Dans le rite byzantin, le 14 mars, c’est la fête de saint Benoît. Dans le calendrier occidental, elle tombe le 21 mars. Le 12, c’était la fête de saint Grégoire le Grand. Puisque les fêtes de ces deux saints tombent en carême, elles restent des fêtes mineures, et l’on fête avec plus de solennité la translation de saint Benoît le 11 juillet, et le sacre épiscopal de saint Grégoire le 3 septembre.
Lorsque j’étais séminariste dans l’Église orthodoxe, j’avais une grande dévotion envers saint Benoît. Sans doute, pour sa modération, comparée à l’excès de zèle des moines orientaux. Sa modération et l’exigence de l’étude chez les moines. Tous les ans, j’avais l’habitude de chanter ses matines du 14 mars. À plusieurs reprises j’ai participé, dans des monastères, à la messe des présanctifiés le jour de sa fête (soir le soir du 13, soit le soir du 14).
À l’époque, mes camarades séminaristes me considéraient trop occidental. Aujourd’hui, beaucoup me considèrent trop oriental. Moi-même, je crois que la Tradition n’est qu’une, même si elle peut s’exprimer dans de différentes formes. Ici, en Occident, je sens le devoir d’être occidental, en m’encadrant dans la continuité des centaines de générations de Belges qui nous ont précédés, depuis que l’Évangile est arrivé ici jusqu’à nos jours. De ce fait, pour moi, la communion des saints signifie l’expression de la foi à leur manière. Néanmoins, parfois je me réjouis de pouvoir me trouver, en touriste, dans des oasis orientales en Occident. Dans pareils cas, je sens être un Oriental encore plus authentique que ceux qui ont adopté tardivement le rite byzantin et qui auront toujours quelque chose de trop non-oriental en eux.
Je pense que les Occidentaux doivent témoigner des idées progressistes devant les Orientaux, tout comme les Orientaux doivent aider les Occidentaux à ne pas perdre leur propre héritage.
Ci-contre: l’icône de saint Benoît, sur l’iconostase de l’église byzantine du Monastère de Chevetogne.










Dans une grande paroisse, avec un prêtre payé par le ministère de la justice, il y a moyen de faire mieux. Puisque le prêtre ne doit pas s’occuper à gagner sa propre subsistance, il a le temps de s’occuper d’une pastorale directe. Visiter ou appeler des paroissiens malades et à la retraite peut être une priorité. Grâce à des laïcs bénévoles, la paperasse peut être réduite. Être le pouvoir organisateur des écoles, ça, c’est pas le truc le plus koel à gérer. Mais la vie sacramentelle ne devrait pas y manquer. Le curé subventionné pourrait passer une demi-heure par jour dans la ‘‘chapelle à confesse’’ avant la Messe. Deux offices liturgiques par jour ne serait pas de trop, afin que les paroissiens puissent s’y rendre, une fois ou l’autre, s’ils en ont envie. Par contre, les réunions interminables le soir pourraient être réduites, et le curé devrait être exempt de tels supplices. Souvent ceux et celles qui adorent ce genre de réunions sont des célibataires/divorcés/veufs qui s’em****ent chez eux, et ont envie de faire club le soir.
Dans les saintes écritures, on trouve, comme comparaison, le mariage hétérosexuel, pour parler de la relation entre Dieu et son peuple: entre Yahvé et Israël dans l’Ancien Testament, ou entre le Christ et son Église dans le Nouveau Testament.
À cette occasion, je voudrais réfléchir avec vous, à nouveau et d’une nouvelle manière, sur l’histoire entourant le fameux passage du Lévitique 11:22. Au début de mon cheminement vers l’auto-acceptation, je ne remettais pas en cause les traductions habituelles de ce verset. Je pensais, tout simplement, qu’il entrait dans le même sac que les autres prescriptions dont on ne devait pas tenir compte aujourd’hui. Par exemple, l’Ancien Testament tout entier est plein de condamnations envers ceux qui travaillent le samedi et/ou mangent du porc, et la plupart des chrétiens considèrent, à raison ou à tort, que ces choses de l’Ancien Testament ne sont plus valables dans le Nouveau, aussi essentielles et capitales qu’elles puissent être.
