Avant de finir la journée, je voudrais vous présenter une magnifique conférence d’une demi-heure par le bibliste James Brownson sur la soi-disant complémentarité. Vous pouvez la visionner ici.
Je viens d’apprendre une avancée dans la lutte pour trouver les gènes gaies. (Source. Détails.)
Cela, après l’analyse de 409 paires de jumeaux.
Certains ont peur de la découverte de ces gènes:
1. Les homophobes ont peur, car leur théorie du « choix de l’homosexualité » est tombée à l’eau, et ils auront dur à l’admettre.
2. D’autres ont peur, car, du coup, on pourrait avorter les gais et les lesbiennes avant leur naissance, ou qu’on reconsidèrerait l’homosexualité comme un maladie. (Détails ici.)
Un article sur le blog du père Bosco Peters remet une question sur la table, concernant l’identité de l’évêque par rapport aux prêtres, et par rapport aux diacres. Deux questions s’en suivent: 1. Avant d’être évêque, quelqu’un doit-il être nécessairement prêtre auparavant? 2. Avant d’être évêque, quelqu’un doit-il être nécessairement diacre auparavant?
Concernant la première question, deux théories existent:
I. La plus ancienne, qui date de l’époque où chaque paroisse était un diocèse, considère que l’évêque est le seul pasteur de l’Église locale, et que ses prêtres le sont seulement par délégation.
II. La plus récente, qui date de l’époque où des paroisses avec un curé ont commencé à exister, considère que tous les prêtres sont de vrais pasteurs, et que l’évêque est seulement le plus grand, parmi ses égaux, dans le collège presbytéral (= des prêtres).
Personnellement, je tends à être d’accord avec la première théorie, mais son application a donné naissance à beaucoup d’abus de la part d’évêques.
Mais il reste aussi l’autre question: est-ce que quelqu’un a vraiment besoin d’être diacre, avant d’être ordonné prêtre et/ou évêque?
Pour résoudre cette question, je pense à l’hôtellerie. Il y a le directeur de l’hôtel, qui agit en collaboration étroite avec le chef de shift de la réception. Alors, est-ce que le directeur est-il juste le plus grand de l’équipe du bureau? Ou bien le chef de réception est-il juste un délégué du directeur? Les deux sont vraies. Lorsque, pendant mes shifts, je signais et envoyais des documents au nom de l’hôtel, j’agissais comme délégué de mon directeur. De même, un directeur doit impérativement avoir travaillé au bureau de la réception; autrement, il fera mal son métier. Par contre, un directeur n’a pas besoin d’avoir été homme de chambre, et le responsable des étages n’agit jamais eu nom du directeur, même s’il fait ses rapports au directeur.
Conclusion: un évêque est un prêtre, et les prêtres agissent au nom de l’évêque, et tout cela s’entrepénètre et tourne en rond. Par contre, le diaconat est toute autre chose, et il est absurde de demander aux futurs prêtres (et aux futurs évêques) d’avoir été diacres auparavant.
Certains d’entre vous se rappellent que j’ai écrit des articles sur le Lévitique (première et seconde parties), sur les mauvaises traductions de certains versets de saint Paul, ainsi que sur les livres trito-canoniques qu’on ne trouve dans aucune Bible francophone.
Depuis l’Avent de l’année passée, ayant vu de mauvaises traduction du livre d’Isaïe, j’ai formé dans ma tête le projet d’une Bible inclusive en français. Malheureusement, la plupart des amis théologiens auxquels j’ai écrit ne sont pas intéressés par le projet.
Je viens d’apprendre qu’est apparue The Inclusive Bible en anglais. Je partage entièrement les convictions du père Bosco Peters à ce sujet. Derrière cette bible inclusive anglophone se trouvent les Priests for Equality, un groupe de prêtres catholiques-romains américains, et leur projet a commencé en 1988!
Il y a une semaine, j’ai eu une expérience, que je voudrais vous partager.
Une personne venait de décéder. Croyante et pratiquante, elle est décédée prématurément à l’âge de seulement 50 ans. Dans le diocèse catholique-romain auquel elle appartenait, l’évêché a décidé que tous les enterrements de feraient sans prêtre. La famille voulait quand même un prêtre, de notre part.
