Dear Lord and Father of Mankind en français

Voici ma traduction-adaptation en français, du chant Dear Lord and Father of Mankind:

Cher Père de l’humanité,
Pardonne nos folies;
Revêts-nous de l’intégrité,
Pour te servir sans hésiter,
Dans la piété de vie.

Comme ceux qui ont écouté
Au Lac de Galilée,
Nous te suivrons en vérité,
En confiance et simplicité:
Tu nous as appelés.

Sabbat, repos de Galilée,
Montagnes à l’entour!
Jésus t’y a prié d’emblée,
Dans ce silence reculé,
En communion d’amour.

Distille la tranquillité
Sur nous, depuis les cieux;
Guéris le stress des agités;
Arrange en paix, par ta beauté,
Nos vies de laborieux.

Dieu, rafraîchis ardeurs, passions,
La chair et ses exploits;
Et parle dans le feu, l’action,
L’orage; et fais qu’appréciions
Ta brise en douce voix.

J’ajoute une doxologie:

Cher Père de l’humanité,
Tu vis, agis, uni
À ton Esprit de sainteté
Et à ton Fils ressuscité:
Dieu trine à l’infini.

Ἀναστάσεως ἡμέρα en français

Voici ma versification en langue française du canon pascal Ἀναστάσεως ἡμέρα de saint Jean Damascène. Celle-ci a déjà été faite en anglais, The Day of Resurrection, par le père Jean-Maçon Neale, et se chante sur la mélodie « Ellacombe », à chercher sur YouTube.

Le jour où Christ se lève,
Peuples, de joie brillons !
La Pâque en Dieu, sans trêve,
C’est la Résurrection,
Car le Christ nous transfère
De la mort à la vie,
Au ciel depuis la terre,
Triomphale hymnodie !

2. À Pâque sur la terre,
Les cœurs nous purifions.
Christ baigne en la lumière
De sa résurrection.
Chrétiens, levons la tête :
Jésus dit le pascal
« Réjouissez-vous » en fête,
C’est le chant triomphal !

3. Que les cieux se réjouissent,
La terre est dans la joie,
Le monde en l’allégresse,
Les êtres pleins de foi,
Visibles, invisibles :
Christ est ressuscité !
C’est la joie indicible,
Pour toute éternité.

4. Venez, buvons breuvage
Complètement nouveau,
Non pas d’un vieux libage
Qui produisit de l’eau,
Car Christ est la vraie pierre ;
Son vivifiant tombeau
Est notre force entière,
Notre abreuvant ruisseau.

5. Tout est plein de lumière :
Les ciels, terre et enfers ;
Maintenant qu’on révère
Celui qui a souffert,
Et que partout on fête,
Le Christ ressuscité,
Notre force parfaite
Qui nous a fortifiés.

6. J’étais, Christ, hier, la veille,
Avec toi enterré ;
Aujourd’hui je m’éveille
Avec toi, libéré.
Avec toi, en binôme,
J’étais hier crucifié.
Fais que dans ton royaume
Je sois bien glorifié.

7. Et qu’Habacuc prophète,
Le saint héraut de Dieu,
Vienne ici à la fête,
Qu’il nous montre au milieu
L’ange brillant icitte,
Salut nous annonçant :
« Jésus Christ ressuscite,
Car c’est le Tout-Puissant ! »

8. Comme un agneau sans tache,
Le Christ s’est sacrifié ;
À Dieu il nous rattache ;
Il est ressuscité.
Offert en sacrifice,
Il est notre secours,
Le Soleil de justice,
La Pâque pour toujours.

9. David devant cette arche
Dansant louait Yahvé,
Mais nous, saint peuple sage,
Fêtons le Christ levé !
Les anciennes figures
S’en vont en s’effaçant,
Mais Christ, la Pâque pure,
Se lève en Tout-Puissant.

10. Veillons dès les matines
Et, au lieu des parfums,
Offrons à Dieu des hymnes
Et des chants moins communs,
Et nous verrons le Maître,
Soleil qui vivifie,
Justifiant tous les êtres,
Et leur rendant la vie.

11. Témoins de ton immense
Pitié, les décédés,
Pleins d’allégresse intense,
Vers toi se sont hâtés,
Dans la clarté nouvelle,
Car tu foulas l’enfer,
Et la Pâque éternelle
Éclaire l’univers.

