Me voici au 700ème article sur ce blog. Et de quoi vais-je vous parler ce jourd’hui? Je vous parlerai du mariage. Pas dans l’abstrait, mais concrètement, de mon mariage avec Nicolas.

Sur la blogosphère, j’ai vu des articles qui disaient les choses suivantes:

  • Dans aucun mariage il n’y a de vérité à 100%;
  • Dans tous les mariages, il y a des secrets et mensonges délibérés;
  • Dans peu de mariages (entre 10% – 0,2%, selon les auteurs), il y a une vraie compatibilité; or – disent-ils – le Prince charmant n’existe pas, et quasi tout le monde projette la perfection sur son partenaire au début, mais doit vivre par la suite avec la triste réalité.
  • Il y a des couples où les deux sont d’accord de manger à tous les râteliers, et puis ils n’étonnent de ce qu’ils ne se désirent plus, et après il y a inévitablement la rupture.

Je suis également gêné par l’expérience suivante: nous marchons dans la rue, main dans la main, et des gens nous demandent depuis combien de temps nous sommes ensemble, et puis nous déclarent leur étonnement devant la pérennité de notre couple. Toujours ensemble? Bah oui, toujours ensemble. Pourquoi en serait-il autrement?

Je suis également triste (ou, parfois, content) devant autant de mariages et couples en cohabitation légale qui se séparent. Statistiquement, pour 4 mariages, il y a 3 divorces chaque année. Dans certains cas, je vois les gens malheureux dans leur couple, et j’ai envie de leur dire de chercher leur bonheur, mais j’ai peur de les vexer. Dans d’autres cas, les gens cachent si bien leur malheur avec une façade impeccable, que je tombe des nues lorsque j’apprends la séparation.

Georges_et_NicolasMon expérience est tout le contraire. Dès le premier jour, Nicolas et moi avons décidé que nous nous dirions la vérité en tout temps, coûte que coûte. Et ça marche. Parfois la vérité fait mal, mais c’est une douleur momentanée, supportable. Les mensonges ne s’accumulent pas, et ne font pas boule de neige.

Nous gardons la fidélité absolue et exclusive. Monogamie à 100%. Les tricheries, les aventures – même avec l’accord du partenaire – et les soi-disant “polyamours” relèvent d’une immaturité de caractère. Si un tel n’aime plus son mec, il n’a qu’à plier bagage. Ça ne sert à rien de faire semblant.

Nous ne nous cachons pas, et grâce à cela, nous avons acquis le respect de ceux qui nous entourent.

Star Wars. The Last Sh*t.

Je n’étais pas un grand fan de la série Star Wars, même si j’avais vu tous les épisodes. Toutefois, je trouve que le dernier épisode, Le Dernier Jedi, est le pire et le plus nul de la série.

Vous souvenez-vous comment, dans autres épisodes, Yoda mangeait des plantes? Dans ces deux séquences de ce dernier, Luke Skywalker perpétue trois mythes:

Skywalker_lait1. Boire le lait des vaches/chèvres/brebis serait un acte neutre, car les brebis/chèvres/vaches produisent du lait “juste comme ça”. Dans une scène plus réaliste, l’animal sauvage que trait Skywalker aurait dû avoir un petit à ses côtés, et éventuellement se garrocher sur l’humain.

2. Le mythe du végétalien sur une île déserte.

3. Le mythe des gens qui sont spirituels, et en même temps carnistes. Si des gars aussi spirituels et supérieurs que les Jedi mangent de la “viande”, et boivent du lait, alors ça doit être bien.

Ex-fermiers.

Je trouve utile de vous montrer une page qui présente différents fermiers – autrefois engagés dans l’exploitation animale – convertis à présent au végétalisme.

Voici le lien.

Star Trek Discovery.

Lorsque la première série Star Trek est sortie, en 1966, c’est-à-dire pendant l’abolition de la ségrégation raciale aux États-Unis, elle présentait une femme noire, à savoir le personnage de la lieutenante Uhura, joué par Nichelle Nichols. Alors que les Américains n’étaient pas encore habitués à la convivence entre noirs et blancs, néanmoins, la série Star Trek les a aidés à s’y faire.

cruz_rappLa même chose arrive à présent. La dernière série, Star Trek Discovery, en cours de diffusion tous les lundis sur NetFlix, présente un couple gai, le médecin Hugh Culber avec le mycologue Paul Stamets, joués par Wilson Cruz et respectivement Anthony Rapp. Un couple gai, fictif ─ certes ─ mais réaliste. Il y a des fans des séries Star Trek, des trekkies, dans beaucoup de pays. Dans les pays homophobes, les gens verront que les gais sont des gens tout à fait normaux, et c’est l’un des facteurs-clef qui changeront les mentalités.

couple_gai_star_strekPour revenir à la série, on avait l’impression que les cinéastes de la série présente avaient mis un terme au personnage Dr Culber, ce qui était très décevant. D’après ce que j’apprends sur PinkNews, le personnage va revenir.

Épouse-moi, mon pote.