J’ai trouvé un prêtre âgé pour aller aux funérailles. Dimanche passé, avec la famille de la décédée, à travers quelques coups de fil et une longue discussion sur Skype, nous avons préparé les funérailles.
Mais la veille de l’enterrement, mon prêtre avait des soucis de santé. Mes autres amis prêtres n’étaient pas disponibles pour aller présider ces funérailles en semaine, alors qu’ils ont, pour la plupart, des jobs séculiers.
Donc je me suis retrouvé sans prêtre pour le lendemain matin. Qu’allais-je faire?
J’ai téléphoné à un prêtre anglican que je connais, même s’il n’est guère sympathique. Je me suis dit que, face à une telle circonstance et malgré sa paresse de caractère, il irait célébrer les funérailles. Le gars en question était tout à fait libre le lendemain (il a un traitement de l’état, pour le peu de travail qu’il fait). Mais lui et sa femme n’ont tout simplement pas voulu se mouiller. Ils considéraient que ce n’était pas leur affaire! Je n’ai jamais vu autant de cynisme chez un prêtre, depuis que je suis en Belgique.
Pour finir, j’ai téléphoné à un autre prêtre anglican, qui vit petitement et qui n’a pas eu la vie facile. Dès que j’ai dit mon prénom, il m’a reconnu tout de suite. Il m’a dit qu’il avait une réunion le lendemain, mais qu’il chargerait son épitrope (churchwarden) de s’occuper de la réunion. Je lui ai demandé si ça ne le déranger pas. Il m’a répondu: This is mission. («C’est ça, la mission.») Et, malgré qu’il baragouine à peine le français, il a célébré les funérailles, et la famille a apprécié.
Je venais d’avoir affaire à un prêtre héros.
Heureusement qu’il y a des héros de nos jours, dans plusieurs domaines d’activité!
Quant au cynique, je n’ai pas assez de mots pour exprimer mon amertume à son égard. Ce gars est payé par le ministère de la justice, pour s’occuper de sa paroisse. Il est vrai que la défunte en question n’était pas membre de sa paroisse. Mais si, pour l’argent qu’il reçoit, il ne sait même pas s’occuper en-dehors de ses obligation, il devrait également refuser le traitement de l’état, car d’autres, pour le même salaire, bossent dix fois plus.
Et, devant Dieu, je ne sais pas comment il peut avoir la conscience tranquille. Lors des vœux d’ordination, on s’engage de prendre soin de troupeau de Dieu, pas seulement des quelques ouailles qu’on se fait attribuer nominalement. On est prêtre pour l’Église où qu’elle soit.
Les lecteurs et lectrices de ce blogue se rappellent peut-être comment, lors de certaines affaires, j’ai critiqué, entre autres David Gushee. Il s’agit de l’éthiciste de renom qui est considéré comme étant le standard dans les Églises néo-protestantes américaines.
Je viens d’apprendre, à ma surprise, que David Gushee a changé d’avis. Aujourd’hui il met les couples hétéros et homos sur le même plan d’égalité. Il vient de publier son nouveau livre Changing Our Mind.
Je suis sûr qu’il est conscient de ce comment il va tomber dans la disgrâce de beaucoup, tout comme il sera utile à une certaine minorité. Mais je kiffe les gens qui suivent leur conscience, plutôt que de suivre le troupeau.
J’aime la conclusion de David Gushee: «Après tout, il y a une manière facile de résoudre le “problème” LGBT: quittez les églises, familles, écoles et amis pour lesquels c’est un problème, et allez ailleurs où ça ne pose pas de problème.» À la fin de cette page, vous pourrez lire en ligne le contenu du livre, chapitre par chapitre.
Un article intéressant sur son changement d’idée et sur son livre, ici.
On peut aussi lire une entrevue avec lui.
Je vous présente ici ma traduction-adaptation du chant «Lo! he comes with clouds descending» ou «Lo! he cometh, countless trumpets». J’ai utilisé le texte original de John Cennick (1752), ainsi que l’adaptation de Charles Wesley (1758) et Martin Madan (1760), et j’y ai ajouté une doxologie finale.