12. En mains portant nos cierges,
Tous, accueillons Jésus,
Qui de sa tombe émerge
À Pâque, et nous salue.
De sa nuptiale chambre
Il sort comme un époux ;
En procession, ensemble,
Marchons vers lui debout.

13. Tu descendis en terre,
Et brisas les verrous
Des âmes prisonnières,
Les tirant d’en-dessous ;
Ensuite au jour troisième
Tu es ressuscité,
Comme Jonas lui-même
Sortit du cétacé.

14. C’est en gardant solides,
Intacts, Sauveur, les sceaux,
Que tu sortis, splendide,
Victorieux du tombeau,
Car lors de ta naissance
Tu n’avais pas détruit
La Vierge en l’innocence,
L’entrée du paradis.

15. Christ, victime éminente,
Tu t’es offert, ô Dieu,
Au Père, hostie vivante,
Mourant en notre lieu ;
Ressuscitant en gloire,
Tu relevas Adam ;
Ta croix est la victoire
Pour tous ses descendants.

16. Christ fut dans la fournaise,
Sauvant les trois enfants ;
Tel un mortel de glaise,
Le Christ souffre à présent,
Nous rend incorruptibles,
Car il devint humain ;
C’est lui le Dieu paisible
De nos pères, Dieu saint.

17. Les myrophores lasses,
Te cherchant comme un mort,
Coururent sur tes traces,
Pour oindre ton saint corps ;
Joyeuses t’adorèrent,
Te retrouvant vivant,
Toi, le Dieu de nos pères,
À Pâque te levant.

18. Fêtons : la mort est morte !
Çà, l’immortelle vie !
L’enfer perdit ses portes,
Applaudissons ravis ;
Le Dieu de nos ancêtres,
Le glorieux et béni,
Créa la vie, en maître,
Et là nous vivifie.

19. Cette nuit sainte est claire,
Festive et en action,
Radieuse messagère
De la Résurrection,
Où Christ, la vraie lumière,
Sortit de son tombeau,
Et apparut sur terre,
Avec son corps très beau.

20. La dame et reine digne
Des jours et des féries,
C’est la journée insigne,
La Pâque d’aujourd’hui,
Semaine des semaines,
Où tous, nous bénissons
Le Roi de Pâque pleine
Et sa résurrection.

21. Venez, ce jour insigne
De la Résurrection,
Au fruit neuf de la vigne,
Ensemble communions !
Prenons part au Passage,
À la divine joie !
Le Dieu de tous les âges,
C’est Jésus Christ, le Roi.

22. Levant tes yeux, regarde
Autour de toi, ô Sion :
Tes fils point ne s’attardent
Venant de l’Aquilon,
Du Sud, de l’Est, des plages,
Ainsi que du Couchant,
Ils louent le Roi des âges,
Rentrant avec leurs chants.

23. Dieu Verbe, Esprit et Père,
Un, en personnes trois,
Une essence unitaire,
Objet de notre foi,
Tu es le Dieu des âges :
Baptisés en ton nom,
Créés à ton image,
En chœur nous te prônons.

24. Ô Pâque sainte et grande,
Puissance du bon Dieu,
Sagesse qui commande,
Fils, Verbe, Christ des cieux,
Donne-nous davantage
À toi de communier
Au jour sans terminage
Quand tu viendras régner.

25. À la pleine de grâce
L’archange parle et crie :
« Réjouis-toi, douce face,
Vierge, je te redis.
Car ton Fils ressuscite
En ce troisième jour ! »
Tressaillez, peuples, vite,
Nations des alentours !

26. Oh, magnifie, mon âme,
Le Christ ressuscité !
Que tout le monde acclame
La vie en vérité !
Sa passion volontaire
Mon âme magnifie,
Il fut mort, mis en terre,
Et revint à la vie.

27. Oh, magnifie, mon âme,
La Pâque en renouveau :
L’agneau de Dieu sans blâme
S’offre et sort du tombeau.
Les femmes aux apôtres
Annoncent en gaîté :
« Réconfortez les nôtres !
Christ est ressuscité ! »

28. Jérusalem nouvelle,
Brille, illumine-toi !
La gloire de Dieu, belle,
S’élève avec éclat !
Sion, exulte et te pare !
Réjouis-toi sans tarder
Pour ton fils, Déipare :
Il est ressuscité !

