Saint Augustin.

En la fête de saint Augustin, je ne sais m’abstenir d’écrire un petit article à propos de lui.

C’est un personnage que je kiffe pour sa théologie, mais dont j’abhorre la vie personnelle.

Le type, né d’une mère chrétienne – sainte Monique – et d’un père païen, a vécu non pas tellement dans la débauche, loin de là! Il a vécu des années avec une femme, sans s’être marié avec. Ensemble ils ont eu un fils, Adéodat. Lorsqu’il s’est converti, Augustin a jeté sa compagne à la porte, pratiquement comme un chien, et puis il a fait semblant d’avoir toujours été un célibataire. Un célibataire pécheur, mais un célibataire quand même. Dans ses Confessions, il parle d’elle si peu, et en donne même pas le nom. Quant à elle, elle a dit qu’elle n’amerait jamais un autre homme, et il paraît qu’elle n’a jamais eu d’autre homme après Augustin. Malheureusement, il y en a beaucoup de nos jours qui font la même chose qu’Augustin! Et là, je ne peux qu’abhorrer une telle conception de la morale et du mariage. À mes yeux, Augustin n’est qu’un mari totalement irresponsable, plus immoral après sa conversion qu’avant celle-ci.

Mais concernant la théologie, je suis, moi aussi, un adversaire des pélagiens et des sémipélagiens, comme saint Augustin. Lorsque je serai vieux, j’espère trouver le temps de traduire le livre Augustinus, de Cornelis Jansen (Cornelii Iansenii, Episcopi Yprensis, Augustinus, seu doctrina sancti Augustini de humanæ naturæ sanitate, ægritudine, medicina, adversus Pelagianos et Massilienses, Louvain 1640).

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