Toi, qui viens sur les nuages,
Précédé d’un signe en croix,
Escorté par tes saints anges,
Tous s’inclinent devant toi.
Alléluia (×3)
Viens régner, ô Dieu et Roi!
Tout œil verra ta lumière,
Toutes langues et nations;
Ceux qui t’ont percé naguère
Seront en lamentations;
En prière (×3)
T’attendra la création.
Les montagnes et les îles,
Terre et ciel ne seront plus.
Voilà les tiens qui s’exilent !
Tu leur donnes le salut.
Ils jubilent (×3)
D’être parmi tes élus.
Tu juges les créatures,
Les humains, selon leurs faits.
Dans l’air tes saints t’inaugurent,
Car sur toi ils sont greffés.
Alléluia (×3)
Vois ton règne triompher!
Ton épouse qu’est l’Église
Et l’Esprit te disent: «Viens!»
Aux redoutables assises
Prends auprès de toi les tiens.
Leur devise: (×3)
«Ô Seigneur Jésus, reviens!»
En portant les cicatrices
De la lance et des gros clous,
De ta passion rédemptrice,
Tu seras connu d’un coup
D’œil propice. (×3)
Nous t’adorerons debout!
Souriant, tu vas détruire
Le mal et la triste mort,
Le péché et son empire;
Tu changeras notre sort.
Tous t’admirent. (×3)
Ton royaume sera fort!
Gloire à toi et gloire au Père,
Gloire aussi à l’Esprit Saint,
Trinité d’avant les ères,
Sans début et sans déclin,
Unitaire, (×3)
Maintenant, toujours, sans fin!
J’ai profité d’un peu de temps, pour regarder enfin ce film de Cristian Mungiu: Au-delà des collines.
Il y a deux ans, lorsque le film est sorti, je n’ai pas voulu le voir. D’habitude, je n’aime pas les films qui s’inspirent d’une histoire réelle, tout en la tordant. Je suis pour la biographie et pour la fiction, mais pas pour le mélange ou la confusion des deux.
Cependant, ici, il est évident que le cinéaste s’est servi de plusieurs cas concrets, pour dénoncer les abus que les institutions religieuses des Églises orthodoxes de l’est sont en train de perpétrer.
Trop souvent, lorsque dans un film il y a des scènes avec des offices liturgiques, c’est du n’importe quoi. Ici, au contraire, je suis totalement ébloui par l’exactitude avec laquelle les choses réelles ont été reproduites dans ce film.
Le fil du film est le suivant. Il y a un orphelinat de filles à Vaslui, en Moldavie roumaine. Pendant les années de lycée, deux filles, Alina et Voichita, vivent une relation intime. Alina passe aussi quelque temps dans une famille d’accueil, qui l’exploite. Du coup, Alina part travailler en Allemagne, en promettant de venir rechercher sa petite-amie plus tard. Elle met même de l’argent de côté. Lorsqu’elle trouve deux jobs, où elles puissent vivre et travailler ensemble, Alina retourne en Roumanie pour chercher Voichita.
Le but du voyage d’Alina est de prendre Voichita avec elle. Jusqu’à ce point, l’histoire est réelle; de telles choses sont tout à fait courantes.
Entre temps, non loin de là, à la campagne, un nouveau monastère pour femmes est érigé. Ce monastère recrute les futures nonnes parmi les orphelines de la ville, qui ont fini leurs études, mais savoir commencer une nouvelle vie. Ainsi, le monastère est le refuge des infortuné(e)s, qui n’ont pas nécessairement de vraie vocation.
Ceci est aussi une chose réelle: des centaines de tels monastères sont apparus en Roumanie à partir de 1990, et j’ai vu de mes propres yeux beaucoup de telles non-vocations.
Mais Voichita ne veut pas/plus partir; celle-ci veut rester nonne. Du coup, le seul moyen qu’a Alina pour rester avec sa petite amie, c’est d’entrer, elle aussi, au monastère. Voichita n’est pas consciente de l’amour qu’Alina a pour elle. Ou plutôt, Voichita n’a pas le courage de se lancer dans la vie réelle.