Bénédiction d’une gaufrerie ou gozetterie

Placeat tibi placentariam istam, Domine, bene✢dicere, qui farinam viduæ sarepthanæ oleumque multiplicasti, ut prandia perdiu dares Eliæ prophetæ et eidem viduæ atque filio eius, et fac ut omnes, qui placentas vel favula farinacea et cetera dulcia hic coquent, seu qui hinc sument, eiusdem sancti Eliæ memores et martyrum quadraginta, benedictionibus tuis repleantur, et dulcem ducant vitam ; quoniam tu es nutritor animarum nostrarum et corporum, et tibi gloria dirigimus : Patri et Filio et Spiritui Sancto, nunc et semper et in sæcula sæculorum. Amen.

Seigneur, bé✢nis, s’il te plaît, cette gaufrerie (ou gozetterie), toi qui as multiplié la farine et l’huile de la veuve de Sarepta, afin de donner à manger longtemps au prophète Élie, à ladite veuve et à son fils ; et fais que tous ceux qui cuisineront ici des gozettes et des gaufres ou d’autres pâtisseries, ou qui en emporteront, en faisant mémoire de saint Élie et des quarante martyrs, soient remplis de tes bénédictions, et mènent une vie délicieuse ; car c’est toi qui nourris nos âmes et nos corps, et nous te rendons gloire : Père et Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Bénédiction d’un avion ou d’un hélicoptère

Benedictus es, Deus patrum nostrorum, qui ponis nubem ascensum tuum, qui ambulas super pennas ventorum. Te supplicamus : sicut, per manum angeli tui, prophetam tuum Habacuc apprehendisti in vertice eius, et portasti eum capillo capitis suis usque in Babylone, ut prandium tulerit Danieli prophetæ : bene✢dic hanc avionem (vel hoc helicopterum), et defende eam (vel id) ab casu, naufragio, collisione aviaria, piratis, foco, nive, glacie, pœna motorum, perditione aërodynamica, fragmentis, intertrimento metalli dum volatur, campsatione et rotatione, omnique errore humana. Da viatoribus ut in pace et tranquillitate comedant, potent, orent, mente et computatro laborent intellectentque, et requiescant. Nautarum quoque tagmati tribue virtutem sapientiamque, et custodi eos a fatigatione et irritatione. In medio turbulentiarum, protege homines et mercaturas, et adiuva servos tuos viandos, qui aëro exvolare volunt, ut ad bonum aëroportum possint supervehi, et redeunt ad gentem suam, tibique gratias agunt per omnia sæcula sæculorum. Amen.

Béni es-tu, Dieu de nos pères, qui as posé les nuées pour être ton char, et qui marches sur les ailes des vents. Nous te supplions : de même que, par la main de ton ange, tu as pris ton prophète Habacuc, et l’as transporté par ses cheveux jusqu’à Babylone, afin qu’il apportât à manger au prophète Daniël : pareillement bé✢nis cet avion (ou hélicoptère) ; empêche-le de tomber et de s’écraser ; défends-le de la collision aérienne, des pirates, des incendies, de la neige, de la glace, de la panne des moteurs, du décrochage, des débris, de la fatigue du métal en plein vol, des égarements et détours, et de toute erreur humaine. Donne aux voyageurs la paix et la tranquillité pour manger, boire, prier, travailler sur l’ordinateur, s’employer au travail intellectuel, et se reposer. Accorde la force et la sagesse à l’équipage des aviateurs, et préserve-les de l’épuisement et de l’irritation. Au milieu des turbulences, protège les gens et les biens, et assiste tes serviteurs qui veulent voyager par voie d’air, afin qu’ils arrivent à l’aéroport désiré, qu’ils retrouvent les gens qui leurs sont chers, et qu’ils te rendent grâces dans les siècles des siècles. Amen.

Bénédiction des aliments de Pâque

Voici quelques nouvelles prières, pour bénir à la Pâque des aliments qui n’existaient pas naguère.

Bénédiction des œufs en chocolat

Domine Iesu Christe, qui de monumento existi sine alicuius adiutorio, sicut et pullus de ovo suo sine auxilio exit : benedic creaturas istas ovorum ciocolatuleorum, quas in honorem resurrectionis tuæ accipiemus, et da nobis ut, qui Pascham tuam colimus : triumpho tuo participes mereamus fieri in sæcula sæculorum. Amen.

