Parentalité et questions de genre.

J’ai trouvé un article intéressant, à travers lequel j’ai découvert le site YoungClergyWomen.org. L’article en question a été écrit par Maria Bergius-Krämer, vicairesse de la paroisse suédoise d’Etterbeek.

Elle parle du sexisme et de la parentalité. Une bonne remise en question des bêtises qui assignent à l’un ou l’autre sexe des qualités ou défauts considérés naturels.

Mais, pour revenir au site du « jeune clergé féminin », l’article le plus lu est celui qui parle des LGBT: Majority rules.

J’ai également été surpris par l’article sur les enfants des prêtres. J’en cite un passage: «Parfois, ils ont des ennuis avec des ouailles moins compréhensives, lorsqu’ils fouillent l’armoire liturgique à la recherche de l’huile des malades. Ils s’oignent l’un l’autre, ainsi que les personnes présentes. Et avec les enfants, la différence est tellement subtile entre la piété et la profanation, n’est-ce pas? […] Lorsque mes fils se tiennent avec les autres enfants autour de l’autel, c’est un mélange d’embarras (à cause de ceux qui ne comprennent pas pourquoi le prêtre les laisse faire) et de fierté que je ressens lorsque l’un des miens lève ses mains en l’air, en même temps que moi, et fait semblant de tenir en main une hostie, tout en récitant, à haute voix, les paroles de la prière eucharistique. […] J’aime ces gens, et j’aime mes enfants. Je veux faire en sorte que ma congrégation se nourisse aux offices, et je veux que mes enfants soient amoureux de la liturgie. Parfois il semble impossible d’avoir les deux! Mais alors, je trouve l’un des garçons en train de jouer au prêtre avec les poupées à la maison. Ou je vois un dessin fait par l’un d’eux avec moi en train de faire le prêtre à l’autel. Ou j’entends l’un d’entre eux lire à haute voix des passages bibliques qu’il a choisis comme lecture pour le devoir à la maison. Ou je les trouve en train de se déguiser avec mes ornements. Ou, peut-être plus parlant encore, les garçons me demandent de donner de la monnaie aux mendiants que nous voyons à la sortie d’autoroute en chemin vers l’école. Ou ils me demandent de leur raconter et re-raconter l’histoire des gens qui ont emmené leur pote à Jésus à travers le toit. Ils se tiennent à la porte de l’église presque tous les dimanches, peu importe qui a été désigné pour faire la bienvenue, ils distribuent des bulletins paroissiaux et souhaitent aux gens la bienvenue à l’église, avec de grands sourires et un enthousiasme irrésistible… Et je suis en train de me demander: comment pourrais-je jamais ‘‘contrôler’’ ça?»

 

Saint Augustin.

En la fête de saint Augustin, je ne sais m’abstenir d’écrire un petit article à propos de lui.

C’est un personnage que je kiffe pour sa théologie, mais dont j’abhorre la vie personnelle.

Le type, né d’une mère chrétienne – sainte Monique – et d’un père païen, a vécu non pas tellement dans la débauche, loin de là! Il a vécu des années avec une femme, sans s’être marié avec. Ensemble ils ont eu un fils, Adéodat. Lorsqu’il s’est converti, Augustin a jeté sa compagne à la porte, pratiquement comme un chien, et puis il a fait semblant d’avoir toujours été un célibataire. Un célibataire pécheur, mais un célibataire quand même. Dans ses Confessions, il parle d’elle si peu, et en donne même pas le nom. Quant à elle, elle a dit qu’elle n’amerait jamais un autre homme, et il paraît qu’elle n’a jamais eu d’autre homme après Augustin. Malheureusement, il y en a beaucoup de nos jours qui font la même chose qu’Augustin! Et là, je ne peux qu’abhorrer une telle conception de la morale et du mariage. À mes yeux, Augustin n’est qu’un mari totalement irresponsable, plus immoral après sa conversion qu’avant celle-ci.

Mais concernant la théologie, je suis, moi aussi, un adversaire des pélagiens et des sémipélagiens, comme saint Augustin. Lorsque je serai vieux, j’espère trouver le temps de traduire le livre Augustinus, de Cornelis Jansen (Cornelii Iansenii, Episcopi Yprensis, Augustinus, seu doctrina sancti Augustini de humanæ naturæ sanitate, ægritudine, medicina, adversus Pelagianos et Massilienses, Louvain 1640).

J’ai oublié de parler de l’agression policière homophobe subie par Tristan Schotte et Geoffrey Boissy.

Plus de détails ici.