Le fanatisme et l’esprit fermé dans ce monastère est bien mis en évidence.Tout d’abord, à l’entrée il y a un panneau: «Ceci est la maison de Dieu. Interdit à ceux d’autres religions. Crois et n’examine pas.»
Ceci correspond parfaitement aux slogans en vogue dans les monastères orthodoxes de Roumanie. Les gens ne sont pas regardés comme des agents libres de faire des recherches sur ce qu’on leur dit; on n’attend d’eux que d’obéir aveuglement. Et, bien évidemment, tout ce qui ne fait pas partie, juridictionnellement, de l’institution autoproclamée orthodoxe est considéré comme «autres religions». Je précise que cette attitude est récente; elle date des années 1990, et a été répandue par des moines incultes.
Le film montre un prêtre moine despote au milieu d’un monastère féminin. Primo, les règles monastiques interdisent à un moine mâle de s’immiscer dans les affaires d’un monastère féminin; le prêtres aumônier d’un couvent féminin doit habiter à part, et seulement présider aux sacrements et sacramentaux.
Bien que contraire aux règles, trop de prêtres font la même chose que dans le film. Et, dans les monastères masculins, l’abbé est, au plus souvent, un despote.
Dans le monastère, la vie est rude. Néanmoins, on remarque la vision sexiste. Les nonnes s’occupent seulement des tâches ménagères; le prêtre prend les décisions.
Le film explore trop bien les questions sacramentelles. Tout d’abord, Alina doit se préparer à la confesse. Pour ce faire, elle utilise un pénitentiel très tendance en Roumanie: «Îndreptar de spovedanie».
Dans le film, les crises d’épilepsie d’Aline commencent seulement lorsqu’on lui demande de raconter à la confesse la «malahie» (masturbation). Les personnages secondaires la jugent, en disant qu’elle a sûrement commis quelque péché grave pour que quelque chose lui arrive. Comme pénitence pour ce “péché”, le prêtre lui donne à faire 1000 prosternations. La confession se passe d’une façon lugubre, comme en réalité.
Une autre fois qu’Alina pique une crise, c’est lorsque le prêtre lui dit que «c’est un grand péché, que d’entrer dans le sanctuaire». On voit bien l’iconostase, qui est là pour traiter les laïcs pour des profanes.
C’est une théologie totalement non-chrétienne, et elle existe en réalité.
La théologie eucharistique est bien évoqué dans le film. Car, dans le vie réelle, la plupart de ces prétendus orthodoxes voient la communion comme une récompense pour les mériteux, et la plupart d’entre eux vivent comme des excommuniés permanents.
La vision du péché, chez le prêtre, est celle de beaucoup de prêtres “orthodoxes” de la vie réelle: l’Occident est un monde corrompu, à cause du mariage des couples de même sexe et de la drogue! Par contre, lui jette les gens dans la rue, parce qu’ils «troublent notre silence». Cette façon de couler la moustique tout en avalant le chameau est ce qui se passe pour de vrai chez un grand nombre de prêtres et moines “orthodoxes”.
Un excellent film! Je le recommande, avant tout, aux Occidentaux qui lèchent les talons aux “orthodoxes”, et qui font de l’œcuménisme avec des pélagiens purs et durs.
Un livre vient d’apparaître. Je vous transmets également le contenu du mail qui me l’a annoncé. Je devrais peut-être offrir ce livre à mon voisin.
Le « Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde » (Xo éditions) démontre que le christianisme est la religion la plus persécutée au monde. On estime à environ 150 millions les Chrétiens empêchés de vivre leur foi.
Le Livre noir des Chrétiens persécutés se veut une rupture dans la posture du Chrétien repentant : celui, qui, parce que l’inquisition, la traite négrière, l’antisémitisme, la colonisation, la misogynie se sont faits au nom du Christianisme, pense qu’il faudrait taire la persécution des Chrétiens actuels.
Plus de 50 contributeurs de près de 20 nationalités ont signé les chapitres composant cette « Bible » de 800 pages.