Seigneur Jésus Christ, qui es sorti du tombeau sans l’aide de personne, à l’image du poussin qui sort sans aide de son œuf : bénis ces créatures d’œufs en chocolat, que nous allons prendre en honneur de ta résurrection, et donne-nous, qui fêtons ta Pâque, de mériter de prendre part à ton triomphe dans les siècles des siècles. Amen.

Bénédiction des tomates et fraises ou autres fruits

Clementiam tuam rogamus, Pater sancte, ut benedicas hæc rubea tomatula (seu fraga vel alia poma) quæ tua fecit dextera ; et, per vulnera Filii tui resurgentis, sanitatem tribue nobis edentibus corporis et mentis, ad maiorem gloriam tuam, qui vivis et regnas per omnia sæcula sæculorum. Amen.

Père saint, nous implorons ta majesté : bénis ces rouges tomates (ou fraises voire tels fruits), qui ont été créées par ta droite, et, par les plaies de ton Fils ressuscité, accorde-nous, qui en mangerons, la santé du corps et de l’intelligence, pour ta plus grande gloire, qui vis et règnes dans les siècles des siècles. Amen.

Bénédiction du tofou ou du témpé

Deus, qui nobis omnem herbam dedisti adferentem semen, quique multiplicasti semen nostrum, et semen administrasti seminantibus : benedic hoc brucium soiaticum, qui dauphus (vel tempe) vocatur, quodque ex soiæ lactibus coaglatis (vel soiæ semine aut lupini grano) versum est in formatico. Fac, quæsumus, ut tui famuli famulæque et famula, qui ex hac creatura dauphui (vel tempetis) gustabunt, lætantur de resurrectione tua, qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitate Spiritus Sancti : Deus, per omnia sæcula sæculorum. Amen.

Dieu, qui nous as donné toute plante herbacée, portant semences, toi qui as multiplié ce que nous avons semé, et qui donnes la semence à celui qui sème : bénis ce fromage de soja, ce tofou (ou témpé), de layt de soja caillé (ou fait à partir des graines de soja ou de lupin). Fais, nous t’en prions, que tes serviteurs et tes servantes, qui goûteront de cette créature de tofou (ou témpé), se réjouissent de ta résurrection, qui vis et règnes avec le Père, dans l’unité de l’Esprit-Saint : Dieu, dans tous les siècles des siècles. Amen.

 

 

Caca de chiens

Chère Madame l’Échevine Charlotte Deborsu,

Je vous écris la présente lettre, vu que vous êtes en charge de la propreté publique, des déchets, et de l’assainissement des sites. Je mets également en copie Monsieur Luc Gennart, qui est en charge des trottoirs, et Madame Charlotte Mouget, qui s’occupe des espaces verts, des sentiers vicinaux et de leur entretien végétal, et en général de l’environnement.

Pour une réutilisation plus facile des codes QR, je mets une copie de ce courriel sur mon blogue aussi.

Depuis plusieurs années, nous avons dans la commune le problème des excréments de chiens sur la voie publique.
La solution la moins chère consiste peut-être dans la chose suivante. Les chiens, comme les chats, sont tout à fait capables de faire leurs besoins dans un WC ordinaire, moyennant un entraînement relativement simple à la maison. Il y a plusieurs exemples et tutoriels en ligne :

https://www.youtube.com/watch?v=cf70AKdSBAo

QR1

https://www.youtube.com/watch?v=dIF6Rfk6aiE

QR2

https://www.youtube.com/watch?v=HGzRNcgqnxc

QR3

https://www.youtube.com/watch?v=5csUfKtyJjo

QR4

Je vous prie de mettre sur pied une campagne de sensibilisation : vidéos sur les écrans de la maison communale ; publicité gratuite sur les chaînes publiques RTBF ; affiches dans la commune. Le tout avec les codes QR, afin que les propriétaires de chiens puissent accéder à ces tutoriels le plus facilement possible.

Un chien qui fait régulièrement ses besoins dans le WC familial n’aura pas envie de déféquer sur les trottoirs.

D’avance merci !

Jour de Dieu, jour du Seigneur.

Dans II Pierre 3:12, il y a l’expression « le jour de Dieu », faisant référence à la parousie. Or l’expression typique pour cela est « jour du Seigneur [Jésus] » (I Corinthiens 5:5, II Corinthiens 1:14, I Thessaloniciens 5:2, II Thessaloniciens 2:2, II Pierre 3:10). En d’autres termes, en mettant une synonymie entre ces deux expressions, saint Pierre affirme indirectement la divinité du Christ.

