Outfest et l’Église.

Le chanoine Gordon Reid, dans l’un de ses derniers articles, Chasubles and Tee Shirts, parle de son vicaire Ethan (photo ci-contre), qui avait participé à l’Outfest, la manifestation LGBT de Philadelphie en Pennsylvanie.

Vous pouvez également le voir sur YouTube, ici.

Je me réjouis pour plusieurs choses. Tout d’abord, parce que le chanoine Reid s’est prononcé en faveur des LGBT et des femmes, quitte à perdre certaines ouailles intégristes. Ensuite, parce que ce jeune prêtre Ethan J me semble un exemple pour nos jours. Et surtout, parce que leur paroisse Saint-Clément-en-Philadelphie est la preuve que l’on peut être tradi et progressiste en même temps.

Messe-évangélique.

En Allemagne, la professoresse d’univ Sabine Bobert-Stützel, qui est aussi ministre de culte dans l’Église évangélique (luthérienne) d’Allemagne, a mis sur pied ce qu’elle appelle la « Messe évangélique« . Qu’est-ce?

L’idée, c’est de revenir à la forme de la Messe, telle qu’était approuvée par Martin Luther lui-même, et telle qu’était célébrée en Allemagne jusqu’au XIXème siècle.

Bien sûr, ce n’est pas la forme tout à fait traditionnelle de la messe romaine dont il s’agit. Toutefois, c’est un désir de retour aux sources. Et ici, je fais abstraction de la question de la validité ou de l’invalidité de la consécration.

Ce qui peut sembler étonnant, c’est que ce retour vers la Tradition vient d’une théologienne femme, qui fait également de la théologie queer.

Meilleur livre LGBT chrétien.

Faithful to the Truth: How to be an orthodox gay Catholic, le livre de notre ami Stephen est sorti! Il est disponible chez Amazon.

D’après moi, c’est le meilleur livre apologétique LGBT chrétien qui ait jamais été publié. Pourquoi? Parce que:

1. Les livres apologétiques LGBT protestants ne traitent pas du tout de la question de la Tradition de l’Église concernant les LGBT. Or, c’est un chapitre important, voire très important, de la théologie. Les conservateurs pensent que, malgré tout, ils ont raison, parce qu’ils pensent que la Tradition est forcément de leur côté, et que, donc, toute interprétation autre que la leur manque de fondement, parce que déracinée de la Tradition. Or, ce n’est pas le cas. Stephen montre bien que la Tradition de l’Église se partage entre, d’une part, un support de la « cause » LGBT et, d’autre part, une homophobie associée à la misogynie, à l’esclavage, à l’antisémitisme et à d’autres maux.

2. Les livres apologétique LGBT catho romains s’occupent à expliquer les textes émis par le Vatican, afin de les assouplir; alors que, comme Stephen le montre très clairement, même d’un point de vue catho romain, ces textes-là n’ont aucune valeur et que le fidèle catho romain peut les rejeter sans problème. Stephen démontre même comment ces textes-là sont seulement le fruit du modernisme théologique.

Le livre a, pourtant, des failles importantes, justement parce qu’il reste très romain dans la mentalité. Ainsi, les textes liturgiques sont juste cités d’après d’autres livres qui les cite, au lieu de prendre les originaux, en langues originales; les erreurs de Boswell sont copiées tout simplement. Deuxièmement, l’orthodoxie signifie « droite glorification« , donc la liturgie n’est pas un « simple témoignage », troisième roue au carrosse après la Bible et la Tradition, comme croit Stephen; au contraire, elle est le cœur même de la Tradition de l’Église. C’est pour ça que les textes de l’adelphopoèse ont une valeur interprétative de la Bible; alors que les injonctions de saint Jean Chrysostome ou celles de Razinger restent de simples opinions non-ecclésiales.

En tout cas, c’est un livre qui ne devrait manquer dans la bibliothèque des LGBT chrétiens qui comprennent l’anglais.

Gluten…

Ces jours-ci, j’ai commandé des grandes hosties en Suède. Or, on a voulu me refiler à tout prix des hosties sans gluten. Le même  jour, j’ai croisé un ami et voisin coeliaque (allergique au gluten). D’où je soulève deux questions:

– Les hosties sans gluten sont-elles valides pour l’eucharistie?

– Les coeliques sont-ils des « anormaux »?