Nulle haine d’une autre religion ne les anime, nul millénarisme ou intention belliqueuse, seulement un constat bête et brutal : 150 millions de Chrétiens sur 2,3 milliards de croyants sont persécutés dans plus de 100 pays dans le monde.
Ils le sont surtout par l’Islamisme radical, mais aussi par d’autres religions : l’Hindouisme, le Bouddhisme ou des régimes politiques comme le communisme chinois, etc. ou par les Cartels de la drogue en Amérique du Sud.
Outre les 10 millions de Coptes d’Egypte, les « plus connus » parmi les persécutés, arrivent en deuxième position, les Chrétiens d’Irak. Vaguement protégés par Saddam Hussein qui préférait exterminer les Kurdes, les Chrétiens irakiens ont vu subitement débouler l’Etat islamique dans les villes de Qaraqosh , la plus grande ville chrétienne d’Irak non loin de Mossoul en août dernier. Leur situation est simple : au mieux, ils fuient, au pire on les convertit de force ou on les assassine.
Les Chrétiens de Syrie ont vu également leur destin de minorité protégée par Bachar Assad subitement se retourner en statut de bêtes traquées par les fondamentalistes musulmans. En septembre 2013, la région de Maaloula s’est vidée de ses Chrétiens, descendants directs du Christ et qui parlent encore sa langue, l’Araméen « occidental ». Ils se sont pour la plupart réfugiés à Damas. Plusieurs furent décapités par les « rebelles » syriens, après avoir pourtant reçu l’assurance-vie de l’ « aman ».
Alors qu’en Arabie saoudite, les quasi esclaves philippins travailleurs immigrés fêtent Noël avec de minuscules sapins (interdits dans le pays), les Chrétiens nigérians ont fui le nord du pays aux mains de la célèbre secte islamiste Boko Haram. Les islamistes regroupés sous le nom de Groupe sunnite pour la prédication et le djihad entendent éradiquer le christianisme du Nigéria.
En Corée du Nord, le seul culte admis est celui de la dynastie des Kim. Des camps de concentration spécialement affectés pour les chefs chrétiens ont été bâtis à Suseong et Chongjin. Ce qui n’empêche pas Kim Jong-il de se faire construire une église suite à un voyage en Chine où il a découvert les charmes de l’architecture chrétienne.
Même en Amérique du Sud, les cartels colombiens persécutent les Chrétiens qui nuisent, avec leur religion humaniste, au business de la drogue. Les guérilleros trafiquants n’aiment pas trop l’appel de l’Eglise à déposer les armes et interdisent de bâtir de nouvelles chapelles.
Enfin, dans les territoires palestiniens, il n’est pas rare que le Hamas interdise de messe les Arabes chrétiens…
Longtemps l’Europe chrétienne a fermé les yeux sur leur sort, en raison d’un sentiment de culpabilité pour ce qu’elle avait fait aux autres religions pendant des siècles.
Il était temps de reconnaître enfin que les plus persécutés sont aujourd’hui les Chrétiens.
Dans les pays francophones, on a beaucoup parlé – même de trop – du synode catho-romain qui n’a rien produit de positif.
Mais aux États-Unis quelque chose vient de bouger du côté des baptistes-du-sud. Pour la petite histoire, ces baptistes-du-sud sont les descendants directs des esclavagistes, et qui n’ont changé d’avis sur l’esclavage qu’en 2012!
Mais en ce 2014, quelque chose s’est passé également du côté LGBT. Car l’un de leurs curés a changé d’avis sur les gais, et d’homophobe il est devenu ami des LGBT.
Par conséquent, les baptistes-du-sud se sont réunis ces jours-ci, et voilà ce qui s’est passé:
1. Ils ont discuté, mais ils ont également laissé les baptistes gais et lesbiennes dire leur opinion;
2. Même s’ils ne sont pas arrivés à soutenir le mariage pour tous, néanmoins, le langage du péché et du jugement a été aboli.
… ce que, du côté de Rome, n’arrivera pas. Devinez pourquoi.
Plus de détails ici.