Samedi soir, nous avons été à une vigile pascale qui avait commencé à 17h30. Ainsi, après la célébration, nous avons eu le temps de rompre le jeûne avec un bon souper. (Ça m’aurait fait très mal d’aller au travail avec le ventre vide, et sans avoir fêté la Pâque également par un bon repas.)

Donc nous sommes allés manger au restaurant végétarien Dolma, situé à Ixelles, en bas de la chaussée d’Ixelles. Ce restaurant, tenu par des hindous, nous a impressionnés. Ils ont une certaine variété dans les plats, et la grande majorité de leurs recettes sont végétaliennes.

Il est curieux de voir que les employés sont des Flamands, et que la clientelle semble majoritairement anglophone. C’est que, donc, les questions éthiques n’intéressent pas une certaine catégorie de Belges, et c’est bien dommage. Un resto végé fait faillite à Namur, un autre à Liége, tandis qu’à Charleroi il n’y en a jamais eu un.

Prochainement j’ai envie d’essayer le resto Slurps, toujours à Ixelles, dans la rue Dautzenberg. Et le prochain magasin végétalien où je voudrais faire du magasinage, c’est La Saga, à Etterbeek, dans l’avenue de la Chevalerie.

Comme quoi, une fois de plus, les fils de ce monde sont plus habiles que les fils de la lumière!

Et à ce propos, je viens de découvrir le film LoveMEATender, un film belge de Manu Coeman (le jeu de mots est une coïncidence).

«Vespere autem sabbati, quæ lucescit in prima sabbati, venit Maria Magdalene, et altera Maria, videre sepulchrum.» – Au vêpre du sabbat, qui luit vers le premier jour après le sabbat, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre.

C’est ainsi que s’exprime l’Église, dans la proclamation de l’Évangile de la vigile pascale, quel que soit le rite, lecture tirée de Matthieu 28, en grec ou en latin. Et, dans le rite latin traditionnel, également dans l’antienne du Magnificat qui clôture la vigile pascale.

«Il y eut un soir, il y eut un matin. Le premier jour.»

C’est au soir de la veille que le Christ ressuscite, tout comme à la création. Non pas à minuit. Minuit, c’est une légende urbaine qui n’a pas grand’chose avec la liturgie.

Ce premier et huitième jour durera, symboliquement, une semaine, une octave. Chaque jour de cette octave sera comme un dimanche. Comme une suite de huit dimanches.

Joyeuses Pâques à toutes et à tous!

Le Jeudi-Saint, TéléLumière a diffusé le concert de Fairouz. Il s’agit de son concert annuel pour la semaine sainte. Les années précédente elle avait été chez les Byzantins; cette année-ci elle a chanté chez les Maronites, ce qui fait qu’elle a commencé son répertoire par deux très beaux morceaux maronites. Ensuite, comme d’habitude, les trois stances des matines byzantines du Samedi-Saint, et enfin Wa Habibi.

Voici la vidéo.

Tantôt j’ai voyagé avec deux gars, dont un orphelin d’origine albanaise et un Belge de souche, 18 ans, qui étaient en train de fuguer d’un centre d’accueil. Ils m’ont raconté qu’ils avaient été placés dans 16 familles d’accueil, dont seulement 2 s’étaient occupées d’eux.

Et là je me suis posé des questions. D’abord, si 2 ont été comme il faut, pourquoi ont-ils fui même ces deux-là? Ensuite, est-il vraiment possible que 14 familles d’accueil fussent si mauvaises que ça?

D’après eux, certaines leur avaient donné des sous, sans s’occuper d’eux; d’autres se sont occupées d’eux, mais sans leur donner des sous. Les deux garçons disaient également avoir travaillé au noir dans la restauration.

Tout ça me pose que des questions, sans réponses.

Djoû d’ Bon Dvénr.

Ouy, c’ est l’ djoû d’ Bon Dvénr. Douvént k’ on l’ lome sifwait, dj’ ô bén, bon? Et les Inglès dijhnut eto: «the Good Friday». Et les Flaminds: «de Goeie Vrijdag». Douvént k’ cisse vénrdi cial sereut bon, adon k’ els ôtes nén tofer?