1. La validité des hosties sans gluten

Le pape de Rome affirme que les hosties sans gluten ne sont pas valides, alors que les hosties pauvres en gluten le sont. Quelle est la logique de l’affirmation? Eh bien, les hosties doivent être du pain naturel; et dès qu’il n’y a plus de gluten dedans, ce ne serait plus du vrai pain. En supposant qu’on puisse extraire à 100% le gluten, est-ce que le pain 0% gluten serait ok? Quid du pain 0% son? Or, nous savons que la grande majorité des hosties sont faites de farine blanche. Par la simple logique des choses, ça devrait dire que le pain blanc n’est plus du vrai pain naturel?

Or extraire le gluten ou le son, c’est un procédé relatif. Il y aura toujours une quantité infime de gluten et de son dans la farine la plus blanche. Autrement dit, si les hosties sont faites à partir de farine de froment pur, elles seront ok pour l’eucharistie.

Alors, comment utiliser les hosties pauvres en gluten? D’après la papauté, il faudrait consacrer séparément pour les coeliques, tout comme du moût non fermenté pour les intolérants à l’alcool, mais la majorité de l’assemblée devrait utiliser quand même du pain riche en gluten et du vin alcoolisé. L’Église norvégienne, au contraire, utilise des hosties sans gluten pour tout le monde, tout comme l’Église métropolitaine communautaire utilise du moût non fermenté pour tout le monde. Ces deux dernières attitudes me semblent les plus appropriées, si dans l’assemblée il y a ces deux types d’intolérents aliméntaires. Car «nous sommes tous un même pain» et «nous buvons tous à la même coupe», comme le dit saint Paul. Si tel pain est du vrai pain et tel vin du vrai vin, alors pourquoi devrait-on utiliser, dans une même assemblée, du « vrai » et du « vrai++ »? Cela n’a aucun sens, sinon celui de Rome. Les intolérants à l’alcool et/ou au gluten ne cherchent pas le droit à la différence, mais, au contraire, le droit à l’indifférence.

2. Les anormaux

Et nous voici au second point. Rome refuse l’ordination des coeliques à la prêtrise! Ceux-ci seraient dépourvus de l’intégrité physique « nécessaire » au prêtre.

Après le Concile de Trente, on a commencé à refuser la prêtrise à toutes sortes d’hommes: ceux à qui manquait un doigt, les handicapés physiques d’une sorte ou d’une autre, et même aux myopes. Si l’accident arrivait après l’ordination, on les gardait; autrement, on refusait de les ordonner. Ces bêtises ont été abolies au 20ème siècle, mais à leur place on a mis les coeliques et… les gais! Et, bien évidemment, les femmes!

 

Sœurs de la Transfiguration.

Aujourd’hui, en la fête de la Transfiguration du Seigneur, je voudrais vous présenter la Communauté des Sœurs de la Transfiguration.

Ce sont des moniales épiscopaliennes, dont la congrégation a été fondée aux États-Unis, en 1898, par la Mère Ève-Marie Lee Matthews.

Leur site: www.ctsisters.org

Nous venons de rentrer de nos trois jours de vacances en Angleterre.

Avant le départ, je savais que notre voyage serait non seulement du simple tourisme, mais également un double pèlerinage: au cœur de l’Église d’Angleterre, mais aussi au cœur du végétalisme. Nous avions hâte de faire du shopping dans les magasins végétaliens, et de prier dans l’église de l’ancienne abbaye de Westminster, ainsi que de voir l’église de Tous les Saints de la rue Marguerite à Westminster.

Le premier jour, nous étions très tôt le matin à Bruxelles-Midi, pour embarquer dans le train. Le plan était d’arriver vers 10h à Londres, pour aller à la messe de l’Abbaye de Westminster à midi. Mais les douaniers belges ne me laissent pas passer. Besoin de retourner vite à Namur, pour chercher le bonne carte d’identité. Ainsi, on prend le train de 13h pour Londres.

Arrivés après 15h à notre « hôtel » à Westminster, on constate que la rue est calme (première impression), nous avons un grand lit dans la chambre située au rez du bâtiment. Mais la salle-de-bains est minuscule (80 x 140 cm), les robinets mauvais, ça pue les égouts. Mon Nicolas est optimiste: on est à trois minutes à pieds de la gare de Victoria, on a de magnifiques fleurs au balcons, 70 euros la nuitée, ce n’est pas la mort.

