Je trouve utile de vous montrer une page qui présente différents fermiers – autrefois engagés dans l’exploitation animale – convertis à présent au végétalisme.
Lorsque la première série Star Trek est sortie, en 1966, c’est-à-dire pendant l’abolition de la ségrégation raciale aux États-Unis, elle présentait une femme noire, à savoir le personnage de la lieutenante Uhura, joué par Nichelle Nichols. Alors que les Américains n’étaient pas encore habitués à la convivence entre noirs et blancs, néanmoins, la série Star Trek les a aidés à s’y faire.
La même chose arrive à présent. La dernière série, Star Trek Discovery, en cours de diffusion tous les lundis sur NetFlix, présente un couple gai, le médecin Hugh Culber avec le mycologue Paul Stamets, joués par Wilson Cruz et respectivement Anthony Rapp. Un couple gai, fictif ─ certes ─ mais réaliste. Il y a des fans des séries Star Trek, des trekkies, dans beaucoup de pays. Dans les pays homophobes, les gens verront que les gais sont des gens tout à fait normaux, et c’est l’un des facteurs-clef qui changeront les mentalités.
Pour revenir à la série, on avait l’impression que les cinéastes de la série présente avaient mis un terme au personnage Dr Culber, ce qui était très décevant. D’après ce que j’apprends sur PinkNews, le personnage va revenir.
Il y a quelques mois, nous avons regardé au cinéma le film Épouse-moi, mon pote. Au début, je croyais qu’il s’agissait juste du motif récurrent (ex.: Chuck & Larry), où deux hommes hétéros font un mariage blanc, mais où finalement il n’y a pas de personnage gai. En réalité, dans le film français, l’un des deux protagonistes, Fred, est gai, et à la fin du film, il épouse un autre personnage, Daoud, ce qui en fait un mariage unisexe, mais biracial; l’autre protagoniste, Yassine, épouse sa collègue française dont il était secrètement amoureux, ce qui donne un autre mariage mixte.
Les clichés gais sont là, car ils dénoncent ce que la société hétéro pense en général de nous. Mais il y a d’autres clichés, que j’ai simplement adorés, par rapport aux coutumes et bureaucraties du Maroc et de la France.
Ce film pourrait avoir une influence positive, notamment dans les milieux dits allochtones.
Voici une hymne, Grates peracto iam die, que j’ai traduite vers le français, pour les complies du temps de la septuagésime, qui commence aujourd’hui. La doxologie de l’hymne a déjà été traduite par Charles de Courbes.
Merci, Seigneur, pour la journée,
Car la lumière est terminée,
Et maintenant que vient la nuit,
Notre oraison vers toi s’en suit.
Les buts que nous avons ratés
Ce jour, fais-les-nous regretter;
Que le sommeil ne soit brisé
Des coups de l’ennemi rusé.
Alors qu’il tourne comme un lion
Pour dévorer, par tentation,
Prends sous tes ailes tes enfants;
Accours, ô Père, et nous défends.
Oh, quand viendra le jour sans fin,
Cette lumière sans déclin?
Quand irons au pays promis,
Qui ne connaît point d’ennemi?
À Dieu le Père soit honneur,
Et à son Fils, notre Seigneur;
Au Saint-Esprit semblablement,
Ores et perdurablement. Amen.
Voici ma traduction de l’hymne Te læta mundi conditor, pour les premières vêpres de la Septuagésime.
Toi, qui as fait le monde grand,
Dans ton repos nous intégrant,
Les chœurs des cieux te chantent vifs,
Sans s’arrêter, des chants festifs.
Comment chanter nous siéra-t-il
Sur cette terre de l’exil,
À nous, dans ce travail pénal,
Déchus de sainteté, banals?
Mais toi, qui proclamas heureux
Les gens qui pleurent, Seigneur Dieu,
Fais-nous pleurer tous ces péchés
Qui dans l’exil nous ont gâchés.
Ainsi, Seigneur, rends-nous adroits,
Remplis d’amour, espoir et foi;
Dans ton repos, fais-nous chanter
Tes hymnes de festivité.
À Dieu le Père soit honneur…
Voici ma traduction en français de ce chant de déposition de l’alléluia.
Alléluia, chant de fête,
Oh parole d’air joyeux,
Alléluia des poètes,
Oh chanson des chœurs des cieux,
Que sans cesse ils interprètent
Dans le ciel, maison de Dieu!
