Attitude.

Quelle est l’attitude des gens, en public, aux États-Unis, face aux familles homoparentales et aux couples gais?

Ici et il y a deux reportages avec caméra cachée.

Il faudrait faire ça en Belgique aussi.

Toxique.

Ça fwait 1 anêye ki dji n’ a pupont d’ ovraedje. Et ç’ n’ est nén mi les cåzes.

Foû des troes ôtes camas k’ dj’ a-st avou, deus ôtes ont yeu l’ minme planete ki mi; onk a rexhou tot seu.

Et l’ djin ki c’ est les cåzes est todi la, aschouwêye.

Deux mâles, même couche.

Vous savez peut-être que le 24 février, le président de l’Ouganda a enfoncé le clou encore plus profondément dans ses lois homophobes. Pour la première fois, non seulement les gais, mais maintenant les lesbiennes deviennent des hors-la-loi. En réponse à cela, Mgr Desmond Tutu d’Afrique de Sud a critiqué ces lois homophobes, en les comparant au nazisme et à l’apartheid. Et je lui donne raison.

À cette occasion, je voudrais réfléchir avec vous, à nouveau et d’une nouvelle manière, sur l’histoire entourant le fameux passage du Lévitique 11:22. Au début de mon cheminement vers l’auto-acceptation, je ne remettais pas en cause les traductions habituelles de ce verset. Je pensais, tout simplement, qu’il entrait dans le même sac que les autres prescriptions dont on ne devait pas tenir compte aujourd’hui. Par exemple, l’Ancien Testament tout entier est plein de condamnations envers ceux qui travaillent le samedi et/ou mangent du porc, et la plupart des chrétiens considèrent, à raison ou à tort, que ces choses de l’Ancien Testament ne sont plus valables dans le Nouveau, aussi essentielles et capitales qu’elles puissent être.

Mais le fondamentalistes, tout en mangeant du porc et en bossant le samedi, et tout en foulant aux pieds tout un chacun des versets du Lévitique, sont d’avis que seul celui-ci serait encore d’application. Pour justifier leur position, ils affirment que le mot ἀρσενοκοῖται dans le Nouveau Testament ne serait rien d’autre qu’une réitération du Lévitique 18:22. Dans ce cas, on devrait voir ce que ce verset-là dit vraiment.

Lorsque j’ai lu le Lévitique dans la traduction de Chouraqui, j’ai découvert que ce verset du Lévitique ne parle même pas des relations homosexuelles. Voici la traduction de Chouraqui: «Avec un mâle, tu ne coucheras pas à coucherie de femme. C’est une abomination.»Du peu d’hébreu que je connais, je comprends que «משׁכבי אשׁה» signifie «les lits d’une femme». Je regarde le texte grec des Septante (car le Nouveau Testament cite l’Ancien dans la version grecque des Septante), ce qui donne: «Kαὶ μετὰ ἄρσενος οὐ κοιμηθήσῃ κοίτην γυναικός». En français, ça donne: «Et avec un mâle tu ne coucheras pas dans le lit d’une femme.» C’est quoi, l’histoire de deux mâles sur une même couche de femme dans la Bible?

Pendant longtemps, j’ai pensé qu’il s’agissait des partouzes. Toutefois, souvent, les prescriptions du Lévitique font référence à des événements antérieurs (ou postérieurs) dans la Bible. Et en voici un:

«Pendant qu’Israël habitait cette contrée, Ruben alla coucher (וישׁכב, εκοιμήθη) avec Bilha, concubine de son père. Et Israël l’apprit. […] Ruben, toi, mon premier-né…, impétueux comme les eaux, tu n’auras pas la prééminence! Car tu es monté sur le lit (משׁכבי, κοίτην) de ton père, tu as souillé ma couche (יצועי, στρωμνήν) en y montant.» (Genèse 35:22, 49:4)

Voilà, donc, l’explication du truc! Ruben est allé sur la couche d’une même femme que son père, l’esclave sexuelle de celui-là. C’est ainsi que deux mâles se sont retrouvés sur le lit d’une femme. Pas en partouze, mais en alternance. (Et, de surcroît, et Jacob et Ruben l’ont violée.)

Bernard le SDF.

Connaissez-vous Bernard, le SDF?

Nous venons d’adresser une lettre aux autorités, mais je crains que ça n’aide pas trop.

Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs,

Nous souhaitons attirer votre attention sur la situation très urgente de Bernard, ce sans-abri qui agonise depuis quelques jours sous une tente sur l’avenue des Combattants à Namur.

Bernard refuse toute aide […]

Depuis plusieurs jours, Bernard ne bouge plus. Aujourd’hui nous avons parlé avec lui […] Sa voix était très faible. Il nous semble incapable de se mouvoir. […]

Nous avons téléphoné au 100, mais ils nous ont fait savoir qu’ils ne pouvaient pas obliger quelqu’un à monter dans une ambulance, s’il ne le voulait pas. Nous avons également téléphoné au Centre de Prévention du Suicide, où un répondeur nous a dit qu’ils ne pouvaient pas nous répondre pour le moment.

D’après ce que nous avons compris, Bernard a été hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois et, après chaque hospitalisation, il s’est retrouvé à nouveau à la rue.

Il est évidemment inacceptable de laisser un homme lentement mourir dans la rue, sous nos yeux, sans agir. Que Bernard refuse toute aide dans son agonie est qualifiable de suicide. Nous sommes convaincus que son état de détresse mentale ne lui permet plus d’être responsable de lui-même et qu’une action d’aide s’impose.