Nous dînons dans une pizzeria, nous nous promenons, puis nous tombons sur une église de notre quartier: le Saint-Sauveur. Une église vraiment belle, qui a même un jubé comme il y a très longtemps (dommage pour l’autel mobile qu’on a foutu devant le jubé, alors qu’il y a un maître-autel dans le chœur), de magnifiques vitraux…

À la réception il y a une membre du conseil paroissial, qui appelle vite le curé: «Père, il y a ici deux gentilshommes…» Le curé arrive dix minutes plus tard, nous accueille, papote avec nous. Chapeau! Pour un prêtre qui est père de famille, venir accueillir ainsi les visiteurs « spéciaux » que nous sommes! Nous continuons à parcourir la ville, nous prenons des photos, puis, pour les vêpres, nous retournons au Saint-Sauveur. Nous n’étions que nous autre dans le chœur: la dame, le prêtre, Nicolas et moi. « Parfois, il y a deux personnes, parfois six, parfois je suis seul », dit le prêtre, qui célèbre matines, messe et vêpres tous les jours. De nouveau, je me dis: chapeau!

Nous soupons dans un restaurant tenu par une communauté de vie de gens qui ont l’air d’être des anarcho-communistes. Le resto est débordé de clients; il faut attendre longtemps debout, en attendant qu’une place se libère. La nourriture est bonne, et leurs cocktails de jus naturels, de fruits pressés à l’instant, sont excellents.

Après le souper, nous allons à pied voir le palais de Buckingham et d’autres curiosités locales.

Le lendemain matin, nous nous sommes levés tôt, pour être aux matines à l’abbaye de Westminster à 7h30. Sur le chemin, nous croisons la cathédrale catholique romaine. Les mosaïques sont impressionnants, mais nous nous rendons vite compte que tout dans cette église est disposé de manière à revendiquer l’Église romaine comme véritable église du Royaume-Uni. Juste le contraire de ce que l’Église d’Angleterre (anglicane) revendique pour l’Angleterre.

Au début, les matines lues dans la chapelle Sainte-Foy de l’ancienne abbaye me laissent un peu froid: le rituel du Common Worship n’a rien à voir avec la beauté du BCP; mais les vêtements puritains montrent un conservatisme malsain. J’aurais préféré le contraire: vêtements colorés et office traditionnel. En plus, c’est d’un cléricalisme las: les deux prêtres lisent tout, disent tout, font tout. On se sent superflu. Par contre, après les matines, on va à la messe, toujours dans l’ancienne abbaye, dans la chapelle du Saint Nom de Jésus. Là, la messe est belle. Messe basse, ad orientem, en petit comité, mais il n’y a pas assez de chaises. Nous sommes serrés les uns aux autres. La messe est dite pour la fête d’une sainte orthodoxe-russe tuée pour sa foi par le régime stalinien. La célébration me semble intense; je suis presque en extase pendant toute la matinée.

Le jour, nous avons visité Londres en bus touristique principalement, mais aussi en métro. Et nous avons dîné dans le resto où l’on avait soupé la veille. Nous avons pris des photos. Et j’ai commencé à me sentir écœuré par cette atmosphère du roman d’Orwell, où l’on t’annonce sans cesse des bagatelles au micro, et où il y a les forces de l’ordre partout, comme pour terroriser les gens. Je m’étonne des gens – flics y compris – qui traversent toujours au rouge, des marchands à qui l’on permet de vendre leurs gnangnanries jusqu’aux seuils des différents palais et musées.

L’après-midi, nous nous sommes rendus à un magasin végétalien d’Islington. On y a trouvé notre bonheur, depuis les fromages végétaliens jusqu’aux chaussures, en passant par les gâteaux. Et l’un des deux vendeurs, c’est un Dunkerquois!

Un gars de passage – et ami du magasin – nous parle du restaurant végétalien ou il travaille. Il s’agit du resto InSpiral, de Camden, où il faut arriver en marchant le long du Canal du Régent.

Le soir, nous avons d’abord été aux vêpres à la cathédrale Saint-Paul. Ordo du BCP, avec mémoire des saints du jour. Oui, des vêpres très pompeuses avec chorale, mais où la participation des fidèles était non seulement nulle, mais également découragée. (Il était dit qu’on pouvait dire seulement le credo et le Notre Père.) L’homélie a eu lieu tout à la fin, et après la bénédiction il y a eu le chant final, que la chorale ne connaissait même pas. Pour une fois qu’on utilisait le BCP, mais dans la forme, c’était tout à fait l’opposé du désir de Cranmer et Parker, à savoir la participation des fidèles.

