Annue Christe.

En cette fête de la conversion de saint Paul, qui commence, voici ma traduction-adaptation de l’hymne Annue Christe sæculorum Domine, qui se chante aux premières vêpres et aux matines des fêtes des apôtres.

Renoue, ô Christ, Seigneur des siècles, avec nous,
Pour les travaux de ton (tes) apôtre(s) cher(s) et doux,
Afin que nous, qui avons péché devant toi,
Retrouvions, par ses (leurs) prières, la bonne voie.

Sauve, Rédempteur, ton ouvrage tout dernier,
Par la lumière de ton visage signé;
Ne permets pas que par le démon il soit pris,
Car pour lui, par ta mort tu as payé le prix.

Ne laisse pas tes serviteurs captifs;
Relève ceux qui sont tombés et les nocifs,
Et ceux que tu as rachetés par ton saint sang,
Avec toi fais-les régner, bon roi tout-puissant.

À toi conviennent, Jésus, ô béni Seigneur,
Louange, gloire, puissance et suprême honneur,
Ainsi qu’au Père et au Paraclet Saint-Esprit:
Un Dieu régnant dès toujours jusqu’à l’infini. Amen.

Accompagnateur de train en stage.

Je suis à nouveau dans une nouvelle étape de ma vie. Depuis une semaine, je suis accompagnateur de train en stage.

Tout d’abord, le chemin de fer m’a passionné depuis tout petit. Je n’oublierai jamais le jour où, à mes trois ans, j’ai été pour la première fois dans ma vie dans une vapeur. À cet âge-là, j’étais fasciné par les aiguillages.

Depuis la fin 2008, la carte ci-contre trône chez nous. Depuis la même époque, je suivais le blogue de Paul V. Jean-Julien m’a encouragé maintes et maintes fois à franchir le pas. Puis j’ai repris contact avec un ancien copain de fac devenu accompagnateur. Lorsque j’ai vu que je n’arrivais plus à trouver du travail dans le privé, j’ai franchi le pas. Le recrutement a été assez long au niveau de la période, et maintenant je suis en formation. De nombreux examens m’attendent.

Bon Pasteur à Tamise.

Je viens d’apprendre que les moines du Bon Pasteur de Saint-Gilles-lez-Termonde (vieux-catholiques de l’Union d’Utrecht) vont déménager dans la commune de Tamise, toujours dans le Waes.

J’ai hâte de pouvoir leur rendre visite dans l’avenir!

Cyprien – je suis roumain.

Cyprien Iov, le cyberhumoriste: « Je suis roumain« . À regarder absolument.

Lucis largitor splendide.

Aujourd’hui, en la fête de saint Hilaire de Poitiers, je vous présente l’hymne Lucis largitor splendide, composée par  lui, et qui est quasi oubliée dans le monde occidental, sauf chez les anglophones et les Scandinaves. C’est chez les Norvégiens que j’ai trouvé la mélodie d’origine de cette hymne. En voici ma traduction-adaptation vers le français.

Seigneur, qui nous as apporté
La lumière, douce clarté,
Après la nuit et le noir lourd,
Tu nous as ramené le jour.

Tu es vrai illuminateur
Du monde; devant ta grandeur,
D’éclat le soleil est saisi,
L’étoile du berger bâsit.

Car plus brillante, sans pareil,
Plus que le jour et le soleil,
Ta lumière éclaire l’ardeur
Et tous les aspects de nos cœurs.

Que nos esprits soient chastes, clairs,
Pour vaincre d’orgueil de la chair;
Que les temples qui sont nos corps
Servent l’Esprit, sans être en tort.

Et la doxologie Sit, Christe, rex piissime, commune également à d’autres hymnes:

Gloire à toi, Christ, roi éternel,
Qui vis et règnes dans le ciel,
Avec notre Père et l’Esprit:
Dieu pour les siècles infinis. Amen.

Æterna Christi munera.

Voici ma traduction-adaptation de l’hymne Æterna Christi munera, de saint Ambroise, pour les fêtes des martyrs.


Des dons, Christ, tu viens d’impartir,
Pour leurs victoires, aux martyrs.
Nous chantons leurs louanges dues,
Intelligemment, assidus.

Princes de l’Église ici bas,
Ducs triomphants dans le combat,
Soldats du ciel, mis en péril,
Lumière du monde sont-ils.

La terreur du monde ont vaincu;
La douleur, ils l’ont vécue;
Étant trépassés saintement,
En lumière ils sont maintenant.

Les martyrs furent dévorés
Des bêtes ou flammes dorées;
Le bourreau, feulant comme un loup,
Les a percés avec des clous.

Leurs membres pendent au dehors;
Leur sang sur le sol jaillit fort;
Mais par ta grâce ils restent droits,
Dans la vie éternelle en toi.

La foi des saints n’a pas lâché;
L’espoir des croyants n’est gâchée;
Leur amour pour toi, sans déclin,
A bien triomphé du malin.

En eux le Père se réjouit;
En eux la force de l’Esprit;
Ô Christ, tu prends plaisir en eux,
Et tous les cieux en sont heureux.

Donc, Rédempteur, notre désir
Est d’être consorts des martyrs,
Nous, tes serviteurs, invités,
Pour les siècles d’éternité. Amen.

Ave maris stella.