L’histoire, je la crois. Pourquoi? Premièrement, parce que la police belge a déjà été brutale avec moi. Deuxièmement, on y trouve plusieurs exemples, parmi d’autres, ici et .

Nestorius.

J’ai déjà écrit un article à ce sujet, il y a longtemps, mais j’y reviens.

Nestorius est l’un des personnages condamnés injustement, et avec lui la moitié de la chrétienté de l’époque (les Églises assyriennes).

Voici quelques liens:

Le Livre d’Héraclide de Damas, un livre autobiographique de Nestorius, dans lequel on peut voir qu’il était tout simplement chalcédonien dans sa doctrine. En tout cas, il n’était absolument dyoprosopite.

– Sur le site Nestorian.org, l’article Le Lynchage de Nestorius;

– Le blogue East Meets East.

Elizabeth Eaton.

Je viens d’apprendre l’élection d’Elizabeth Eaton en tant qu’évêque-présidente de l’Église luthérienne des États-Unis. C’est la première fois qu’une femme arrive à la tête de cette Église.

Avant, elle était déjà évêque dans l’Ohio, depuis 2007. Étant, donc, donné que depuis 1999 les évêques de l’Église épiscopale sont des co-consécrateurs des évêques luthériens des États-Unis, ça veut dire qu’elle a la succession apostolique.

Je suis content que l’Église luthérienne des États-Unis soit ouverte. En janvier cette année-ci, elle avait élu Guy Erwin comme évêque. Il s’agit d’un gai en couple depuis 19 ans, et qui est en même temps leur premier évêque amérindien.

Concernant Elizabeth Eaton, voici un article.

Coptes-pogroms.

Ce n’est que maintenant qu’on voit la face cachée de Morsi. Lorsque ce dictateur islamiste a été démocratiquement élu, beaucoup d’Occidentaux ont applaudi des deux mains et des deux pieds. Les partisans de Morsi incendient les églises coptes, les maisons des Coptes, et tuent les fidèles coptes. En cas de retour au pouvoir, «il n’y aura plus aucun Copte sur le sol égyptien», lance Morsi.

Concernant le coup d’État en Égypte, je vous invite à lire:

– le blogue copte (blogcopte.fr);

– l’article «Coptes d’Égypte: ‘‘On peut parler de pogroms’’» sur Rue 89;

– l’interview de Tewfik Aclimandos au Figaro: «Les Frères musulmans sont farouchement antichrétiens».

Pour finir, j’aime bien comment le pape copte Théodore II déplore l’inobjectivité des médias occidentaux: «Bien que nous appréciions leur position sincère et amicale et leur compréhension de l’heuristique, nous déplorons le fort sophisme médiatique qui prévaut au sein des pays Occidentaux et nous les invitons à lire les faits objectivement sans tenter d’établir une couverture internationale ou politique à ces groupes terroristes et sanglants et à tous ceux qui y appartiennent, car ils essaient de semer la dévastation et la destruction dans notre cher pays.»

Je viens de découvrir le documentaire «Mes parents sont homosexuels, et moi dans tout ça.»

Vous pouvez le regarder sur YouTube, en cliquant sur le lien.

Malheureusement, dans le film, il y a, entre autres, un freudien qui raconte des conneries, mais cela n’enlève rien à la qualité des témoignages de ce film.

Ci-contre, la famille de Lucas.

Il y a également un reportage-témoignage d’un quart d’heure ici.

Éclipse

Je suis encore sous le choque de découvrir, sur le blogue d’une amie, qu’elle est contre la nouvelle loi française concernant le mariage pour tous. Elle décrit la nouvelle loi française comme «une éclipse dans l’histoire de l’humanité». Elle suggère aux gens de «prendre conscience de l’absurdité de la loi» et à «ne pas s’en servir». Elle invoque également «la nature», cette grande déesse idolâtrée par tant de chrétiens, ainsi que la «différence». Son article est parsemé des mots «douceur», «amour» et «respect». Une vraie hypocrisie!

Je suis sous le choque, d’autant plus que cette amie vit en Belgique (où la loi est en vigueur depuis dix ans déjà), et qu’elle se croit ouverte à la question LGBT.

En espérant une remise en question de sa part (peut-être en vain, puisque ce genre de chrétiens ne se repentent jamais), j’ai répondu par le commentaire suivant, avec beaucoup d’ironie:

Bien sûr, l’abolition de l’esclavage et des lois d’apartheid étaient des éclipses aussi, dans l’histoire de l’humanité. N’empêche, les noirs sages sauront ne pas se servir de la loi, et resteront des éboueurs pour l’éternité, conformément à la nature.

