Mais que fait Nicolas pour se détendre? De la pâtisserie, pardi!
Malheureusement, ça ne marche pas toujours aussi bien que je le voudrais. Ci-contre, un exemple de cupcakes pomme & caramel. Et encore, je ne vous montre que les plus « réussis ». Cela dit, la recette pourrait resservir pour Halloween…
Enfin, c’est ma faute aussi: je n’ai pas voulu suivre la recette qui prévoyait 2 tasses et demie de sucre impalpable… Que j’ai remplacé par l’équivalent en sucre cristallisé, pour la couverture à la douille. Du vrai béton (la douille a failli se casser, c’est la « crotte » à gauche de la photo). J’ai essayé de rattraper le coup en diluant avec du lait de soja, puis en ajoutant du praliné,… le résultat (le « vomi ») est à droite de la photo.
Au prochain coup, je vous montre quelque chose de réussi! 😉
J’ai commencé mon doctorat en chimie en septembre 2005. Le simple fait d’écrire cette date laisse imaginer à quel point j’ai envie d’enfin clôturer ma thèse.
J’ai débuté en obtenant une bourse FRIA (merci au FNRS!). Ce genre de bourse dure 4 ans et m’aurait permis de faire de la recherche à près de 100 % durant ces années. Si je m’en étais tenu à ça, j’aurais déjà terminé en 2009. Seulement voilà, pendant ma première année, je me suis rendu compte que j’allais devenir fou si je ne faisais que ça. Il faut aussi dire que, à cette période, je ne faisais quasiment que de la programmation. Du coup, je n’avais presque aucun résultat « chimique » à présenter.
J’ai postulé pour un poste d’assistant, et j’ai été accepté. J’ai donc laissé tomber ma bourse FRIA et je ne l’ai pas regretté. L’assistanat, c’est un contrat de 3 X 2 ans payé par l’université avec de l’enseignement à « mi-temps » (séances d’exercices et laboratoires avec les étudiants) et la thèse à « mi-temps ». J’ai mis des guillemets autour de « mi-temps » puisque, comme pourra vous le dire toute personne qui a travaillé dans l’enseignement, ça déborde toujours. J’ai A-DO-RÉ mon rôle d’assistant.
Puisque à la fin de mon contrat d’assistant je n’avais pas terminé ma thèse (septième année, donc), mon promoteur m’a trouvé un financement pour pouvoir faire une année supplémentaire. Oui, j’ai une chance folle.
Maintenant que j’arrive au bout de ma huitième année, je suis vert d’inquiétude à l’idée de ne pas pouvoir terminer dans les temps. Je termine (je crois) de rédiger, mon contrat se termine fin août, je vois le bout du tunnel… !