Après, nous avons été au restaurant de Camden, en marchant 3-4 km sur le quai du canal. Sur le chemin, nous avons croisé une église (toujours anglicane) très low church. Comme quoi, ça existe aussi.

Le souper a été délicieux, mais les jambes et les pieds nous ont fait très, très mal. De surcroît, nous avons été servis par une dame/demoiselle française. En sortant du resto, nous nous sommes rendus compte que la station de métro était à quelques mètres de là. On s’est demandé pourquoi l’autre gars nous avait envoyés sur le quai du canal.

Arrivés à l’hôtel, on a eu du mal à dormir à cause des skinheads et drogués qui faisaient la fête juste à notre fenêtre.

Le lendemain matin, matines à l’abbaye de Westminster, déjeuner très sommaire à l’hôtel, puis en route pour la ville!

C’était le jour où l’on devait rentrer. Nous avons été déposer nos bagages dans la consignation de la gare (un enfer de contrôles!), puis nous avons profité de notre journée, en visitant et revisitant certains coins de Londres et Westminster. Sur le temps de midi, nous avons été à la messe dans la fameuse église de Tous les Saints de la rue Marguerite à Westminster.

Après avoir mangé un dernier repas chez InSpiral à Camden, nous avons acheté, écrit et posté quelques cartes postales, nous avons bu quelque chose dans un pub typique, et nous avons pris notre train pour rentrer.

Justin Duckworth évêque.

Dimanche passé, Justin Duckworth – une sorte de « Guy Gilbert » de la Nouvelle-Zélande – a été sacré évêque de Wellington.

Je suis très content qu’il y ait de plus en plus de gens avec les pieds sur terre qui deviennent évêques.

Midsommarkransen.

La fête de saint Jean Baptiste tombe au milieu de l’été. C’est la fête de l’été. Du moins, là où on la fête.

Les Suédois ont même une messe spéciale pour le lendemain de la Saint Jean, pour rendre grâce à Dieu pour l’été. (1)

Dans certaines régions, on fait une couronne d’été. Lorsque j’étais gamin, ma grand’mère tressait une couronne de gaillets jaunes.

Et là, quand je pense que la météo n’est pas glorieuse… Pourvu qu’elle le soit d’ici trois semaines!

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(1) Année I: Gn 1:1-13; Ac 14:15-17; Év Jn 1:1-5. Année II: Job 12:7-13; Ac 17:22-31; Év Mat 6:25-30. Année III: Gn 9:8-17, Col 1:21-23; Év Mc 6:30-44.

Collecte: Dieu, qui sauves toutes choses et protèges tout ce qui vit, qui nous donnes de nous réjouir de la lumière: envoie ton Esprit, qu’il renouvelle la face de la terre. C’est en toi que nous vivons, nous mouvons et avons l’être.

Ou bien: Dieu, qui donnes la vie dans l’univers, nous te rendons grâce pour l’étendue de l’espace, pour la beauté de la terre, pour la majesté des cieux et la tranquillité des montagnes. Que l’arc-en-ciel nous rappelle l’alliance que tu as faite avec tous les êtres qui sont sur la terre. Par…

Calendrier juin-juillet.

Je vais vous parler de nouveau du BCP 1662, dont je fais les louanges si souvent.

La planification des lectures sur l’année est établie sur le ménée, c’est-à-dire que chaque date de l’année a des lectures par date (par exemple, le 26 juin, et non pas le quatrième mardi après la Pentecôte). Les dimanches et les grandes fêtes mobiles ont leurs lectures propres, mais pour la plupart des féries de l’année ont suit le calendrier des jours fixes.

Cette planification permet que l’on parcoure l’Ancien Testament en un an, en en lisant un chapitre aux matines et un aux vêpres. Mais les matines et les vêpres ont également une seconde lecture: d’habitude le matin on lit un chapitre des épîtres, et le soir un chapitre des évangiles. Ce système a été beaucoup apprécié surtout par le réveil eucharistique chez les anglicans (et les épiscopaliens): certains prêtres, habitués à réciter les matines et les vêpres tous les jours, ajoutaient la messe, à partir de l’offertoire, à la fin des vêpres.

Le petit hic est que, étant donné que les chapitres des évangiles sont moins nombreux que le total des chapitres de la seconde partie du Nouveau Testament, il y a en été dix-neuf jours qui n’ont pas de péricope des évangiles, mais une épître à la fois le matin et le soir.