Alléluia, notre mère,
Ô Jérusalem d’en haut,
Alléluia, sans se taire,
Chantent tes enfants si beau,
Quant à nous, dans nos misères,
Babylone est notre lot.
Alléluia, chant qu’on ôte,
N’étant pas très méritants;
Alléluia, pour nos fautes,
Nous devons pauser un temps
En exil, changeons de note,
Comme il sied aux pénitents.
En chansons spirituelles,
Trinité de notre foi,
Fais-nous voir la Pâque belle,
Et l’Église chantera
Sur terre et aux cieux, fidèle,
Pour toujours alléluia.
L’octave de l’Épiphanie s’est clôturée hier. Mais à partir de ce jour et jusqu’avant la Septuagésime, c’est le temps “après l’Épiphanie”, qui continue dans l’inertie de l’Épiphanie. Pour ce temps, voici l’hymne des complies, Verbum quod ante sæcula, que j’ai traduite vers le français. La doxologie – commune à plusieurs hymnes – a déjà été traduite par Georges Pfalzgraf.
Ô Verbe né avant le temps
Du sein du Père tout-puissant,
D’un sein de vierge tu es né
Dans notre temps, Dieu incarné.
Enfant, tu assumais déjà
La tâche de notre rachat:
Tes larmes furent, ô Jésus,
Prélude de notre salut.
Tu as choisi d’être indigent,
Pour enrichir les pauvres gens,
Et par tes larmes tu lavas
L’erreur du monde d’ici bas.
En langes simples, sans aspect,
Tu n’imposas aucun respect;
Ô Dieu, ayant de vils habits,
L’orgueil humain, tu l’humilies.
Du Père tu es descendu
Sauver ce qui était perdu;
Ne laisse pas périr en pleurs
Ceux dont tu te fis le sauveur.
Honneur et gloire à toi, Seigneur,
Manifesté pour nous, pécheurs,
Ainsi qu’au Père et à l’Esprit:
Dieu pour les siècles infinis. Amen.
Pour les complies de l’Épiphanie, voici l’hymne Quæ stella sole, que j’ai traduite vers le français. La doxologie – commune à plusieurs hymnes – a déjà été traduite par Georges Pfalzgraf.
Quel astre brille grand et beau,
Nous annonçant un roi nouveau?
Aux mages il indique un lieu
Où tu es apparu, ô Dieu.
L’étoile de Jacob sortit
– Car Balaam l’avait prédit –
Et s’arrêta au bâtiment
Où tu vivais, étant enfant.
Or l’astre brille à l’extérieur,
Mais son message dans les cœurs,
Aux mages un visible outil,
Qui vers l’Auteur les a conduits.
Pour ton amour, périls, dangers,
Efforts ne les ont ménagés;
À ton appel, ils ont quitté
Leur terre et leur fraternité.
Cet astre nous guidant vers toi,
Ô Christ Seigneur, ne permets pas
Que par orgueil, nous résistions
À tes lumière et grâce en don.
Honneur et gloire à toi, Seigneur,
Manifesté pour nous, pécheurs,
Ainsi qu’au Père et à l’Esprit:
Dieu pour les siècles infinis. Amen.
Aujourd’hui, entre deux trains, j’ai traduit vers le français le noël transylvanien Pĕ strada din Viflaim (litt.: Par la rue de Bethléem). Comme d’habitude, ce noël connaît des variantes, et j’ai traduit à partir de celle qui m’est la plus familière.
Dans la rue, en pleine nuit,
Joseph marche avec Marie.
R.: Jésus, l’Éternel,
Naît ce soir, à Noël.
«Viens, allons-nous-en, Marie;
Pour nous, point de place ici.
Viens, Marie, hâtons le pas;
Bethléem ne nous veut pas.»
La maison de la sortie
Du village à eux s’ouvrit.
À la porte était assis
Un jeunet qui dit ainsi:
«D’où venez-vous? Dites net!
– Nous venons de Nazareth.
Aie pitié, jeune homme fort:
Ne nous laisse pas dehors.
Il fait nuit, froid dans la rue,
Et la mère n’en peut plus.»
Le jeune homme, étant gentil,
Poliment leur répondit:
«Près des champs, pour votre abri,
Mon père a une écurie.»
Et ainsi ils sont partis,
Avec cette garantie.
Dans l’étable, sur le foin,
Naît le Christ: Dieu et humain.