Comme beaucoup le savent, le suis de ceux qui se battent pour la survie et la prospérité des langues. En ces temps, où l’existence de pratiquement toutes les langues est menacée par l’anglais (et où la globichisation de l’anglais menace jusqu’à l’anglais même), je trouve utile de regarder vers l’histoire de la survie de certaines langues par le passé.

En premier lieu, voici un récit succinct du renouvellement de la langue hongroise au XIXème siècle. Le moteur de ce renouvellement a été François Kazinczy, mais beaucoup de ses amis l’ont suivi par la littérature et ultérieurement dans la presse.

Je trouve tragicomique un article de Titu Maiorescu, sur les néologismes en roumain. L’auteur énonce des principes très sains, mais dans son article il ne les emploie pas. Cela a amené la soi-disant « langue roumaine littéraire » à n’être aujourd’hui rien d’autre qu’un idiome semi-artificiel.

Dans un article sur la mort des langues (ici), on apprend qu’une langue s’éteint tous les quinze jours.

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