Évêque homophobe.

Encore un évêque catho-romain homophobe fait la une des journaux.

Fernando Sebastián Aguilar sera nommé cardinal le 22 février prochain, par le pape de Rome. Entre temps, cet évêque a déclaré à la presse: «l’homosexualité est une manière déficiente de manifester sa sexualité, parce que celle-ci a une structure et une fin : la procréation. Une homosexualité qui ne peut pas atteindre cette finalité est défaillante. […] de nombreux cas d’homosexualité peuvent se récupérer et se normaliser avec un traitement adéquat.»

J’aime bien la réponse de trois lecteurs:
1. «Être curé est une manière déficiente de manifester sa sexualité, parce que celle-ci a une structure et une fin, la procréation. Une curé qui ne peut atteindre cette fin est déficient.»
2. «Si quelqu’un croit que le Pape François est au service des gens, il se trompe totalement, il n’est rien d’autre qu’un populiste démagogue, au service des classes nanties et réactionnaires. Il dispose de suffisamment d’information pour savoir qui est qui, et nommer un fasciste cardinal n’est pas dû à l’ignorance du Pape, mais à la volonté de suivre les traces de ses récents prédécesseurs.»
3. «Si le Pape croit en ce qu’il dit, il doit censurer les cardinaux qu’il a nommés et qui traitent les homosexuels de malades.»

Plus de détails sur Global Voices.

Fisher-Paulson.

Je voudrais vous parler de la famille Fisher-Paulson, une famille homoparentale chrétienne.

Les deux hommes américains, Kevin et Brian, sont d’abord devenus parents d’accueil. Ils ont eu des triplets, nés prématurément, d’une mère schizophrénique. La première année de parentage a été difficile pour eux, d’autant plus que l’un des triplets a dû subit des interventions chirurgicales.

Voilà qu’après cette première année, une assistante sociale, sans expérience aucune, décide d’enlever la fratrie: «L’amour de deux hommes ne peut jamais compenser l’amour d’une femme.» Malgré que la mère biologique n’était pas en état de recevoir la fratrie, cela s’est fait, tout simplement à cause de l’assistante sociale homophobe. La suite, c’est que la mère biologique n’a pas pu prendre soin des triplets, et ceux-ci ont été placés dans un centre de placement, plutôt que de les laisser adopter par les Fisher-Paulson.

Pour finir, les deux pères ont pu accueillir en tant que famille d’accueil deux autres enfants, que voici dans la photo, et les ont adoptés.

J’espère qu’un jour les triplets seront curieux assez que pour retrouver les hommes qui les ont élevés la première année de leur vie, et que cette assistante sociale trouvera un job plus adapté à son profil.

Pour plus de détails, en anglais, cliquez ici. Ils ont également écrit un livre.

 

Tourniquet & King’s X.

Aujourd’hui, je voudrais également vous présenter deux groupes.

Être chrétien ET métalleux ET pour les droits des animaux? Oui, c’est possible. Et, en ce sens, je vous présente le groupe Tourniquet. Leurs chansons Ark of Suffering et Stereotaxic Atrocities dénoncent l’exploitation des animaux, en formulant leurs arguments à partir des textes bibliques. Petit bémol: le chanteur a une voix laide et pas cultivée du tout.

D’autre part, je vous présente King’s X: c’est une bande de métalleux ET chrétiens ET gais ET pour-la-vie. Ils s’inspirent surtout des livres de CS Lewis. Je vous recommande leur album Faith, Hope, Love. Petit bémol: leur métal est trop mou pour mes oreilles et mon cerveau.

Ouganda-Nigéria.

Depuis hier au Nigéria, depuis Noël en Ouganda, être gai ou lesbienne est un crime.

Au Nigéria, l’homosexualité est punie de 14 ans de prison; en Ouganda, la prison à perpétuité.

Dans les deux pays, non seulement les LGBT sont victimes de ces nouvelles lois, mais également toute personne ayant participé à une cérémonie d’union, à un mariage etc., et toute personne qui ne raccuse pas les gais aux autorités.