Il y a quelques mois, nous avons regardé au cinéma le film Épouse-moi, mon pote. Au début, je croyais qu’il s’agissait juste du motif récurrent (ex.: Chuck & Larry), où deux hommes hétéros font un mariage blanc, mais où finalement il n’y a pas de personnage gai. En réalité, dans le film français, l’un des deux protagonistes, Fred, est gai, et à la fin du film, il épouse un autre personnage, Daoud, ce qui en fait un mariage unisexe, mais biracial; l’autre protagoniste, Yassine, épouse sa collègue française dont il était secrètement amoureux, ce qui donne un autre mariage mixte.

Les clichés gais sont là, car ils dénoncent ce que la société hétéro pense en général de nous. Mais il y a d’autres clichés, que j’ai simplement adorés, par rapport aux coutumes et bureaucraties du Maroc et de la France.

Ce film pourrait avoir une influence positive, notamment dans les milieux dits allochtones.

Nicolas_StaelensJoyeux anniversaire, mon Prince!

Grates peracto.

Voici une hymne, Grates peracto iam die, que j’ai traduite vers le français, pour les complies du temps de la septuagésime, qui commence aujourd’hui. La doxologie de l’hymne a déjà été traduite par Charles de Courbes.

Merci, Seigneur, pour la journée,
Car la lumière est terminée,
Et maintenant que vient la nuit,
Notre oraison vers toi s’en suit.

Les buts que nous avons ratés
Ce jour, fais-les-nous regretter;
Que le sommeil ne soit brisé
Des coups de l’ennemi rusé.

Alors qu’il tourne comme un lion
Pour dévorer, par tentation,
Prends sous tes ailes tes enfants;
Accours, ô Père, et nous défends.

Oh, quand viendra le jour sans fin,
Cette lumière sans déclin?
Quand irons au pays promis,
Qui ne connaît point d’ennemi?

À Dieu le Père soit honneur,
Et à son Fils, notre Seigneur;
Au Saint-Esprit semblablement,
Ores et perdurablement. Amen.

Te læta mundi conditor.

Voici ma traduction de l’hymne Te læta mundi conditor, pour les premières vêpres de la Septuagésime.

Toi, qui as fait le monde grand,
Dans ton repos nous intégrant,
Les chœurs des cieux te chantent vifs,
Sans s’arrêter, des chants festifs.

Comment chanter nous siéra-t-il
Sur cette terre de l’exil,
À nous, dans ce travail pénal,
Déchus de sainteté, banals?

Mais toi, qui proclamas heureux
Les gens qui pleurent, Seigneur Dieu,
Fais-nous pleurer tous ces péchés
Qui dans l’exil nous ont gâchés.

Ainsi, Seigneur, rends-nous adroits,
Remplis d’amour, espoir et foi;
Dans ton repos, fais-nous chanter
Tes hymnes de festivité.

À Dieu le Père soit honneur…

Alleluia dulce carmen.

Voici ma traduction en français de ce chant de déposition de l’alléluia.

Alléluia, chant de fête,
Oh parole d’air joyeux,
Alléluia des poètes,
Oh chanson des chœurs des cieux,
Que sans cesse ils interprètent
Dans le ciel, maison de Dieu!

Alléluia, notre mère,
Ô Jérusalem d’en haut,
Alléluia, sans se taire,
Chantent tes enfants si beau,
Quant à nous, dans nos misères,
Babylone est notre lot.

Alléluia, chant qu’on ôte,
N’étant pas très méritants;
Alléluia, pour nos fautes,
Nous devons pauser un temps
En exil, changeons de note,
Comme il sied aux pénitents.

En chansons spirituelles,
Trinité de notre foi,
Fais-nous voir la Pâque belle,
Et l’Église chantera
Sur terre et aux cieux, fidèle,
Pour toujours alléluia.

Verbum quod ante sæcula.

L’octave de l’Épiphanie s’est clôturée hier. Mais à partir de ce jour et jusqu’avant la Septuagésime, c’est le temps “après l’Épiphanie”, qui continue dans l’inertie de l’Épiphanie. Pour ce temps, voici l’hymne des complies, Verbum quod ante sæcula, que j’ai traduite vers le français. La doxologie – commune à plusieurs hymnes – a déjà été traduite par Georges Pfalzgraf.

Ô Verbe né avant le temps
Du sein du Père tout-puissant,
D’un sein de vierge tu es né
Dans notre temps, Dieu incarné.

Enfant, tu assumais déjà
La tâche de notre rachat:
Tes larmes furent, ô Jésus,
Prélude de notre salut.

Tu as choisi d’être indigent,
Pour enrichir les pauvres gens,
Et par tes larmes tu lavas
L’erreur du monde d’ici bas.

En langes simples, sans aspect,
Tu n’imposas aucun respect;
Ô Dieu, ayant de vils habits,
L’orgueil humain, tu l’humilies.

Du Père tu es descendu
Sauver ce qui était perdu;
Ne laisse pas périr en pleurs
Ceux dont tu te fis le sauveur.

Honneur et gloire à toi, Seigneur,
Manifesté pour nous, pécheurs,
Ainsi qu’au Père et à l’Esprit:
Dieu pour les siècles infinis. Amen.