Depuis plusieurs années, je suis sur YouTube la chaîne Gay Family Values de la famille Lefew. Aujourd’hui, ils sont arrivés à leur 500ème vidéo!
Cette famille reste un modèle et un exemple vivant de l’homoparentalité par l’adoption.
Depuis plusieurs années, je suis sur YouTube la chaîne Gay Family Values de la famille Lefew. Aujourd’hui, ils sont arrivés à leur 500ème vidéo!
Cette famille reste un modèle et un exemple vivant de l’homoparentalité par l’adoption.
En cette fête du saint prophète Élie, je voudrais vous faire part de ces réflexions.
Yahvé se révèle dans l’Ancien Testament, mais il n’est pas seulement le Dieu du peuple Israël. Au contraire, Yahvé reconnaît le culte que d’autres peuples lui rendent, sous d’autres noms. Ou l’on devrait plutôt dire que le peuple élu reconnaît son propre dieu chez d’autres peuples. Ainsi, par exemple, Melchisédech est sacrificateur d’El Elyon; Balaam est prophète d’Elyon; le non-Hébreu Job adore El Schaddaï etc. Ceux-ci sont tous identifiés avec Yahvé. Saint Paul, en voyant l’autel grec dédié au «Dieu inconnu», l’identifie également avec Yahvé. Lorsque le peuple hongrois, adorant le dieu Ischtanou (hongr. Isten), s’est converti au christianisme, les chrétiens l’ont identifié comme étant le même que notre Dieu.
Il y en a un qui fait défaut, alors qu’en théorie il aurait très bien pu être lui aussi assimilé à Yahvé, d’autant plus que son nom – Baal – signifie, tout simplement, «Seigneur». L’histoire du prophète Élie aurait alors été beaucoup plus simple et plus « sympa ». Au lieu de rabrouer Achab, Élie aurait tout simplement pu lui dire quelque chose du genre: «Tu sais, roi Achab, il n’y a pas de problème. Baal est juste un autre nom de notre Yahvé. C’est juste une question de terminologie. Faisons la paix.» Pourtant, cela n’a pas pu se passer ainsi. Yahvé refuse d’être identifié à Baal. Pourquoi?
Yahvé est le Dieu sexuellement neutre. Il est à la fois « père » et « mère ». Baal est, au contraire, un pur mâle, figure masculine par excellence, à laquelle on associe parfois la déesse Anath ou la déesse Astarté, qui sont, à l’opposé, des figures féminines. Il y a une complémentarité entre Baal et la déesse.
Lorsque Yahvé, notre Dieu, s’est incarné, il a assumé toute l’humanité. Différentes hérésies ont essayé de nier la plénitude de l’humanité du Christ. Les apollinaristes croyaient que le Christ manquait d’intelligence humaine; les monothélites croyaient que le Christ manquait de volonté humaine. Saint Grégoire Nazianzène répondit aux apollinaristes, et saint Jean Damascène aux monothélites, avec les mêmes paroles: «Ce qu’Il n’a pas assumé, il ne l’a pas guéri; mais ce qui est uni à sa divinité a été sauvé. […] Si c’est la nature humaine toute entière qui est déchue, elle a dû être toute entière unie à la nature de Celui qui est né, et être sauvée toute entière.» Le Christ n’a donc pu manquer d’aucun élément de la nature humaine; autrement l’incarnation est un échec.
De nos jours, au nom de la « nature », certains veulent nous faire croire qu’il y aurait une différence ontologique entre deux groupes: les mâles et les femelles. De ce fait, par exemple, les femelles ne pourraient pas – selon eux – représenter le Christ mâle dans le triple ministère d’évêques, prêtres et diacres. De ce même fait, le mariage serait la complémentarité entre le masculin et le féminin. Ce faisant, les partisans de cette théorie supposent que le Christ manquerait d’une partie de l’humanité. Car, si l’humanité se partage entre mâles et femelles, et que le Christ fût seulement mâle, comment les non-mâles seraient-elles/ils sauvé(s)s? Un Jésus exclusivement mâle, ontologiquement différent des humains non-mâles, n’est qu’un Baal incarné. Rien à voir avec notre Yahvé.
Il est évident que le sexisme (qu’on pourrait, plus précisément, appeler monophylisme ou androphylisme) est une hérésie christologique. Elle est en train d’être juste couvée pour l’instant. Mais les choses pourraient empirer. D’une part, à la Pentecôte 2015, les Églises orthodoxes des sept conciles auront leur « concile panorthodoxe », qui sera, pour elles, le huitième concile œcuménique. Jusqu’à présent, on a toujours dit que les Églises dites orthodoxes n’avaient pas de position officielle sur un grand nombre de sujets, étant donné qu’elles n’ont plus eu de concile depuis l’an 787. Dorénavant, les Églises des sept conciles auront une opinion claire et officielle sur, entre autres, l’homosexualité, les genres etc., et l’éventualité d’une officialisation de l’hérésie androphyle menacerait l’épithète «orthodoxe» que ces Églises aiment tant arborer. Et le synode romain qui aura lieu pendant la fête des saints Serge & Bacchus, comment se positionnera-t-il vis-à-vis de l’hérésie sexiste? Assisterons-nous au retour de Baal?
