See whose glory (Christ whose glory fills the skies)

Il y a quelques semaines, j’ai traduit-adapté en français ce chant. En voici le résultat:

Christ, ta gloire emplit les cieux,
Christ, lumière unique, vraie,
Soleil de justice, ô Dieu,
Lève-toi et viens plus près,
Dissipe en nos cœurs la nuit,
Astre du matin, reluis !

Le matin n’a pas de joie
Si tu n’y es pas présent ;
Fade est la journée sans toi.
Fais miséricorde aux gens.
Nos cœurs seront éclairés
Par ta lumière incréée.

Christ, d’en haut visite-nous,
Chasse fautes et douleurs,
Et par ta clarté dénoue
L’incroyance et les erreurs ;
Fais-toi voir et imiter
Jusques dans l’éternité.

Rock of ages

Voici ma traduction-adaptation du chant Rock of ages:

Vieux Rocher, fendu pour nous,
Cache-nous et nous absous!
Que ton sang et l’eau sortis
De ton flanc nous purifient
Du péché, des buts ratés,
De la culpabilité.

Nos efforts ne sauraient pas
Te payer notre rachat,
Ni nos larmes de regret,
Ni les œuvres qu’on ferait;
Seulement ta grâce sait
Nous sauver de nos méfaits.

Les mains vides, à ta croix
Nous nous accrochons, Christ-Roi;
Sales, assoiffés et nus,
Lave-nous en continu;
Blancs habits faits-nous porter:
Robes d’immortalité.

Quand nous fermerons les yeux
Devant toi, Christ notre Dieu,
Ici-bas nous endormant
Pour aller au jugement,
Vieux Rocher, fendu pour nous,
Cache-nous et nous absous!

All things bright and beautiful

Voici ma traduction-adaptation en français du chant All things bright and beautiful:

Refrain:
Tout ce qu’au monde est joli,
Très sage et merveilleux,
Lumineux, grand ou petit,
Fut fait par toi, ô Dieu.

1. Tu fis des fleurs très belles,
Couvertes de couleurs,
Les passereaux aux ailes
Dorées comme des fleurs.

2. Tu fis des gens de lettres
Et des agriculteurs,
De bons laïcs, des prêtres,
Chacun à la hauteur.

3. Tu fis monts et rivières,
Le crépuscule au soir;
L’aurore de lumière,
Tôt, pour nous émouvoir.

4. Tu fis l’hiver de glace,
Le chaud soleil d’été,
Les vents qui se déplacent,
Les fruits à récolter.

5. Tu fis les rocs de marbre,
Les joncs dans l’eau des prés,
Les bois pleins de verts arbres,
La brousse des contrés.

6. Tu fis nos yeux, nos langues,
Pour voir que tu as fait
Tout bien, et qu’on harangue
Ton beau travail parfait.

Crown him with many crowns.

J’ai fait une traduction-adaptation du chant anglais Crown him with many crowns:

Roi, tu es couronné
Sur le trône, ô agneau!
Des cieux les chants ont résonné,
En bruit de grosses eaux.
Christ, tu es mort pour nous,
Tu es ressuscité;
Fais que nos âmes, Dieu, te louent
Pour toute éternité!

Dieu, tu es couronné,
Seigneur du renouveau;
Pour nous, tu t’étais rançonné,
Triomphant du tombeau.
Tu en as ressurgi,
Ayant foulé la mort.
Gloire à toi! L’éternelle vie
Nous est donnée d’abord.

Christ, tu es couronné!
Tes mains et ton côté,
Tu nous les montres poinçonnés,
Glorifiés en beauté!
Les anges dans les cieux
S’en trouvent excédés;
Ils penchent vers le bas leurs yeux,
Afin d’y regarder.

Fort, tu es couronné,
Dieu de l’espace-temps
Et Créateur qui, incarné,
As terrassé Satan.
Réjouis-toi, Rédempteur,
Qui nous as assainis!
Louange à toi dans les hauteurs,
Jusques à l’infini!

Tyrannie et harcèlement dans les Églises.

Je lis un témoignage intéressant récent d’un prêtre qui, avec sa femme et leurs trois enfants dont un autiste, ont été tyrannisés par un autre prêtre. Je constate que les bourreaux réduisent au silence leur victime; la réduction au silence et l’un des armes les plus puissants des tyrans.

