Il y a une semaine, j’ai eu une expérience, que je voudrais vous partager.
Une personne venait de décéder. Croyante et pratiquante, elle est décédée prématurément à l’âge de seulement 50 ans. Dans le diocèse catholique-romain auquel elle appartenait, l’évêché a décidé que tous les enterrements de feraient sans prêtre. La famille voulait quand même un prêtre, de notre part.
J’ai trouvé un prêtre âgé pour aller aux funérailles. Dimanche passé, avec la famille de la décédée, à travers quelques coups de fil et une longue discussion sur Skype, nous avons préparé les funérailles.
Mais la veille de l’enterrement, mon prêtre avait des soucis de santé. Mes autres amis prêtres n’étaient pas disponibles pour aller présider ces funérailles en semaine, alors qu’ils ont, pour la plupart, des jobs séculiers.
Donc je me suis retrouvé sans prêtre pour le lendemain matin. Qu’allais-je faire?
J’ai téléphoné à un prêtre anglican que je connais, même s’il n’est guère sympathique. Je me suis dit que, face à une telle circonstance et malgré sa paresse de caractère, il irait célébrer les funérailles. Le gars en question était tout à fait libre le lendemain (il a un traitement de l’état, pour le peu de travail qu’il fait). Mais lui et sa femme n’ont tout simplement pas voulu se mouiller. Ils considéraient que ce n’était pas leur affaire! Je n’ai jamais vu autant de cynisme chez un prêtre, depuis que je suis en Belgique.
Pour finir, j’ai téléphoné à un autre prêtre anglican, qui vit petitement et qui n’a pas eu la vie facile. Dès que j’ai dit mon prénom, il m’a reconnu tout de suite. Il m’a dit qu’il avait une réunion le lendemain, mais qu’il chargerait son épitrope (churchwarden) de s’occuper de la réunion. Je lui ai demandé si ça ne le déranger pas. Il m’a répondu: This is mission. («C’est ça, la mission.») Et, malgré qu’il baragouine à peine le français, il a célébré les funérailles, et la famille a apprécié.
Je venais d’avoir affaire à un prêtre héros.
Heureusement qu’il y a des héros de nos jours, dans plusieurs domaines d’activité!
Quant au cynique, je n’ai pas assez de mots pour exprimer mon amertume à son égard. Ce gars est payé par le ministère de la justice, pour s’occuper de sa paroisse. Il est vrai que la défunte en question n’était pas membre de sa paroisse. Mais si, pour l’argent qu’il reçoit, il ne sait même pas s’occuper en-dehors de ses obligation, il devrait également refuser le traitement de l’état, car d’autres, pour le même salaire, bossent dix fois plus.
Et, devant Dieu, je ne sais pas comment il peut avoir la conscience tranquille. Lors des vœux d’ordination, on s’engage de prendre soin de troupeau de Dieu, pas seulement des quelques ouailles qu’on se fait attribuer nominalement. On est prêtre pour l’Église où qu’elle soit.
Les lecteurs et lectrices de ce blogue se rappellent peut-être comment, lors de certaines affaires, j’ai critiqué, entre autres David Gushee. Il s’agit de l’éthiciste de renom qui est considéré comme étant le standard dans les Églises néo-protestantes américaines.
Je vous présente ici ma traduction-adaptation du chant «Lo! he comes with clouds descending» ou «Lo! he cometh, countless trumpets». J’ai utilisé le texte original de John Cennick (1752), ainsi que l’adaptation de Charles Wesley (1758) et Martin Madan (1760), et j’y ai ajouté une doxologie finale.










Un livre vient d’apparaître. Je vous transmets également le contenu du mail qui me l’a annoncé. Je devrais peut-être offrir ce livre à
Dans les pays francophones, on a beaucoup parlé – même de trop – du synode catho-romain qui n’a rien produit de positif.
Étant donné que mon mari bien-aimé n’est pas à la maison, j’ai décidé de surfer. Sur le féminisme chrétien.
D’un point de vue liturgique, hier c’était la fête de tous les saints; le 2 novembre étant un dimanche, le jour des défunts n’est pas commémoré aujourd’hui, mais transféré à demain; mais, étant donné que demain nous avons la fête de saint Hubert, la commémoraison des défunts sera juste une mémoire, accrochée à la fête de demain. Bon. Ça, c’est la théorie. Car la plupart des paroisses fêtent les défunts aujourd’hui, même si c’est un dimanche.