Ci-contre, un ancien temple de Baal.
En regardant une vidéo ancienne de la famille Lefew sur YouTube, je suis tombé sur le titre suivant: «Bobby Lopez, raised by lesbian couple, opposes same-sex parenting.»
La vraie histoire de Robert Oscar López (détails ici, là, ici) est qu’il a été élevé par une mère seule… qui était lesbienne. Cela est tout à fait différent du fait d’être élevé par un couple!
Que la mère de ce gars l’ait négligé est une chose; que la copine de celle-ci – qui n’était pas impliquée dans l’éducation de l’intéressé – ait empêché la mère d’être à côté du fils est encore une possibilité. Mais le vrai problème, c’est que ce López est un frustré, qui stigmatise toute la communauté LGBT. Je n’ai pas lu ses livres, mais à en croire ses amis et ses détracteurs, c’est de l’érotisme homosexuel pervers qu’il a écrit.
J’espère qu’un jour, cet oiseau aura une vie équilibré et reconnaîtra ses calomnies…
Nous venons de regarder la comédie Jacky au royaume des filles. Un vrai chef d’œuvre!
«Dans ce film», disent les commentaires, «les femmes ont le pouvoir, et les hommes portent le voile et s’occupent du foyer.» Moi, je dirais que cette comédie démontre que, tout simplement, le partage des sociétés entre mâles et femelles n’a rien d’ontologique. Ce ne sont que des rôles arbitraires.
Quelques extraits de ce film se trouvent sur YouTube.
Ce soir, le 19-20 juin, mon Nicolas et moi-même fêtons nos 8 ans de vie commune.
Du coup, nous allons faire le “pèlerinage”. Tout d’abord, un verre au café Copenhague, devant la gare de Namur. Puis la pizzeria; mais, comme la pizzeria à côté de la maison du TEC n’existe plus, nous irons au Primo (Tex Mex) au viex centre.
Vous êtes peut-être au courant de la nouvelle loi concernant les noms à donner aux enfants. Avant, c’était obligatoirement le nom du père; maintenant, ça peut être aussi le nom de la mère.
Mais que faire en cas de litige? En ben, dans d’autres cas, c’est le juge de paix qui doit régler les litiges entre les époux.
Cependant, concernant le nom à attribuer aux enfants, la nouvelle loi dit: «À défaut de choix ou en cas de désaccord, l’enfant portera le nom du père.»
Vous voulez une mise en situation? Voici un cas de figure. La jeune Marie est mise enceinte par le gros Jean. Marie donne naissance à un bébé. Elle reconnaît la paternité du gros Jean. Et celui-ci veut absolument que le bébé porte son nom, alors qu’il n’a pas envie de l’élever, mais seulement d’utiliser l’enfant pour sa propre gloire. Dans pareil cas, malgré le refus de la mère, la nouvelle loi – comme l’ancienne – donnera raison au gros Jean.
À bas le machisme⸮ Vive le néo-machisme⸮
Je viens de découvrir le blogue du père Tobias Haller, que je recommande vivement à quiconque s’intéresse à la théologie queer.
J’ai tapé un œil à son mémoire de maîtrise: Lawfully Joined. Same Sex Marriage in Light of the Church’s Traditional and Liturgical Practice.
Il a également écrit un article ironique: God’s Judgment on Heterosexuality. Si vous avez un peu d’imagination et le sens de l’humour, il vous fera rire et réfléchir à la fois.
En regardant un discours de Peterson Toscano, ici sur YouTube, j’ai appris des choses très intéressantes à propos de la robe de Joseph.
Tout ceci me sera utile lors des traductions/révisions bibliques que je ferai un jour en wallon.
Nous avons regardé l’Eurovision. Voici quelle était ma classification:
1. Emma Marrone – La Mia Città (Italie).
2. Pollapönk – Enga fordóma/No Prejudice (Islande).
3. Sergej Ćetković – Moj Svijet (Montenegro).
4. Conchita Wurst – Rise Like a Phœnix (Autriche).
Je suis très content que Tom Neuwirth alias Conchita Wurst ait gagné.
Tout d’abord, parce que je crois que c’est avec ce genre de brisement de clichés – « la femme barbue » – que l’on avancera vers l’égalité des êtres humains. Conchita Wurst en 2014 – comme Dana International naguère – est une gay pride à elle toute seule.
Son classement en tête de l’édition 2014 démontre que l’Eurovision, c’est non seulement « la fête des voisins » en Europe de l’Est, mais également un concours suivi et voté par beaucoup de LGBT.
Avant le concours, plusieurs dizaines de milliers de Russes, Biélorusses et Arméniens ont signé une pétition contre la participation de Conchita Wurst à l’Eurovision, en la qualifiant d’ « antre de la sodomie ». Un jour, leurs petits-enfants en auront honte.
Je viens d’apprendre comment les homophobes français essayent de contourner la nouvelle loi.
Sur Libération, on peut lire comment un tribunal de Versailles refuse l’adoption interne chez deux familles homoparentale.
Il y a quelques mois à peine, les homophobes français prétendaient s’inquiéter du bonheur des enfants. Aujourd’hui on voit à quel point ils n’ont strictement rien à cirer des enfants.