Chant Épiphanie.

En lieu et place du chant crypto-arien Christ when for us you were baptized, j’ai versifié en français le tropaire byzantin de l’Épiphanie, ainsi:

Christ-Dieu, quand tu fus baptisé
Par Jean dans le Jourdain,
Pour nous fut extériorisée
La Trinité soudain.

La voix du Père est descendue
Du ciel pour témoigner
En ta faveur, Seigneur Jésus,
Et Fils te désigner.

Et l’Esprit-Saint, comme un colomb,
A témoigné aussi
Des dires de ton Père au long:
Tu es le oint Messie.

Christ-Dieu, qui t’es manifesté,
Tu as illuminé
Le monde! Gloire et majesté
Pour l’ère interminée!

NB: Pour le masculin de colombe on trouve « coulon », qui est mal orthographié. Si le masculin de longue est long, et non **lon, alors forcément le masculin de colombe est colomb.

Clarum decus ieiunii.

Voici ma traduction-adaptation de l’hymne de carême Clarum decus ieiunii:

Fais voir au monde un jeûne beau:
C’est ton carême, ô Christ-Agneau,
Car en jeûnant, ô Créateur,
Tu l’as institué, Seigneur.

Moïse a vu, ayant jeûné,
Tes face et Loi par toi donnée;
Élie, jeûnant, monta aux cieux
Dans l’air jusqu’à son char de feu.

Par l’abstinence Daniël
Vainquit les lions, et vit le ciel.
Et Jean-Baptiste ainsi devint
Aux noces saintes ton parrain.

Dieu, donne-nous donc d’imiter
Leurs beaux exemples de piété;
Renforce notre jugement;
Réjouis nos âmes constamment.

Accorde-le-nous, Père élu,
Par l’Esprit-Saint et par Jésus:
L’unique Dieu en Trinité,
Régnant pour toute éternité.

Rapinsaiyès walondès soùrdances

Rapinsaiyès walondès soùrdances

Ahessî. Do latein payisant *ADESSARE, « ahessî, dinai del noùrixhon. » Did là, a pît viès l’walon, *aðessî → *ayessî, avoù y forcoriğî e h. On saît qu’AQUA, « aîwe », a dnai ADAQUARE, « abweçnai », et co ESCA, « amonucion », a dnai l’viebe ADESCARE, « noùri. » Adon ESSE, « amonucion », a nnai *ADESSARE. D’ôte pårt, ahessî ni såröve di nole manîre esse li minme mot qui åjhî.

Boč (=bodje). Il est motoit tîxhon, min c’est on vî mot. On l’ritrove eto e lombåd (boč, bóča), romanče (botsch, butschin), et e roùmin (boc, bociu).

bociu

Čawe (tchawe). Din tote li Tåleye, li no del čawe est: čawla (ciaula), did là čóla (ciola), poy čóra (ciora). Did là eto, l’roùmin cióră (cioară). E baskin txori, romanče tgora, ladin zorla. Li mot-brut a stî čaw, et c’est insi qu’il a stî dnai pus long, disqu’å walon.

ciaula

Côre, côrî, côrîre. D’abutude, on pinse qui nosse mot-famile walone est l’minme qui po l’francès coudre, coudrier, et qu’totafwaît veint do latein CORULU-, avoù al meûnse 3 candjmints foû-rîle. I m’shonne pus åjhey do no gayeli po l’bwès (cf. burton koad, walès coed, escotč coille ←*coidle), qu’a passai e latein quome CODRA (nöte bråmintî1), d’eoú eto l’roùmin codru. Li minme mot passe erîlaiymint e walon quome côre, et e francès coudre, et danğrös qui s’prumî sinse a stî « bwès d’boùxhons ».

Čoûlai. Danğrös, c’est l’minme racene qu’el vî irwès golaid, irlandès goil et scotč guil, « plorai. »

Dåbårai. On dit qu’i veint d’on tayon DEALB-, min ça a stî må esplicai disqu’açtôre. Li latein DEALBARE, al ancyinne, ça voùt dîre « disblankî », et e walon ça åröve dinai **dilbai. Minme s’on sopoise on *DEALBARARE, i dinröve e walon **dilbårai. I fåt cmincî avoù l’mot dåbå(r)d, qui n’est qu’on cawtai *dåbe, lu-minme d’on latein *ADALBUS (cf. roùm. dalb, « foirt blank »), qui c’est ALBU-, « blank », avoù l’bečete AD- qui s’etind refoircixhanmint, quome esès lingaetčs gayelis. Adon: *dåbe → dåbår(d) → dåbårai. Po cmincî, dåbårai åröve dit: « blanki on åbe », motoit bein.

