Je viens d’apprendre que l’acteur Jesse Tyler Ferguson, qui, dans Famille moderne, jour le role d’un gai en couple, vient de se fiancer avec l’avocat Justin Mikita, et viennent d’ouvrir une société: Tie The Knot, qui associe les droits LGBT avec la mode!
Tout le monde politique s’empresse à condamner le petit film de 14 minutes, qui vient d’être lancé sur la toile. Le film est « phobe », insultant, etc.
Qu’en était-il, par exemple, lors du « Piss Christ » ou du « Da Vinci Code »? Là, c’était de l’ « art », de la « liberté d’expression », de la « laïcité ». Deux poinds, deux mesures?
Je ne dis pas que le film « L’Innocence des musulmans » serait un bon film. Non. S’il avait été fait d’une manière plus réaliste, sans parodie, sans amateurisme, sans caricature, il aurait été plus convaincant.
Mais pourquoi nos politiciens s’empressent-ils à condamner ce film comme islamophobe? Parce que l’Europe a des intérêts en Iran et dans les pays arabes. On collabore avec tous ces pays, sans se soucier des droits les plus fondamentaux.
Le pire, c’est que la presse a profité de ce film pour casser encore du sucre sur le dos des Coptes; alors que les Coptes sont massacrés jour et nuit dans le pays de leurs ancêtres.
Le feu va se répandre partout sur le globe. Un petit film de 14 minutes, ce sera le prétexte dont les sauvages ont tellement eu besoin, pour déverser leur haine sur le monde civilisé. Un peu comme Gavril Princip, l’étudiant yougoslave qui a tué le prince héritier des Autrichiens.
Faithful to the Truth: How to be an orthodox gay Catholic, le livre de notre ami Stephen est sorti! Il est disponible chez Amazon.
D’après moi, c’est le meilleur livre apologétique LGBT chrétien qui ait jamais été publié. Pourquoi? Parce que:
1. Les livres apologétiques LGBT protestants ne traitent pas du tout de la question de la Tradition de l’Église concernant les LGBT. Or, c’est un chapitre important, voire très important, de la théologie. Les conservateurs pensent que, malgré tout, ils ont raison, parce qu’ils pensent que la Tradition est forcément de leur côté, et que, donc, toute interprétation autre que la leur manque de fondement, parce que déracinée de la Tradition. Or, ce n’est pas le cas. Stephen montre bien que la Tradition de l’Église se partage entre, d’une part, un support de la « cause » LGBT et, d’autre part, une homophobie associée à la misogynie, à l’esclavage, à l’antisémitisme et à d’autres maux.
2. Les livres apologétique LGBT catho romains s’occupent à expliquer les textes émis par le Vatican, afin de les assouplir; alors que, comme Stephen le montre très clairement, même d’un point de vue catho romain, ces textes-là n’ont aucune valeur et que le fidèle catho romain peut les rejeter sans problème. Stephen démontre même comment ces textes-là sont seulement le fruit du modernisme théologique.
Le livre a, pourtant, des failles importantes, justement parce qu’il reste très romain dans la mentalité. Ainsi, les textes liturgiques sont juste cités d’après d’autres livres qui les cite, au lieu de prendre les originaux, en langues originales; les erreurs de Boswell sont copiées tout simplement. Deuxièmement, l’orthodoxie signifie « droite glorification« , donc la liturgie n’est pas un « simple témoignage », troisième roue au carrosse après la Bible et la Tradition, comme croit Stephen; au contraire, elle est le cœur même de la Tradition de l’Église. C’est pour ça que les textes de l’adelphopoèse ont une valeur interprétative de la Bible; alors que les injonctions de saint Jean Chrysostome ou celles de Razinger restent de simples opinions non-ecclésiales.
En tout cas, c’est un livre qui ne devrait manquer dans la bibliothèque des LGBT chrétiens qui comprennent l’anglais.
J’ai eu la curiosité de compléter le quizz « Les Pères de l’Église ». Il paraît que celui à qui je ressemble, ce serait Origène, d’après le quizz.