Par ce courrier, nous vous implorons de lui venir rapidement en aide. […]

Actibel.

Comme vous pouvez le constater, Actibel a construit un ‘‘centre d’affaires’’ à Belgrade-lez-Flawinne. Plusieurs société publiques paient la location des bureaux à Actibel. Alors que la Poste a un soi-disant ‘‘bpost real estate’’, l’argent public est gaspillé et offert en cadeau à une société privée.

D’autres sociétés qui donnent l’argent public à Actibel:

° le service public économie;

° l’Institut wallon de l’évaluation de la prospective et de la statistique;

° la Commission wallonne pour l’Énergie;

° le service public fédéral sécurité sociale;

° Aidants proches;

° l’Église athéiste.

Solomon Northup.

Hier soir, Nicolas et moi avons été au cinéma pour regarder le film 12 ans d’esclavage. Il s’agit d’une mise en scène de l’autobiographie de Solomon Northup.

C’est le film biographique le plus poignant que j’ai vu depuis deux ou trois ans.

La Bible est omniprésente à côté de la torture. Cela permet de faire un état de l’utilisation perverse de la Bible, comme moyen d’oppression.

La bande-annonce du film: ici.

Fisher-Paulson.

Je voudrais vous parler de la famille Fisher-Paulson, une famille homoparentale chrétienne.

Les deux hommes américains, Kevin et Brian, sont d’abord devenus parents d’accueil. Ils ont eu des triplets, nés prématurément, d’une mère schizophrénique. La première année de parentage a été difficile pour eux, d’autant plus que l’un des triplets a dû subit des interventions chirurgicales.

Voilà qu’après cette première année, une assistante sociale, sans expérience aucune, décide d’enlever la fratrie: «L’amour de deux hommes ne peut jamais compenser l’amour d’une femme.» Malgré que la mère biologique n’était pas en état de recevoir la fratrie, cela s’est fait, tout simplement à cause de l’assistante sociale homophobe. La suite, c’est que la mère biologique n’a pas pu prendre soin des triplets, et ceux-ci ont été placés dans un centre de placement, plutôt que de les laisser adopter par les Fisher-Paulson.

Pour finir, les deux pères ont pu accueillir en tant que famille d’accueil deux autres enfants, que voici dans la photo, et les ont adoptés.

J’espère qu’un jour les triplets seront curieux assez que pour retrouver les hommes qui les ont élevés la première année de leur vie, et que cette assistante sociale trouvera un job plus adapté à son profil.

Pour plus de détails, en anglais, cliquez ici. Ils ont également écrit un livre.

 

Tourniquet & King’s X.

Aujourd’hui, je voudrais également vous présenter deux groupes.

Être chrétien ET métalleux ET pour les droits des animaux? Oui, c’est possible. Et, en ce sens, je vous présente le groupe Tourniquet. Leurs chansons Ark of Suffering et Stereotaxic Atrocities dénoncent l’exploitation des animaux, en formulant leurs arguments à partir des textes bibliques. Petit bémol: le chanteur a une voix laide et pas cultivée du tout.

D’autre part, je vous présente King’s X: c’est une bande de métalleux ET chrétiens ET gais ET pour-la-vie. Ils s’inspirent surtout des livres de CS Lewis. Je vous recommande leur album Faith, Hope, Love. Petit bémol: leur métal est trop mou pour mes oreilles et mon cerveau.

Ouganda-Nigéria.

Depuis hier au Nigéria, depuis Noël en Ouganda, être gai ou lesbienne est un crime.

Au Nigéria, l’homosexualité est punie de 14 ans de prison; en Ouganda, la prison à perpétuité.

Dans les deux pays, non seulement les LGBT sont victimes de ces nouvelles lois, mais également toute personne ayant participé à une cérémonie d’union, à un mariage etc., et toute personne qui ne raccuse pas les gais aux autorités.

Pour une fois, quelqu’un se révolte. Je lis ici que «le milliardaire britannique Richard Branson appelle entreprises et touristes à boycotter l’Ouganda après l’adoption par le Parlement ougandais d’une loi punissant de façon draconienne l’homosexualité […] ‘‘Je recommande aux entreprises à travers le monde de faire la même chose. L’Ouganda doit revenir sur ses positions sous peine d’être ostracisé par les entreprises et touristes du monde entier’’.»

Quand est-ce que nos dirigeants feront-ils pareillement? Et la reine britannique et ses petits-fils adorés? Et l’archevêque de Cantorbéry? Que dire encore des fondamentalistes américains, qui sont à la base de ces lois abominables? («God Loves Uganda»).

Les pays dits ‘‘civilisés’’ devraient imposer un blocus à l’Ouganda et au Nigéria.

Vois descendre sur les nues.

Le noël qui m’a le plus impressionné cette année-ci, c’est Lo, he comes with clouds descending (que vous pouvez écouter sur YouTube ici à partir de la 60ème minute). J’aimerais bien l’utiliser également en français. Mais ce noël a déjà été traduit et copyrighté par Flossette Du Pasquier en 1963, réédité en 2001, sous le titre «Vois descendre sur les nues».

Qu’est-ce que la traductrice y a gagné? Par son copyright idiot, elle a juste empêché la diffusion du chant en français.

Je tâcherai de faire ma propre traduction, et de la diffuser sous licence libre.

L’éthique de certain-e-s hymnographes!? Pfff!