Au milieu de la tempête médiatique, le sujet des réfugiés syriens a fait naître toute sortes de réactions. En bas de notre rue, c’est un tag désolant (la photo ci-contre), avec une orthographe digne du tristement célèbre « Omar m’a tuer », qu’un quidam a gribouillé.
Heureusement, des initiatives apparaissent pour informer les gens. Car, comme c’est bien souvent le cas, l’intolérance et la haine naissent de l’ignorance. Mon mari a ainsi fait un chouette article sur le sujet, et Amnesty International a édité une brochure (le lien ci-dessous).
C’est une actrice de la célèbre série « The L-Word » et sa copine qui se sont fait jeter d’un avion (avant le décollage quand même)… Parce qu’elles s’embrassaient. Un résumé de l’épisode en animation:
Signez la pétition pour demander à la compagnie aérienne de présenter des excuses appropriées!
Tout récemment, l’association française Le Cran (Conseil représentatif des Associations Noires) a demandé la suppression de l’album « Tintin au Congo », au motif qu’elle est discriminante à l’égard des personnes de peau noire.
Il ne fait pas un plis que cette BD est très embarrassante (de même que « Tintin en Amérique », pour ne citer que ces deux-là), mais faut-il vraiment cacher ce qui nous fait honte?
Depuis des années, des négationnistes prétendent que le génocide juif perpétré par les nazis est une invention. Heureusement, les vestiges des camps de concentration restent pour témoigner de l’horreur de ces événements. De même, des témoins du passé peu glorieux de la Belgique colonialiste ne devraient pas être masqués, mais justement montré, afin que l’on n’oublie jamais les erreurs du passé… Et que l’on tâche de ne pas les reproduire!
Là où je suis d’accord avec Le Cran, c’est lorsqu’ils demandent que << un bandeau d’avertissement et qu’une préface soient apposés et qui mettraient en garde les lecteurs du caractère discriminant de l’œuvre, en rappelant le contexte dans lequel Hergé l’a réalisée. Mais aussi, cette BD devrait être déplacée des rayons enfants des librairies vers les rayons adultes >>.
Je pense d’ailleurs la même chose de « La Schtroumpfette » de Peyo, en rapport avec l’image de la femme.