Pour une fois, quelqu’un se révolte. Je lis ici que «le milliardaire britannique Richard Branson appelle entreprises et touristes à boycotter l’Ouganda après l’adoption par le Parlement ougandais d’une loi punissant de façon draconienne l’homosexualité […] ‘‘Je recommande aux entreprises à travers le monde de faire la même chose. L’Ouganda doit revenir sur ses positions sous peine d’être ostracisé par les entreprises et touristes du monde entier’’.»

Quand est-ce que nos dirigeants feront-ils pareillement? Et la reine britannique et ses petits-fils adorés? Et l’archevêque de Cantorbéry? Que dire encore des fondamentalistes américains, qui sont à la base de ces lois abominables? («God Loves Uganda»).

Les pays dits ‘‘civilisés’’ devraient imposer un blocus à l’Ouganda et au Nigéria.

Le Vatican déplore l’interprétation de la position du pape sur l’homosexualité.

Le 30 décembre dernier – donc il y a juste un mois – le pape de Rome incitait l’évêque Charles Scicluna de Malte à s’opposer aux familles homoparentales. Source: ici.

J’ai également retrouvé un article sur 7sur7.be Je le reproduis ici. La mise en gras fait partie de l’original, mais la mise en rouge vient de moi, pour souligner quelques aspects importants. Si l’on lit attentivement l’article, on voit qu’en réalité le pape condamne la famille homoparentale.

Le Vatican a une nouvelle fois déploré lundi l’interprétation, selon lui erronée et tendancieuse, des propos du pape touchant la question de l’homosexualité que de nombreux médias présentent comme une ouverture et une rupture avec le passé.

Certains médias avaient évoqué une nouvelle ouverture du pape François aux couples homosexuels après la publication, début janvier, d’un échange qu’il avait eu fin novembre 2013 avec les supérieurs des congrégations religieuses et dans lequel il évoquait la situation d’une petite fille élevée par un couple de femmes.

« Distorsion »
A Radio Vatican, le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a jugé « plus qu »évidente » la « distorsion » des propos du pape François, notamment dans les médias italiens, dénonçant leur « instrumentalisation » alors que la question de la reconnaissance des couples homosexuels est d’actualité en Italie.

« Expériences »
Le pape, dans cet entretien, évoquait les défis éducatifs posés à l’Église par le nombre croissant d’enfants de divorcés, prenant l’exemple d’une fille de parents séparés vivant avec sa mère et la « petite amie » de celle-ci. L’éducateur, a précisé le pape, « doit s’interroger sur la façon d’annoncer Jésus-Christ à une génération qui change », en étant « attentifs à ne pas administrer un vaccin contre la foi » aux jeunes. Il avait alors cité quelques unes de ses « expériences » à Buenos Aires concernant « la préparation nécessaire pour accueillir dans des contextes éducatifs des enfants, des jeunes, qui vivent des situations complexes, particulièrement en famille ». Et le pape d’affirmer: « Je me souviens du cas d’une petite fille très triste qui, au final, avait confié à son institutrice: la petite amie de ma mère ne m’aime pas ».

Parti pris journalistique
Le seul fait que le pape ait cité la situation d’une petite fille dans un couple lesbien avait été considéré comme une ouverture, alors que le pape relevait le malaise d’un enfant dans un couple recomposé. « Le pape ouvert aux couples gays », ont même titré certains journaux italiens. Le père Federico Lombardi a précisé que le pape entendait parler « de la souffrance des enfants » vivant en dehors de la famille traditionnelle.

Homosexualité
Comme à chaque fois qu’un pape évoque l’homosexualité, ses propos sont soumis à des réductions, ont déploré des sources vaticanes. Alors que François rentrait du Brésil en juillet dernier, sa phrase « si une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur, fait preuve de bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? », avait fait la Une dans le monde entier.

Famille
Le pape François a convoqué l’automne prochain une assemblée d’évêques (synode) pour traiter de ces questions de la famille. La nouveauté du pontificat est l’approche sans tabou et sans condamnation morale des situations des divorcés et des homosexuels. Ce qui ne veut pas dire que le pape argentin les juge positives.

