article sur le présentoir tout proche.

Comme j’ai mes mains bien abîmées, j’ai essayé la crème Gerçuria. Un style rétro, une description lapidaire, une composition 100% synthétique. Quoi de plus sexy?

Toujours est-il que, dès que je m’en suis mis sur les mains, je l’ai amèrement regretté: l’odeur est insupportable. D’après mon Poupousse, c’est à cause de la vaseline. Le pire dans l’affaire, c’est que j’ai eu beau me laver les mains plusieurs fois avec beaucoup de savon, l’odeur est restée jusqu’au lendemain.

Ma conclusion: j’en reviens au beurre de karité.

 

Edit : comme on me l’a fait remarquer dans les commentaires, cette crème contient en fait de la graisse de laine de mouton… Le chimiste végétalien que je suis n’est pas fier!