Voici ma traduction-adaptation de l’hymne Ave maris stella. Je reconnais que cette hymne est très gnan-gnan (à peine est-elle une hymne; je dirais plutôt un chant pieux, théologie zéro, christologie zéro, sotériologie zéro; seul un millénaire d’existence et son importance en Acadie peuvent en justifier encore l’utilisation); donc j’ai pris davantage de liberté dans l’adaptation. La mélodie que j’ai retenue, c’est celle qui est d’usage en Acadie, ce qui fait que le dernier vers de chaque strophe se répète.

Réjouis-toi, ô astre
De mer plein de grâce,
Mère de Dieu, vierge,
Du ciel porte large!

C’est cette louange
Que Gabriel l’ange
A fait à ta mère,
Neuve Ève sur terre.

Brise les barrières!
Aux sans-vue lumière!
Du mal nous délivre;
Des bontés nous livre.

Montre-nous ta mère;
Reçois nos prières;
Car tu as pris d’elle,
La chair corporelle.

C’est la vierge dame
Bénie‿entre les femmes;
Rends-nous doux comme elle,
Chastes et fidèles.

Rends notre vie pure
Et notre voie sûre,
Jésus, par ta grâce,
Pour te voir en face.

Au Père la gloire
À toi, Christ, victoire;
À l’Esprit hommage,
Un Dieu pour les âges. Amen.

La Poste paresseuse.

Voici la plainte que je viens d’envoyer à la Poste:

Mesdames et Messieurs,
Mesdemoiselles et Mes Damoiseaux,

Le 2 décembre 2014, j’ai envoyé nos vœux de Noël à un ami de votre ville. Elle m’a été retourné avant-hier, le 6 janvier 2015, soit plus d’un mois après l’envoi.

Tout d’abord, le destinataire a toujours son nom sur la boîte aux lettres. Ce n’est pas la première fois que je lui écris. Je ne comprends pas la paresse du facteur ou de la factrice, qui a perdu plus de temps à coller l’autocollant du retour que le temps qui lui aurait fallu pour examiner le nom sur la boîte du destinataire.

Deuxièmement, je trouve inexcusable le fait d’avoir attendu plus d’un mois pour le retour ! Je me suis pris bien à l’avance, pour pallier aux éventuels retards, afin que le destinataire reçût à temps nos vœux. Des vœux de Noël à la mi-janvier ne valent rien. Au moins si j’avais reçu le retour vers la mi-décembre, j’aurais pu envoyer mes vœux ultérieurement par e-mail.

Les erreurs sont excusables. La paresse ne l’est pas !

Je publierai sur internet ces faits, afin que les gens se rendent compte de la qualité très médiocre de vos services.

Bon travail !

Commun des saints diacres.

Aujourd’hui, c’est la fête de saint Bauduin, diacre. À part les martyrs qui étaient diacres, et pour lesquels on prend le commun des martyrs, il y a quelques diacres non-martyrs qui ont été vénérés à travers l’histoire. Comme notre Bauduin de ce jour, comme saint Paschase/Pascase le Romain, comme Alcuin, Ours d’Aoste, Théophile le Pénitent, Sérapion de Pentapole, Philon d’Antioche, Raymond de Toulouse, Ponce de Carthage; sans oublier les saintes Olympiade, Irène, Macrine la Jeune, ainsi que Théosébie la femme de saint Grégoire de Nysse, comme Nonne l’épouse de saint Grégoire Nazianzène et leur fille Gorgonie, toutes des diacres. Quant à Philippe “le diacre” et Phœbé “la diacre”, ils étaient peut-être évêques. Je mentionnerais tout dernièrement saint Quadragésime (ou Carême) qui était sous-diacre à Policastro.

Voilà pourquoi un commun des saints diacres s’impose. Je viens de le compiler, à partir de prières qui existaient déjà.

Collecte

Domine Iesu Christe, qui non venisti ministrari, sed ministrare, et dare animam tuam in redemptionem pro multis: da, quæsumus, ut beati diaconi [et confessoris/martyris] tui N. veneranda solemnitas, et devotionem nobis augeat, et salutem; qui vivis et regnas…

Seigneur Jésus Christ, qui es venu non pas pour être servi, mais pour servir et donner ta vie en rançon pour la multitude: fais, nous t’en prions, que la solennité de ton saint diacre [et confesseur/martyr] N. contribue à notre dévotion et à notre salut: toi qui vis et règnes…

Secrète

Respice, Domine, munera populi tui, beati diaconi [et confessoris/martyris] tui N. festivitate votiva: qui in medio discipulorum tuorum fuisti, non sicut recumbit, sed qui ministrat, qui vivis et regnas…

Reçois, Seigneur, les dons de ton peuple, en la fête de ton bienheureux diacre [et confesseur/martyr] N., toi qui étais au milieu de tes disciples non pas comme celui qui s’assied à table, mais comme celui qui sert, qui vis et règnes…

Post-communion

Angelorum pani refecti te, Domine, suppliciter deprecamur: ut, qui annuam beati N. diaconi [et confessoris/martyris] tui celebrare gaudeamus, eiusdem etiam et exemplum imitemur, et amplissimum in regno tuo præmium obtinere valeamus; per Dominum nostrum…

Rassasiés du pain des anges, nous te supplions, Seigneur: que nous, qui nous réjouissons en la fête annuelle de ton bienheureux diacre [et confesseur/martyr] N., imitions son exemple, et méritions d’obtenir ton don dans ton royaume; par notre Seigneur…

Tribus miraculis.

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Tribus miraculis français.