C’est enfin arrivé: un article qui concerne à la fois l’eau et les animaux!
Test-Achats a publié dans son numéro d’octobre 2016 un joli infogramme sur la consommation d’eau nécessaire à la production de la viande, comparée à celle pour des végétaux. Il n’y a pas photo!
Je ne suis évidemment pas sur la même longueur d’onde que Test-Achats: comment ça, « un peu moins »? Mais non! Plus du tout!
Du reste, même si cet argument joliment chiffré est tout-à-fait valable, je trouve désolant que l’on ressente le besoin de justifier la fin de l’exploitation animale par d’autres arguments que simplement celui du respect des autres espèces.
Marion Biennes est une dame juive rescapée des camps de concentration nazis. Récemment, elle a donné une interview dans la revue de l’association Gaia (octobre-novembre-décembre 2013). En voici un extrait:
Ce sont des propos que seule une personne dans son cas peut tenir sans se faire incendier. En effet: d’autre personnes, mal intentionnées, pourraient faire ce genre de comparaison en ayant pour objectif de dénigrer la population juive ou de se moquer du génocide. Au moins ici, on a l’assurance que ce n’est pas le cas.
J’ai découpé l’illustration ci-contre sur l’emballage d’un bloc de tofu d’une entreprise bien connue. Et oui! Abolir la viande, c’est aussi un geste écolo.
Je suis tombé récemment sur le blog de IV- Insolente veggie, « le blog d’une végétalienne extrémiste pour la libération humaine et animale ». Pour ceux qui connaissent le blog « Tu mourras mons bête » de Marion Montaigne, c’est un peu dans le même style, mais sur d’autres sujet: sexisme, racisme, spécisme, végétalisme, corrida, cirques, chasse, zoos, droits des animaux, carnisme, écologie, vivisection, …
L’année passée, j’ai eu l’opportunité de donner des conférences dans le secondaire sur le thème de la toxicité, grâce à Essencia. Ça a été l’occasion de me rafraîchir la mémoire sur mes cours de licence, mais aussi de découvrir des données intéressantes*: comme beaucoup de gens, j’ai longtemps cru que les tests sur les animaux étaient la seule méthode fiable pour établir la toxicité d’une substance (un médicament, par exemple) avant de se permettre de faire des tests sur les humains. Seulement voila: il se trouve que les organismes vivants sont tellement complexes, que même deux rongeurs quasi-identiques (des deux espèces très cousines) peuvent réagir radicalement différemment à une même dose d’une même substance. Genre: l’un meurt, l’autre gambade avec indifférence. Et ainsi vient la question qui tue: mais quel crédit accorder à des données toxicologiques récoltées sur des animaux, lorsque l’on passe à l’humain? Comme le fait remarquer très justement un article sur Agoravox: les humains ne sont pas des rats de 70Kg.
Au-delà de l’absence de fiabilité des résultats de tests sur les animaux, il y a bien entendu la question qui me touche tout particulièrement en tant que végétalien de la cruauté envers les animaux.