You’re Origen! You do nothing by half-measures. If you’re going to read the Bible, you want to read it in the original languages. If you’re going to teach, you’re going to reach as many souls as possible, through a proliferation of lectures and books. If you’re a guy and you’re going to fight for purity … well, you’d better hide the kitchen shears. Find out which Church Father you are at The Way of the Fathers! |
Au début, je croyais que seuls les allochtones commettaient des incivilités. Eh bien, je me suis trompé. Hier j’ai vu (ou subi) 7 civilités, dont la plupart ont été commis par des « autochtones ».
1. En attendant le bus à Saint-Gilles, un mec est passé et a laissé ses ordures dans un sachet, dans l’abribus.
2. A la gare du QL, je suis monté dans le train. Comme d’habitude, lorsque j’ai vu une place libre, j’ai demandé à celles qui était en face de la place libre, pour voir si elle était vraiment inoccupé. Logique. Car trop souvent ceux qui vont à la toilette n’ont plus de place lorsqu’ils reviennent. Enfin, je sens que quelqu’un me pousse par derrière. Oui, une hippie, « étudiante » âgée d’à peu près vingt ans, s’asseyait à ma gauche. Puis elle a mangé son déjeuner, en mâchant avec la bouche large ouverte. Après quelques minutes, je lui ai partagé mon indignation. Sa réponse, ironique: « Bien sûr, Monsieur, nous les Belges, nous sommes tous des impolis! » Ma réponse: « Nous ne sommes pas tous impolis; il n’y a que vous qui êtes impolie. » Puis elle s’est justifiée, en disant que de toute façon, elle ne sait pas mâcher la bouche fermée, et que l’impoli, c’est moi, parce qu’on n’a pas le droit de faire des remarques aux inconnus. La cerise sur la gâteau, elle a jeté par terre ses épluchures d’orange.
3. En rentrant à la maison, voilà qu’un voisin abandonne ses déchets dans un sachet, au coin de la rue. Je le regarde de travers, mais il ne se gêne tout de même pas.
4. En sortant du Delhaize de Belgrade, je croise une famille qui était sur la terrasse d’un bar; la « dame » se mouche et jette le mouchoir usé sur le trottoir, alors que sa fille rigole.
5. A l’arrêt avec une vieille dame, je voulais prendre le bus 8. Tant pis, le chauffeur ne s’est pas arrêté, occupé qu’il était à papoter avec une voyageuse.
6. Au travail, un client m’a dit que l’air co ne fonctionnait pas dans sa chambre, depuis plus de 24 heures. Je me demande (et je lui demande) pourquoi il ne l’a pas dit plus tôt. Je lui ai proposé de le mettre dans une autre chambre, mais il refuse. Toutefois, il « exige » qu’on lui rembourse le coût de la chambre, parce que l’air co ne marche pas. Ma réponse: « Lorsque vous allez au restaurant et que vous demandez une soupe, alors si elle n’est pas bonne, vous la signalez après la première cuillerée; le comble serait que vous la mangiez jusqu’au bout, en disant par après qu’elle n’a pas été bonne et en exigeant qu’on vous la laisse gratos. »
7. Plusieurs de mes clients ont jeté l’emballage des bonbons soit par terre, soit dans l’ascenseur, soit sur le divan.
Je crois que la liste est complète. Et qu’on ne dise pas qu’il n’y a que les allochtones qui n’ont pas le bon sens…
Comment nomme-t-on le personnel en anglais? Tout simplement « the personnel« . Or, dans le langage actuel, on parle de « staff » (« roseaux »). Le pire, c’est que même les francophones se désistent du mot « personnel » (renvoyant à la personne), pour nous traiter de staff. Voilà quelle est notre valeur à leurs yeux! Le français correct parle du « service du personnel »; le français fourbe (comme l’anglais fourbe) préfère nous traiter de ressources humaines (il y a des ressources minérales, végétales, humaines… plain de ressources pour la production!).
Pendant ma recherche – très active! – d’emploi, j’ai rencontré les deux points opposés, dans les agences d’intérim.