«Égaux, mais différents!» Les noirs n’ont qu’à s’assumer dignement dans leur spécificité, n’est-ce pas?

Et puis, pourquoi pas? La loi du droit de vote pour les femmes, de 1948, ainsi que la loi permettant aux femmes d’ouvrir un compte en banque, de 1976, ce n’est pas parce que ces lois sont sorties que l’on est astreint à s’y conformer. Ce ne sont pas ces lois-là non plus qui parviendront à assurer l’égalité pour tous. Juste des éclipses dans l’histoire de l’humanité. Il faut juste aider les femmes à prendre conscience de l’absurdité de ces deux lois, et les encourager à ne pas s’en servir. La nature sortira grande gagnante.

Merci, notre amie, pour «la douceur et l’amour» de cet article de blogue!

Il y a sur la toile une famille homoparentale qui « s’expose » au monde, pour casser les préjugés (sur la « différence » et autres conneries du genre). Leur blogue est gayfamilyvalues.blogspot.be et ils ont également une chaîne YouTube. Il y a également François, ce trentenaire qui travaille à la Maison Arc-en-Ciel de Bxl, qui a deux mamans. Il serait intéressant de l’écouter parler, avant de se faire une opinion tordue. Même à 60 ans, on n’est pas à l’abri de la prétention d’omniscience.

Et maintenant, pour finir, quelques images révélatrices. Entre autres, les cicatrices de l’opposition – d’il y a quelques décennies – au mariage interracial, catalogué alors de «miscégénation» par les opposants:

Un ami m’a transféré une info, qui est copiée – verbatim !!! – d’un site web à l’autre, d’un journal à l’autre. Les journalistes ne prennent même pas la peine de vérifier l’info ou d’en donner des détails. Il s’agit du mariage de Christoph et Rüdiger Zimmermann à Seligenstadt, dans la Hesse. Pour faire bref, voilà de quoi il s’agit. L’Église évangélique de Hesse et Nassau comprend tous les luthériens de plusieurs États allemands, et elle est, pour ainsi dire, autocéphale. Autrement dit, elle prend ses propres décisions, indépendamment des autres Églises luthériennes du monde. De ce fait, il y a déjà quelque temps, elle a approuvé la bénédiction des couples qui se sont pacsés à la commune. Récemment, elle a approuvé également le mariage entre les personnes de même sexe. Étant donné que dans ces États, cette Église fait également office d’état civil, cela constitue une jurisprudence, un peu la même chose que ce qui est déjà arrivé au Canada.

Samedi passé, à Seligenstadt, les deux hommes dont je parle plus haut se sont mariés à l’église. Du coup, c’est l’Église qui est plus progressiste que l’État, et l’État sera, donc, obligé de reconnaître les mariages entre deux personnes de même sexe, même si l’État n’en célèbre pas.

Et, de surcroît, en lisant l’histoire du premier couple de deux hommes qui se sont mariés en France, les journalistes, l’un(e) après l’autre font la même connerie. Ils parlent de «les premiers mariés homosexuels de France» (sic !) ou «les premiers mariés homosexuels de France». Il y a eu des centaines, sinon des milliers de gais et lesbiennes qui se sont déjà mariés, de force, en France, avec quelqu’un du sexe opposé. Donc, des «mariés homosexuels», il y en a eu des tonnes! Ou bien, les journalistes parlent de «le mariage homosexuel». Connards! Il n’y a pas de mariage homosexuel! Le mariage est pour tous. Et justement, c’est ça que les Français progressistes ont demandé. Non pas un mariage ‘‘spécial homos’’, mais le même que pour tout le monde. Et, grâce à Dieu, ils l’ont obtenu.

Moi, je pensais que, pour devenir journaliste, il y avait besoin d’un diplôme… Manifestement, certains (beaucoup) auraient mieux fait de travailler la terre.

Pour voir en vidéo le mariage du couple Zimmermann, cliquez ici.

Zuokas absent.

J’ai envoyé une lettre au bourgmestre Zuokas, à Vilnius, à l’adresse de la maison communale (Grand’rue 31).

Soi-disant le bourgmestre a déménagé…

Je vous fais ma traduction. À mon avis, vu qu’il reçoit quantité de lettres lui demandant de permettre la pride baltique, et qu’il ne veut plus recevoir de telles lettres, il s’est arrangé avec la poste, pour que les lettres soient renvoyées à leurs destinataires.

 

La honte, Zuokas!