À l’approche des fêtes, j’aurais aimé vous poster des messages plus positifs. Mais voilà qu’en Inde, deux juges ont décidé de récriminer l’homosexualité.

Je vous invite à signer la pétition contre cette nouvelle loi.

Il est intéressant de voir que, au fur et à mesure que dans une partie du monde les choses évoluent bien au niveau des droits égaux pour tous, en même temps, dans une autre partie du monde on fait marche-arrière. Il y a à peine quelques mois depuis que l’Arménie a voulu récriminer l’homosexualité, à l’exemple de la Russie.

La Bénédiction des alliances de vie.

Ça fait un petit temps depuis que voulais vous traduire l’article La Bénédiction des alliances de vie publié sur le site de la paroisse vieille-catholique de Gouda. Il s’agit, en effet, de la proposition que le Collège d’administration a formulée au Synode.

En voici donc la traduction:

Il y a quelques années, au Synode, une résolution a été demandée aux évêques, concernant la bénédiction des unions entre deux personnes du même sexe. Les années suivantes, on a suivi les étapes suivantes:

– le rapport de la commission ad hoc ‘‘Les Alliances de vie et le sacrement de la bénédiction (de celles-ci)’’, octobre 2002;

– la remise, au Synode, des résultats des discussions qui ont été faites dans les paroisses, à propos du rapport, novembre 2004;

– suite, dans les paroisses, de la remise du rapport qui avait été faite au Synode, été 2005;

– remise de rapport, au Collège d’administration, par la commission ad hoc Frede-Robinson, été 2006.

Sur base de cette concertation, de la recherche et de la réflexion, qui ont toujours trouvé leur place dans l’Église, le Collège d’administration formule ci-dessus une vision globale sur la bénédiction sacramentelle des alliances personnelles de vie des baptisés. À la fin, il en résulte une proposition au synode.

1. La Participation aux sacrements dans l’Église

L’Église vieille-catholique des Pays-Bas n’établit pas de conditions spéciales à la vie sexuelle des fidèles en vue de leur participation aux principaux sacrements du baptême et de l’eucharistie. La foi que l’on assume transforme en une nouvelle créature l’homme tout entier, mort au péché et ressuscité à la vie nouvelle, qui est né à nouveau en Christ, et lui donne de prendre part au corps et au sang de celui-ci.

La vie toute entière, la vie sexuelle y comprise, témoigne de l’exemple de foi, espérance et charité donné par Jésus Christ, de l’obéissance à la parole de Dieu et du service envers le prochain. Pour la participation au baptême et à l’eucharistie, donc, l’Église vieille-catholique n’impose pas aux homosexuels d’autres principes qu’aux hétérosexuels.

Ainsi, dans notre Église, les fidèles homosexuels sont des membres pléniers de l’Église, avec tous les droits et les devoirs y liés.

Cette acceptation ne peut pas signifier autre chose, sinon que la participation à tous les autres sacrements est ouverte également aux homosexuels. Cela s’applique spécialement aux sacrements qui sont liés aux deux sacrements principaux, à savoir la confirmation et la confession-absolution, qui sont liées au baptême, tout comme l’onction des malades ou viatique qui se rattache à l’eucharistie. Aussi pouvons-nous soutenir qu’en ce qui concerne l’accès au ministère ecclésiastique, l’orientation sexuelle du candidat n’a pas d’importance dans notre Église. Dans ce cadre, la demande de la célébration d’une alliance de vie de deux baptisés homosexuels dans l’Église, où elle serait bénie et confirmée, est logique si elle est pertinente.