Diçt-i. Tot dreût do latein DICIT ILLU. D’ene pårt, ILLU DICIT nos a nai /i ditst/, poy /i di/, vêyanmint qui les tayon ni saipeint prononcî on /tst/ al difein d’on mot. Min qüand c’ére DICIT ILLU, gn a pont yö d’aroke po prononcî /ditsti/, poy /ts/ s’a simpli po toùrnai à /s/. C’est pår quome po ILLU EST ådviè EST ILLU. S’on ni scrît nein est-st i, gn a pont d’raison qu’on scrîjhe dit-st i.

Dierin. On l’saeče foû d’on latein *DERETRINU-, « did padrî ». Sabaye poqüai on taî mot roman! Foû do PRIMU-, les tayons ont fwaît PRIMARIU, d’eoú l’walon prumî. Del minme façon, ons åröve yö ULTIMU-, did là *ULTiMARIU-, poy e walon **oùmî. Poqüai alai qüaîre Sint-Pîre à Rome (oú, purade, *DERETRINU- à Rome)? Quome ons a e gayeli scoč et irlandès deireadh, deireannach, « dierin », on poùt pinsai qui les tayons gayelis, å-z-aprinde li latein, ont pus rade ritnou des mots qui rshonneint à çou qu’i conoxheint değa.

Gade et gayet. I n’såröve vini do flamind geit, paçqui ça nos åröve dinai ene longue voyale: **gaîte, et minme s’on somğröve a on vî tîxhon *gaet, si rsultat e walon seröve *gåte. On trove noss mot din cåsu tots les ôtes romans lingaetčs: ladin gata, catalan et occitan gat, pîmontès våtså et gas, arpitan gas, romanče ghiza, roumin ghiţ, gâţ. Les fômes avoù -t- e ladin et occitan/catalan, quome e walon, dimandnut on dobe -tt- din l’mot d’åcmince. Din bråmint di ces lingaetčs, li mot est foirt avant on trocrece2, poy on mierğintrece3, et on saît qui l’sistinme trocrece/mierğintrece est gayeli. Di puss, li pîmontès v- s’esplike sölmint på gayeli (wayimants4 g↔gw↔w). Quome ons a değa li latein HÆDUS et l’vî tîxhon *gaits, li prof. Marko Matasović pinse à on vî induropyin *ghaydo, et i somğe qui ça åröve yö des ptits e vî gayeli eto. Adon, po les romans lingaetčs, li mot d’åcmincî åreöve sitî *gadda, *gatta. Did là, *gwattia trocrece2, *gattiu mierğintrece3, po aweû ghiza, ghiţ, gas, våtså. Po fini, *gadietu, *gadittu, po aveûr noss gayet e walon. Çti-ci, si prumî sinse a stî « ğonne d’ene biesse », poy « toi, torea. »

Gairi (guèri).F C’est pår li minme qu’el roumin grăi, « gairî, cåsai, dvisai » ; walès gair, geiriau, « mot, parole » ; burton ger, gerioù et gerig, « mot, parole », gouryezhoù, « ğåsai » ; gayeli scoč graitinn, « tot djhant », raite (← *graite), « mot, parole. » C’est on mot di sponte (vî vî gayeli *garyos, « mot, parole »). I gn a ni friss ni frass inte noss walon gairî/guèrî et l’francès guerroyer, quome po cåsai d’ene “guere di paroles”, sapinse les motîs, sins dğa pinsai qu’e walon guere est on vî noûmot. Ni roviam nein qui les viebes do vî latein LOQUERE et FARI n’ont nein vicai lontimp assaits po avni o tårdou latein ; fåte di mea, les romans lingaetčs ont eritai des dlaîreces viebes : CAUSARE, *DIVISARE, FABULARE, NARRARE, PARABOLARE, *PLACITARE, *VERBARE. Adon ons etind mea doúveint qu’les mots gayelis ni s’ont nein pierdou. Noss mot gayeli est racoúsinåve, divin les induropîs, avoù l’graîk γῆρυς, « vuze », avoù l’latein GARRIRE, « čîptai, ğaivlai », avoù l’inglès care, « s’amayi aprep » etč. Po l’g- walon qui n’si fwaît nein todi ğ-, sonğîts à gaeye (lat. GALLA), glene (lat. GALLINA), gave (gay. *gaba) etč.