Pour combler cette lacune, plusieurs méthodes sont possibles. Soit de changer le calendrier (ce qui me semble peu souhaitable); soit d’ajouter une troisième lecture le soir (une péricope des évangiles), à côté des deux qui sont déjà proposées (prophétie + épître). Cela me semble également peu souhaitable, car ça changerait l’ordo, qui comporte uniquement deux lectures.

Ou bien, faire en sorte que les épîtres soient plus longues (2 péricopes en 1), calées aux matines, et ainsi, le soir il y aurait la place libre pour une péricope des évangiles.

Mais quelle péricope? Peut-être des péricopes qui ont été omises en carême? Ce serait difficilement calculable, et cela briserait le caractère minéal de la répartition des lectures.

Le plus simple serait de prendre de toutes petites péricopes du sermon sur la montagne. L’avantage, c’est que cela contrebalancerait la longueur des épîtres.

Voilà donc d’abord les lectures telles quelles, selon la planification de 1871.

Voilà maintenant la version modifiée que je propose.

Matin 2e lecture Soir 2e lecture
16 Actes 1 Matthieu 5:13-16
17 I Pierre 2:11-4:7 Matthieu 5:17-19
18 Actes 2 Matthieu 5:20-24
19 I Pierre 4:7-5 fin Matthieu 5:25-30
20 Actes 3 Matthieu 5:31-37
21 II Pierre 1-2 Matthieu 5:38-42
22 Actes 5 Matthieu 5:43-47
23 II Pierre 3 Luc 1:5-17
24 Matthieu 3 Matthieu 14:1-13
25 Actes 6 Matthieu 6:1-15
26 I Jean 1-2 Matthieu 6:16-21
27 Actes 7 Matthieu 6:22-34
28 I Jean 3 Jean 21:15-19
29 Actes 4 Matthieu 14:22-36
30 Actes 9 Matthieu 7:1-5
1er I Jean 4-5 Matthieu 7:6-11
2 II Jean Matthieu 7:12-14
3 Actes 10 Matthieu 7:15-20
4 III Jean Matthieu 7:21-23
5 Actes 11-12 Matthieu 7:24-27
6 Jude Matthieu 1:18-23
7 Actes 13 Matthieu 2

 

Saints mariés.

Aujourd’hui, c’est la fête des saints Paulin, évêque de Nole, et Thérèse, son épouse.

Et, du coup, je repense à cette idée: il faut compiler un office pour les couples de saints. Pour les saints vivant dans le mariage.

La collecte pourrait être empruntée à celle des martyrs de Gorcum. D’ailleurs, il me semble que c’est la seule collecte traditionnelle qui pourrait servir aux fêtes des saints mariés.

Invitatoire, à Venite exultemus:

Domum Dei decet sanctitudo: sponsum eius Christum adoremus in ea.

Aux vêpres et aux matines, antiennes des psaumes:

Lætentur omnes qui sperant in te, Domine: quoniam tu benedixisti iusto; scuto bonæ voluntatis tuæ coronasti eum. (1)

Tamquam sponsus Dominus procedens de thalamo suo. (Matines de Noël)

Les autres antiennes, des confesseurs.

 

Magnificat. Domine Dominus noster, quam admirabile est nomen tuum in universa terra: quia gloria et honore coronasti sanctum tuum, et constituisti eum super opera manum tuarum. (1)

Benedictus. Hodie cœlesti Sponso juncta est Ecclesia, quoniam in Iordane lavit Christus eius crimina: currunt cum muneribus Magi ad regales nuptias, et ex aqua facto vino lætantur conviviæ. [Alleluia.] (Épiphanie)

Magnificat II. Cum ortus fuerit sol de cælo, videbitis Regem regum procedentem a Patre, tamquam sponsum de thalamo suo. (Noël)

Ou: Isti sunt duæ olivæ et duo candelabra lucentia ante Dominum.

Ou: Isti sunt duo filii splendoris qui assistunt Dominatori universæ terræ.

Collecte

Deus, qui sactorum tuorum N et N certamen æternitatis laurea coronasti, concede propitius; ut eorum meritis et imitatione certantes in terris, cum ipsis coronari mereamur in cælis.

Pour la messe, une combinaison du propre de deux messes: missa pro sponsi et de la couronne d’épines du Seigneur (fête namuroise).

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(1) Ps. 8. Emprunté au commun d’un confesseur évêque.