2. L’Alliance de vie entre baptisés

Si les baptisés font une alliance de vie, ils érigent une nouvelle ‘‘maisonnée’’ («oikos») dans la maison de Dieu. «Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux.» (Matthieu 18:20). Ainsi, indépendamment de la règle ou de l’intervention de l’Église, nous avons toujours affaire ici à une réalité sacramentelle, qui s’accomplit par la convivance des fidèles. En d’autres termes, cette alliance de vie est en rapport avec un approfondissement du baptême. Par le baptême, les humains voient la réalité à la lumière de la présence de Dieu en eux, avec les joies et les peines qu’ils trouvent sur leur chemin. Par le baptême, les fidèles s’engagent à bâtir le Royaume de Dieu. Par le baptême, les fidèles prennent part à la joie, la liberté et la justice de ce Royaume, et à la solidarité, et à la prière de l’Église (locale).

3. L’implication de l’Église dans le mariage

Par rapport à ceci, il est important de remarquer que pendant toute la période du premier millénaire, l’Église n’a connu aucun office liturgique pour la bénédiction des alliances de vie. Les gens utilisaient les formes de mariage qui provenaient des cultures locales, par lesquelles l’union maritale des baptisés était vécue, en principe, comme un lien spécial avec Dieu, le Christ et l’Église, et avec le Saint-Esprit. Pour cela, ils s’inspiraient des passages bibliques comme Genèse 2:18-25, Marc 10:1-12 (et parallèles);  1 Corinthiens 13, Cantique des cantiques, etc. Les conseils de Paul (ex.: Éph. 5:21-33) et de Pierre (I P. 3:1-7) étaient également pris en considération. Ainsi, lorsqu’il fut question de l’adultère, la règle a été que l’alliance de vie des baptisés avait un caractère monogame, à vie.

L’implication de l’Église dans le mariage des baptisés a augmenté à partir du douzième siècle, lorsque le curé faisait office de témoin, et le mariage était inscrit dans le registre des baptêmes. Les Églises orientales mirent l’accent sur l’épiclèse sur les mariés, c’est-à-dire la prière de bénédiction en invoquant le Saint-Esprit. Dans les Églises occidentales, c’est le contrat entre les fiancés qui devint central. Cela se déroulait au milieu de la communauté des fidèles, avec le curé comme témoin, et se consommait dans le lit nuptial. La législation civile, qui s’est compliquée à la fin du 18ème siècle, considérait l’Église comme l’expression de l’ordre naturel tel quel.

Notre tradition ecclésiale a connu, depuis longtemps, les deux aspects. Dans le formulaire de la bénédiction d’un mariage, l’accent était mis sur la prière que le prêtre prononçait sur les fiancés. En plus de ceci, l’Église reconnut le contrat que les mariés avaient conclu devant l’autorité civile. Elle considérait le mariage comme une relation exclusive à vie.

Il est clair que la propre responsabilité de l’Église et son devoir comprennent d’évaluer critiquement les changements sociétaux. La prononciation d’une prière de bénédiction sur une réalité qui n’est pas solide, n’a, sans doute, aucun sens, à la lumière du Royaume de Dieu. Par contre, la prière de bénédiction qui confirme une réalité-vers-le-cœur-de-Dieu, est en même temps l’explicitation des engagements, et l’espérance, la force et l’inspiration par lesquelles on est régénéré.

4. La Signification d’une alliance de vie

Pour l’Église, la question n’est pas si les fidèles demandent une bénédiction sur ce qui est vu subjectivement comme une ‘‘bonne’’ expérience, mais s’il est question, par leur alliance de vie, d’une réalité qui les surpasse et par laquelle ils peuvent également compter l’un sur l’autre, quoiqu’il arrive.

Dès lors, la question cruciale est celle du sens d’une alliance de vie entre baptisés, dans le cadre de l’Église, et leur vocation de collaborer, par la grâce de Dieu, à l’édification du Royaume de Dieu. Autrement dit: quelle est le sens de la maisonnée qu’érigent deux baptisés dans le cadre de la Maison de Dieu? Là-dedans la vie sexuelle n’a pas d’importance décisive. Si nous pouvons constater que l’alliance de vie entre baptisés, alliance exclusive et bâtie sur la fidélité jusqu’à la mort, est une brique de la Maison de Dieu dans ce monde – et nous le constatons – alors cela signifie que la prononciation d’une prière épiclétique de bénédiction sur ces alliances de vie est parfaitement justifiée.