Gnot. Do gålwès gnotos, « efant ». Li rsultat a stî pus tård *gnoðu, poy gno. Li -t al difein veint d’on erîlaetč pa shonnance avoù pot, sot, mot, tot etč., min ça såröve vini minme d’on feumrin *gnote, quome po yöte, ashîte etč. Li prumî sinse a stî « pitit efant. »

Laeče (laetche), do latein *LACCA, bråmintî d’*LACCU-, racompris quome on feumrin (ça arive tofér). Li vraiy mot latein est LACU-, avoù on sö C, min l’graîk λάκκος ind a dös. On saît qu’i gn a bråmint des mots graîks qu’ont passai e latein payisant, et did là esès romans lingaetčs. Enaîwî på graîk λάκκος, li latein LACU- a yö åjhî à toùrnai à *LACCU-. Ça esplicröve mea li francès lac eto, qui les motîs volnut saečî on côp foû dl enaîwaetč do latein d’Eglîjhe, ôte côp foû dl occitan, ôte côp foû d’on acmaxhaetč avoù LAQUEUS, « laxhe ».

Roùfion. On l’ritrove co e spagnol, rufián, minme sinse qu’e walon, min avoù ene ôte cawete. Ça såröve aweû vnou do latein RUFU-, « ross, roğe di čveas. » Po l’candjmint d’sinse, c’est quome li quebecwès blonde, « mayon » (sins impôrtance del colör des čveas). Il est cåsu sör qu’el mot ouxhe passai e walon pal voye do spagnol; ôtrumint li F ni s’åröve nein wårdai.

Schlinče (hintche, sclintche).DU On trove ci mot-là pattavå l’Bîjhe dil Italeye, foirt avant åtoû d’Vinîjhe: stanka, steanka, sanka, štanka, θanka, čanka, čampa, tsanka, štäynca:

schlince

Did là eto, e roùmin stângă. Li mot, on l’ritrove eto e vî almand, min pus simpe: tenncke, tencke.T

tenck

Li prumî pas, c’est on s- qui s’a rağoùtai å mot tenk; ça fwaît qui di tenk- ons a yö stenk-. Aprep, on L s’a stičî ådvin eto: stlenk-. Po fini, ça s’a fwaît sclenk- (cf. latein VETLUS qui s’a fwaît VECLUS).

Si, « et ».SI On saipe qui ça veint do latein SIC. Min doúveint? Paç’qui SIC a stî pris po esse li minme saqüai qu’el mot gayeli po « et », cf. burton et coirnowalès ha (ancyinnmint *cha), irlandès is. Cf. eto l’roumain şi, d’eoú l’ongrès és et is, qui c’est pår li minme.

Taîce! est on cmandös, et i veint tot dreût do cmandös latein TACE! Al indicatif, li pronoçaetč /te/ s’a wårdai insi, à pårti di EGO TACO. Din l’comandös taîjhe-tu, gn a yö padrî l’latein TACE TU (po TACE TE), prononcî quome on sö mot; din on prumî timp, li prumî E a stî prononcî: adon /’tadzətu/, poy pus tård li /dz/ s’a ramóyî, et infein li /ə/ a stî moùgnî foû.

Valet ni såröve vni d’on *VASSALETU- *VASSALITTU-, vêyanmint qu’on sfwaît mot nos åröve dinai **våleû (**vålwè), **vålet. Purade, c’est l’mot gayeli po « valet », avou ene cawete, cf. burton bouilh, sicotč balach; lombård voi, büllu, büllo, balent; roumanche bouet, bouat, roùmin băiet, băiat; inglès boy.

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1 Fr. neutre pluriel.

2 Fr. collectif.

3 Fr. singulatif.

4 Fr. mutations, consonnes mutantes.

F Inri Forir, « … li ton dè guèri avou lès grandès djins » (Notule).

DU Ciste idaiye-ci mi veint foû do prof. Dan Ungureanu.

T Qüairîts so Google: « rechten » « tencken », « tenncke », « tenncken » etč. L’imåğe di lîve veint did ci.

SI Quome din: « Ele moùgne si beût-ele », fr. elle mange et boit.