Dans un article d’il y a cinq ans, intitulé « 10 indices que votre église vous tyrannise », l’auteure énumère:
1. On vous dit que tout est de votre faute.
2. On vous cache des choses.
3. On critique vos points faibles.
4. On vous menace.
5. On vous humilie et l’on vous culpabilise.
6. On dresse les gens les uns contre les autres.
7. On ne vous valorise pas, et l’on dédaigne vos idées.
8. On vous exclue.
9. On vous manipule.
10. On vous intimide.

Dans un article plus ancien encore, un autre auteur identifie neuf traits des tyrans dans les églises.

Un autre auteur dit cinq vérités sur les tyrans d’église:
1. Lorsque les tyrans reçoivent du pouvoir dans l’église, c’est que l’église est déjà malade.
2. Les tyrans laissent des victimes et des blessures derrière eux.
3. Les tyrans chassent empêchent la présence d’un clergé bon.
4. À cause des tyrans, le bon clergé travaille dans la peur.
5. Les saintes écritures nous parlent du « fruit de l’Esprit », à savoir: l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi; les tyrans produisent juste l’opposé: les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions etc.

Stephen Parson dit que les personnes saines s’aiment elles-même assez, et ont obtenu la gratification nécessaire de leur entourage, tandis que le tyran a un problème d’égo, et cherche à tyranniser les autres pour obtenir des épisodes de pouvoir, et comme ce pouvoir est insatiable, il recommencera avec d’autres personnes.

Trois articles de Sam Riveira ont retenu mon attention:
I. Je déteste les tyrans dans l’Église;
II. 13 raisons pour lesquelles j’ai renoncé à l’église institutionnelle;
III. 14 raisons pour lesquelles je ne suis jamais retourné à l’église institutionnelle.
Même si je ne suis pas entièrement d’accord avec les conclusions de Sam Riveira (car l’Église est l’Eucharistie), je trouve qu’il n’a pas tort dans son argumentation.

Bible, Tradition et éthique.

Je suis dégoûté de la façon dont certains chrétiens font appel à la Tradition de l’Église – y comprises la Bible et l’histoire – pour défendre des positions rétrogrades. Il y a quelques mois, j’ai trouvé un bref et très bel article sur la toile (ici), qui parle de l’esclavage et le christianisme. En conclusion, la chrétienté, depuis ses origines et jusqu’aux temps modernes, a prôné et pratiqué l’esclavage. Comment lui faire encore confiance?

Personnellement, je crois que les règles et les principes sont des choses différentes. D’une part, les principes se retrouvent bel et bien dans la Tradition de l’Église, tout comme ailleurs chez les humains, et ces principes sont souvent épaulés par la science. Mais les règles, elles, sont parfois à l’opposé les principes. Du coup, elles doivent être réformées.

Renouvellement des langues…

Comme beaucoup le savent, le suis de ceux qui se battent pour la survie et la prospérité des langues. En ces temps, où l’existence de pratiquement toutes les langues est menacée par l’anglais (et où la globichisation de l’anglais menace jusqu’à l’anglais même), je trouve utile de regarder vers l’histoire de la survie de certaines langues par le passé.

En premier lieu, voici un récit succinct du renouvellement de la langue hongroise au XIXème siècle. Le moteur de ce renouvellement a été François Kazinczy, mais beaucoup de ses amis l’ont suivi par la littérature et ultérieurement dans la presse.

Je trouve tragicomique un article de Titu Maiorescu, sur les néologismes en roumain. L’auteur énonce des principes très sains, mais dans son article il ne les emploie pas. Cela a amené la soi-disant « langue roumaine littéraire » à n’être aujourd’hui rien d’autre qu’un idiome semi-artificiel.

Dans un article sur la mort des langues (ici), on apprend qu’une langue s’éteint tous les quinze jours.

Holiday Suites

La fin de semaine passée, mon Nicolas et moi avons été trois jours à la côte, plus précisément à Westende. Tout d’abord, avant de partir, nous avons voulu réserver notre séjour. En regardant sur le site de Booking, nous avons comparé les prix des différents établissements de la côte. Un semblait avoir un prix raisonnable pour le confort recherché (appartement avec cuisine): Holiday Suites de Westende. Sur la carte, on voyait d’autres logements plus chers à proximité.

Or, une fois que nous avons réservé et payé (non modifiable, non remboursable), nous nous sommes rendu compte que Holiday Suites mettait les essuies en option, 8 euros par personne! En réalité, si je puis dire, c’est comme si la résa coûtait 16 euros de plus, mais en faussant le prix ils ont faussé la concurrence!