Sur base du baptême des personnes concernées, la prononciation de cette prière de bénédiction doit être considérée un office liturgique sacramentel.

5. Différents mots pour de différentes formes de la même mission

À cet égard, il est évident qu’il faut formuler et nommer différemment les différentes alliances de vie. Ainsi, l’égalité des différentes formes ne fait pas de doute, et elles développent chacune son propre caractère. Comme il n’y a aucune relation humaine qui soit en tous points identique à n’importe quelle autre, de la même façon se différencient la relation entre un homme et une femme d’avec celle entre deux hommes ou deux femmes. La stricte absolutisation du sexe biologique, tout comme la stricte absolutisation de l’indépendance totale des données biologiques, crée un rupture par rapport à la façon nuancée dont cette réalité fonctionne sur le plan personnel et relationnel. Dans la même catégorie des différences relatives il y a l’inexistence de l’ouverture à la procréation d’une nouvelle vie. Cette possibilité donne – en partie – un caractère spécifique à une relation. Cela ressort du fait que ce manque, autant dans les relations hétérosexuelles que dans les homosexuelles, peut être vécu comme une perte douloureuse. En d’autres termes, il y a encore une différence entre la fertilité biologique et une autre fertilité, plus générale, sans laquelle on pourrait dire que l’une a la priorité sur l’autre.

6. L’Église vieille-catholique et les autres Églises

La tradition exceptionnelle de l’Église vieille-catholique et sa position unique au milieu des autres Églises, que ce soit au Pays-Bas, dans l’Union d’Utrecht et dans le monde, entraînent le fait que son point de vue sur la bénédiction des alliances de vie des fidèles homosexuels pourrait avoir des conséquences importantes. Sans vouloir porter préjudice aux positions que les autres Églises ont adoptées à ce sujet, nous voulons prendre, du fond de notre conscience de bonne foi, à la suite de Jésus Christ et focalisés sur le Royaume de Dieu dans ce monde, un point de vue responsable. Le but de ce point de vue n’est pas d’être le dernier mot dans cette matière complexe dans laquelle tous les fidèles sont concernés, mais le but est plutôt de contribuer à la continuation de la discussion.

7. La Proposition au synode

Vu ce qui précède, le Collège d’administration reconnaît l’alliance de vie entre baptisés homosexuels, alliance exclusive et bâtie sur la fidélité jusqu’à la mort, qui contribue à la mission de l’Église. Le Collège d’administration exhorte la Commission liturgique de produire un office de bénédiction de cette forme d’alliance de vie, qui, en vertu du baptême, donne à cette alliance le droit au caractère sacramentel.

Le Collège d’administration
octobre 2006

215 cerveau féminin?

Je ne sais que croire de ces histoires de différences entre les sexes/genres. La seule chose dont je suis sûr, c’est que le ‘‘masculin’’ et le ‘‘féminin’’ sont seulement des ‘‘extrêmes’’, et que la majorité d’entre nous se situe entre les deux. Il me semble, comme je l’ai déjà dit, qu’Anne Fausto-Sterling a plutôt raison.

N’empêche, j’ai fait un test – ou soi-disant test – de masculinité/féminité, et le résultat a été 215. Ça m’amuse un peu, mais au moins je n’ai pas honte de ne pas être trop manuel. Ceci dit, pour la plupart des trente questions, ma réponse était «b», donc au milieu. Il y en a eu d’autres, notamment pour ce qui est des dons artistiques, où j’ai été dans «a», et presque jamais dans les trucs de métiers manuels et sportifs de la catégorie «c».

Et, pour finir sur un ton humoristique:

Anna Ghione.

J’apprends l’apparition du livre d’Anna Ghione. Avant le livre, elle avait été interviewée dans cet article du Maine libre.

Je dis « bravo! » à des gens comme elle.

Révolution anglaise.

Je viens d’apprendre que la rétrograde Église d’Angleterre venait de s’ouvrir aux bénédictions de couples du même sexe. (Voir plus de détails ici.)

Néanmoins, les archevêques de Cantorbéry et d’York restent rétrogrades.