I m’ shonne ki ça vént d’ ene difåte.

Apreume, on n’ mete pont d’ fleurs so l’ ôté dispoy li cwårmea et disk’ a Påke (såf po l’ Letåré et l’ Nosse-Dame di Måce). Adon, po n’ nén leyî les eglijhes sins ´´flotches´´, on s’ a metou a gålioter les eglijhes, po l’ djoû d’ Bon Dvénr, avou des vetès coxhes. D’ ewou «de Groene Vrijdag» a stî oyou come «de Goeie Vrijdag». Et did la, d’ après les Flaminds, les vijhéns lingaedjes ont xhiné l’ ratourneure.

Karfreideg

Diu wåde! – Grüss Gott! – Moien!

Dëst ass meng nei Weblock. Meng Mann an ech, mir schréiwen eng Block mat zwéin Stemmen.

Haut ass Karfreideg! Zum alen Schluss, hei ass eng nei Ufank, an munnech belsche Sproochen: franséisch, därri, flëmesch, an – seelen – lëtzebuergesch.

Mir wënschen Iech vill Freed beim Liesen!

1001 articles.

1001 articles.Comme les 1001 contes dans 1001 nuits, moi aussi, je dois arrondir le nombre de ces articles.

Directive THMPD.

Directive THMPD.La dictature européenne compte mettre en pratique, dès ce 30 avril 2001, la directive THMPD, pour interdire de facto des milliers de plantes médicinales, en vue de remplir des poches des multinationales pharmaceutiques.

S’il vous plaît, regardez cette vidéo et signez la pétition.

Liens utiles:

www.defensemedecinenaturelle.eu

Résumé ici.

Autres liens utiles ici.

Die Fremde.

Die Fremde.Voici l’avant-dernier article de ce blogue. Vous avez remarqué que depuis un certain temps, je ne parle presque plus des événements qui se passent en Belgique et dans le monde. Non pas que je n’aie pas de soucis pour les problèmes et catastrophes qui s’y passent! Mais vous les trouvez dans la presse quotidienne et abondamment sur internet.

Ce blogue a commencé comme carnet personnel, et il l’est resté. J’exprime surtout mes inquiétudes, réflexions et joies au jour le jour. Sur le nouvel hébergeur, ce blogue continuera de la même manière, mais avec beaucoup d’autres catégories, si Dieu le veut.

Pour l’instant, je suis très content de voir que B et Ch nous donnent des nouvelles de ce qui se passe dans le monde. À part cela, voici un nouveau blogue gai-chrétien, écrit par un couple: Henri et Raphaël. Quant à moi, je me limite à vous donner des nouvelles en vrac.

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Hier nous avons été regarder le film L’Étrangère (Die Fremde) au cinéma. Bouleversant! Voici ma synopsis. Umay est née dans une famille turque d’Allemagne. Elle est l’aînée. Elle a deux frères et une sœur. Umay a un père tyran d’un orgueil luciférien, une mère qui entretient les clichées dont elle est elle-même victime. Ses frères, d’abord innocents, deviennent des images toutes crachées de leur père, tandis que sa sœur devient comme sa mère. Pendant son adolescence, elle a été une nounou pour ses frères, et elle n’a pas suivi l’école secondaire. Mais vers ses vingt ans, Umay a été mariée de force à un Turc de Turquie. Umay est maltraitée par son mari, donc elle décide de le quitter. Elle prend Cem, qui est son fils encore petit enfant, et retourne auprès de ses parents à elle, en Allemagne. Mais à peine arrivée, elle est maltraitée par toute sa famille. La jeune mère vit un antagonisme. D’une part, elle fuit sa famille, qui ne l’aime plus, mais d’autre part elle veut la garder près d’elle. Umay rencontre l’homme de sa vie, un Allemand de souche, mais cela ne change rien par rapport à sa famille d’origine. Sur le conseil du grand-père, ils décident de la tuer. Sauf que le drame devient encore plus complexe que ça. Mais dans le film, tous les Turcs ne sont pas comme ça. Par exemple, l’employeuse d’Umay est une femme épanouie, qui soutient Umay jusqu’à garder l’enfant dans son bureau et jusqu’à aller parler à la famille d’Umay, pour améliorer sa situation.