Arrivés sur place, nous avons vu que la chambre n’avait rien d’une « suite »! Il s’agissait, en réalité, d’une chambre d’hôtel standard, avec salle de bains, avec aussi un coin cuisine juste en face de la salle de bain. Les draps avaient des taches de sang séché. Les matelas étaient du mousse avec un film plastique scellé autour. L’armoire de la chambre était remplie de brol de nettoyage. Il n’y avait pas de placard où ranger la nourriture. Ils nous demandaient de trier les déchets, et les mettre dans des containers extérieurs; or il n’y avait pas de sac PMC, pas de container PMC, ni pour le papier d’ailleurs. Comme si l’espace n’était pas assez réduit, il y avait des vases de « décoration » éparpillés sur un maximum de surfaces.

La réception de l’hôtel est « digitale », euphémisme pour vous dire qu’il n’y a jamais personne à la réception. Si l’établissement avait été enregistré comme hôtel (c’est-à-dire en tant que tel), il n’aurait même pas eu droit à trois étoiles (car absence de réception, et absence de téléphone), mais ç’aurait été juste un hôtel de deux étoiles.

Or les propriétaires ne l’ont pas déclaré hôtel, sinon immeuble à appartements. Donc, même si nous avons logé dans un hôtel en toute règle (avec femmes et hommes de chambre), légalement nous avons juste loué un « appartement » dans un immeuble à appartements.

Hymne sicule.

Il y a à présent une controverse liée à l’hymne sicule en Transylvanie. De ce fait, Dieu aidant, j’ai fait une traduction-adaptation poétique de l’hymne sicule depuis le hongrois vers le roumain.

D’abord en système orthographique plus ou moins phonétique, à la bucarestoise:

Cine şti unde, unde ne-a împinge
Soarta, pă drumu’ rău şi-ntunecat?
Mînă-ţi poporu’ săcuiesc, şi-nvinge,
Mă Ciobănaş, prunc mândru de-mpărat!

S’o ros săcuii ca ţîcleu-n mare,
Tălniţi de cei ce să bat fără rost,
Da’ ne-o lodit, ioai, valu’ cel mai tare.
Uă, Doamne, nu lăsa Ardealu’ nost!

Săcuii-s fruntea între ungurime;
Şohan nu ni s’a rumpe sufletu’:
Îi hi săcui, şi de nu te-a şti nime,
Oriunde pă Pămînt te-ai naşte tu.

Ni-i plin trecutu’ de vremile-amară,
Prinşi de ostraci, de turci şi de tătari.
În ţara noastă săcuiască, iară,
Merém acasă, fericiţi şi tari!

Rugămu-te, Măicuţă sfîntă, dară,
Scapă norodu’ de răniţi şi rari!
În ţara noastă săcuiască, iară,
Merém acasă, fericiţi şi tari!

Cine şti unde ne-a mai duce doru’,
Păstă hotar, păstă mare umblaţi.
Hai, craiu’ nost: te-aşteaptă tăt cioporu’,
Neam de săcui, în Munţîî cei Cărpaţi.

Noa, prinsu-l-o pă hăuş în Sighişoara;
Săcuieni-Ciuc îi jele-n lung şi-n lat;
Streinii ţi-o furat tătă comoara,
Da’ pruncii n’au nici pită de mâncat.

Sute de ani de la Ciobanu-ncoace,
Răbdat-o mult poporu’ săcuiesc;
Streinii, ioai, da’ nici nu-i lasă-n pace,
Că nici acasă nu să hodinesc.

S’o ros săcuii…

Écoutez l’original ici.

Partition ici.

Comment Dr Quinn a changé ma vie.

Il y a deux jours, je me suis rendu compte de l’impact que la série télévisée Dr Quinn, femme médecin, a eu sur ma vie.

J’étais un enfant lorsque cette série a commencé à être diffusée à la télé. Je crois que « Docteur Quinn » est l’un des éléments qui ont forgé en moi le désir d’adopter des fil‧le‧s.

De plus, enfant, ce film m’a sensibilisé aux préjugés subis par les femmes. Plus tard, lorsque j’ai réussi à m’accepter comme gai, je suppose que c’est à nouveau ce film qui, sans que j’en fusse conscient, m’a mené sur le chemin de l’affirmation.

Je vois qu’il y a sur la toile d’autres personnes dont cette série a changé la vie.