Tout d’abord, dans l’agence Trace à Namur, j’ai trouvé un service très humain, très humanisant, valorisant. Les deux dames se « tuaient » à chercher des jobs pour les personnes qui y venaient. Un contact d’égal à égal.
Mais, entre autres, je suis également entré dans une agence où je suis tombé sur « le responsable pour la Wallonie ». Il ne me demande pas de m’asseoir (pourtant il y avait deux chaises vides). Il jette juste un coup d’œil de trois secondes sur la première page de mon CV, pour me dire: « Vous ne savez rien faire. » Je lui répond qu’il n’a même pas pris la peine de regarder la seconde page. Il me dit: « Parce que votre CV est nul. » J’invoque toutes les langues que je parle. « Elles sont nulles », me répond-il.
Ces jours-ci, j’ai commandé des grandes hosties en Suède. Or, on a voulu me refiler à tout prix des hosties sans gluten. Le même jour, j’ai croisé un ami et voisin coeliaque (allergique au gluten). D’où je soulève deux questions:
– Les hosties sans gluten sont-elles valides pour l’eucharistie?
– Les coeliques sont-ils des « anormaux »?
1. La validité des hosties sans gluten
Le pape de Rome affirme que les hosties sans gluten ne sont pas valides, alors que les hosties pauvres en gluten le sont. Quelle est la logique de l’affirmation? Eh bien, les hosties doivent être du pain naturel; et dès qu’il n’y a plus de gluten dedans, ce ne serait plus du vrai pain. En supposant qu’on puisse extraire à 100% le gluten, est-ce que le pain 0% gluten serait ok? Quid du pain 0% son? Or, nous savons que la grande majorité des hosties sont faites de farine blanche. Par la simple logique des choses, ça devrait dire que le pain blanc n’est plus du vrai pain naturel?
Or extraire le gluten ou le son, c’est un procédé relatif. Il y aura toujours une quantité infime de gluten et de son dans la farine la plus blanche. Autrement dit, si les hosties sont faites à partir de farine de froment pur, elles seront ok pour l’eucharistie.
Alors, comment utiliser les hosties pauvres en gluten? D’après la papauté, il faudrait consacrer séparément pour les coeliques, tout comme du moût non fermenté pour les intolérants à l’alcool, mais la majorité de l’assemblée devrait utiliser quand même du pain riche en gluten et du vin alcoolisé. L’Église norvégienne, au contraire, utilise des hosties sans gluten pour tout le monde, tout comme l’Église métropolitaine communautaire utilise du moût non fermenté pour tout le monde. Ces deux dernières attitudes me semblent les plus appropriées, si dans l’assemblée il y a ces deux types d’intolérents aliméntaires. Car «nous sommes tous un même pain» et «nous buvons tous à la même coupe», comme le dit saint Paul. Si tel pain est du vrai pain et tel vin du vrai vin, alors pourquoi devrait-on utiliser, dans une même assemblée, du « vrai » et du « vrai++ »? Cela n’a aucun sens, sinon celui de Rome. Les intolérants à l’alcool et/ou au gluten ne cherchent pas le droit à la différence, mais, au contraire, le droit à l’indifférence.
2. Les anormaux
Et nous voici au second point. Rome refuse l’ordination des coeliques à la prêtrise! Ceux-ci seraient dépourvus de l’intégrité physique « nécessaire » au prêtre.
Après le Concile de Trente, on a commencé à refuser la prêtrise à toutes sortes d’hommes: ceux à qui manquait un doigt, les handicapés physiques d’une sorte ou d’une autre, et même aux myopes. Si l’accident arrivait après l’ordination, on les gardait; autrement, on refusait de les ordonner. Ces bêtises ont été abolies au 20ème siècle, mais à leur place on a mis les coeliques et… les gais! Et, bien évidemment, les femmes!
Aujourd’hui, en la fête de la Transfiguration du Seigneur, je voudrais vous présenter la Communauté des Sœurs de la Transfiguration.
Ce sont des moniales épiscopaliennes, dont la congrégation a été fondée aux États-Unis, en 1898, par la Mère Ève-Marie Lee Matthews.
Leur site: www.ctsisters.org