La réalisatrice est elle-même une Allemande de souche mariée à un Turc. Sa belle-famille à elle l’a soutenue dans la réalisation de ce film. N’empêche, le film me bouleverse pour plusieurs raisons. D’une part, j’apprends que ce genre de familles existent bel et bien, et la réalisatrice entend les dénoncer. D’autre part, la mère d’Umay, je l’avoue, ressemble trop à ma mère à moi. Troisièmement, je connais moi-même des Turcs de Belgique, en situations délicates: un garçon marié de force à sa cousine; une mère qui se fait battre par son mari et qui ne sort que voilée… Quatrièmement, ce problème est rencontré non seulement chez les Turcs musulmans, mais également chez d’autres immigrés, de culture soi-disant chrétienne; j’en connais moi-même plusieurs de ce genre. Et devant tout ça, qu’est-ce qu’on peut faire? Si tu t’y mêles, on va dire que ce ne sont pas tes oignons, et tu risques de te faire des ennemis à vie. Que dois-je faire en tant que chrétien responsable?

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Lundi on attendait une grève. Il n’y a pas eu de grève, mais un accident, qui fait que maintenant je passe plus de six heures par jour pour aller et rentrer du boulot.

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Ma famille du côté suédois nous invite à un rassemblement chez eux au mois de juin. Saurons-nous y aller? Je crains que non, mais on ne sait jamais. La chose pratique est que le bus Lille-Stockholm passe à quelques kilomètres de là.

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Il y a une dizaine d’années, j’ai découvert le groupe de doom chrétien Paramæcium. Mais malheureusement je ne m’y étais pas intéressé avant ces derniers jours. À ce propos, je découvre, outre la ressemblance physique évident, plusieurs affinités frappantes avec Jason De Ron: il est également végétalien; ça me donne de me sentir moins marginal et bien dans ma peau de Jesus freak. Et j’apprends que derrière le projet Horde ce cache Jayson Sherlock, un autre de chez Paramæcium.

Pour finir, voici un documentaire sur une groupe de métal chrétien. Ma seule question, quasi-rhétorique: pourquoi ce phénomène aboutit plus facilement en milieu protestant, et moins en milieu catholique?

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Depuis quelques petits mois, on a affaire à deux bandes d’escrocs de ce milieu capitaliste dans lequel nous vivons. Comme toujours, j’ai confiance en Dieu et ainsi je sais que nous gagnerons les batailles. Du coup, on vous en informera lorsque ces deux affaires seront résolues. Tiens, j’ai oublié de vous parler de la réponse reçue, il y a presque un an, de la part de la commune de KH, à propos des panneaux bilingues: ce n’est pas la commune, mais les vandales qui les ont arrachés. Autrement dit, avant de blâmer les gens, il vaut mieux se renseigner correctement.

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Quel beau temps! Hier, j’ai profité de mon jour de congé pour faire une promenade à pied jusqu’à Émines, le torse nu, pour prendre du soleil. Et je ne le regrette pas! Pourvu que ce beau temps dure! Si on avait eu congé tous les deux, j’aurais proposé à mon Nicolas d’aller se baigner à la mer.

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Hier soir, pendant le souper, mon cher mari était là, en face de moi, à table. Il me posait encore des questions sur l’avenir. Dans son humilité, il dit tout le temps qu’il n’est pas efficace. Je suis très fier de mon Nicolas, de sa conscience éthique! Il y a si peu de gens comme lui! Dieu merci, j’ai tiré le gros lot! Lui, et personne d’autre!

Mercredi des cendres 2011.

Mercredi des cendres 2011.Bien sûr, comme tous les ans, les journaux n’annoncent pas le fait qu’aujourd’hui c’est le Mercredi des Cendres et que les chrétiens commencent le carême. Ou bien, c’est évident… Pas évident pour ceux qui ne sont pas d’ancêtres chrétiens. Donc le rappeler aurait pu être intéressant.