Hamartologie chrétienne VS islamique.

Hamartologie chrétienne VS islamique.Selon l’hamartiologie et la sotériologie islamiques, avant la création du monde visible, toutes les créatures raisonnables ont été créées en tant qu’êtres spirituels. Lorsque Satan s’est proclamé dieu, une partie des anges ont chu, mais selon des degrés divers. Pour racheter leur péché, ces créatures spirituelles sont venues au monde et viennent encore sous trois formes différentes: djinns (démons), ayant des corps de feu, des humains et des animaux.

De cette hamartiologie & sotériologie il résulte que:
– L’homme serait intègre sans son corps; le corps n’est qu’un vêtement.
– L’incarnation est le propre de chaque homme, animal, démon.
– L’animal, ayant péché plus que l’homme, doit souffrir plus, tandis que l’homme doit soumettre l’animal. On est dans une histoire de Cube Zéro.
– Le péché ne détruit pas le pécheur.
– La mort n’est pas la conséquence du péché, mais une délivrance de l’âme.
– Dieu coopère avec Satan pour le salut des pécheurs.

En réalité, on se retrouve dans la sauce des religions orientales. Crypto-métempsychose, dualisme, matière comme mauvaise et, avant tout, un Dieu non-incarné et le pélagianisme.

Au contraire, la raison me guide plutôt vers Dieu, tel que connu par la révélation judéo-chrétienne:
– L’homme n’est intègre qu’avec son corps et son âme et son esprit. Il commence à exister à sa naissance.
– L’incarnation est le propre de Dieu, qui devient homme pour le salut des hommes.
– Le monde n’est pas un labo, mais la création visible, quoique corrompue à cause du péché, mais que Dieu restaurera à la fin des temps.
– Le péché a détruit le monde créé.
– La mort est la conséquence du péché.
– Par la résurrection, Dieu fait homme a détruit les plans de Satan, et le ministère de l’Église le châsse.

Bien entendu, je crois également que l’homme doit être roi de la création, non pas le dictateur rapace.

Reluctant Journey.

Reluctant Journey.Ce matin, j’ai découvert le livre Reluctant journey. A Pilgrimage of Faith from Homophobia to Christian Love, par George Hopper. Le livre est disponible en ligne sur son site.

Ce qui est le plus étonnant, c’est que l’auteur est un hétéro, ancien prêcheur homophobe, devenu gay-friendly.

Anthropomorphique.

Anthropomorphique.Il y a dix jour, lorsque je priais les matines, je suis tombé sur deux passages bibliques:

«Noé bâtit un autel à YHWH; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. YHWH sentit une odeur agréable, et YHWH dit en son coeur: « Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme ».» (Genèse 8:20-21).

Ce passage présente Dieu d’une manière anthropomorphique ou pire, comme quelqu’un qui a besoin des barbecues de Noé pour être apaisé.

Au contraire, le psalmiste met dans la bouche de Dieu d’autres paroles: «Je ne prendrai pas de taureau dans ta maison, ni de bouc dans tes bergeries. Car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers; je connais tous les oiseaux des montagnes, et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme. Est-ce que je mange la chair des taureaux? Est-ce que je bois le sang des boucs? Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, et accomplis tes voeux envers le Très-Haut. Et invoque-moi au jour de la détresse; je te délivrerai, et tu me glorifieras.» (psaume 50/49).

Le second passage qui m’a fait réfléchir est le suivant: «Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: « Raca! » mérite d’être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: « Insensé! » mérite d’être puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande.» (Matthieu 5:22-24).

Autrement dit, le fidèle ne peut pas communier, et le prêtre ne peut pas célébrer la messe, à moins d’être réconcilié avec tout le monde, pour autant que possible. C’est pour cela qu’on se donne le baiser de paix, soit avant l’offertoire (primitivement et dans le rite anglais), soit juste après l’offertoire (dans les rites orientaux et milanais), soit avant la communion (dans le rite romain). Dans le missel byzantin, il y a plusieurs dizaines de pages sur les conditions nécessaires pour la célébration de l’eucharistie. La première question et la plus minutieuse est celle de ce verset. Dans son homélie pour le Jeudi-Saint, saint Jean Chrysostome considère la réconciliation avec les autres comme la seule condition indispensable à la communion.

Literalbible.blogspot.com

Literalbible.blogspot.comJe viens de découvrir le blogue literalbible.blogspot.com. Une perle a faire chevrer tous les intégristes chrétiens et juifs.

Mes thèmes préférés sont: le génocide, les massacres, le Nouveau Testament (dédicace spéciale à mon chéri), Quoi?.

Bonne lecture à tous! ;-)

On en a marre de votre Belgique.

On en a marre de votre Belgique.Une amie m’a envoyé hier un message circulaire, provenant du site Pereubu.be. Je vous le transmets aussi.

Je trouve intéressant également le dernier article.

Biel Mean Time et heure républicaine.

Biel Mean Time et heure républicaine.Il n’y a pas longtemps, Swatch a « inventé » le Biel Mean Time (BMT), ou temps internet, opposé au Greenwich Mean Time (GMT). La journée est divisée en 1000 battements et commence, partout, lorsque à Bienne il est minuit selon l’heure traditionnelle conventionnelle (fuseau du méridien 15° E, alors que Bienne est à 7,14° E). Autrement dit, le BMT est dépendant du GMT, comme les unités kelvin sont calquées sur les degrés Celsius.

D’un certain point de vue, l’idée n’est pas nouvelle. C’est une version modernisée de l’heure décimale républicaine. Lorsqu’il est @400.beats, il est 4 heures républicaines.

Le premier inconvénient est que les battements sont, tout comme les minutes républicaines, plus longues que les minutes traditionnelles. Lorsque vous avez un rendez-vous à @400.beats, il est 9h36 ou 9h38, et en réalité le rendez-vous aura lieu, imprécisément, entre 9h35 et 9h40, ou plutôt 9h40. Donc on perd cinq minutes pour rien.

Mais l’heure Swatch va plus loin que l’heure républicaine: elle est universelle, sans fuseaux horaires. Autrement dit, au Canada la journée BMT commence au midi astronomique de la journée réelle précédente. Autrement dit, l’Europe ouest-centrale, selon Swatch, est le nombril du monde. J’en doute.

Cependant, si on va toujours dans la même direction, vers la dictature mondiale centralisatrice et anti-chrétienne, je pense qu’on arrivera à cela. D’abord l’heure BMT (Swatch) sera appréciée par les hommes d’affaires et l’aviation, ainsi que par tous les autres transports internationaux. Puis de là, on passera à une autre numérotation des années, puis à la décade républicaine, car la semaine sera vue officiellement comme trop monothéiste et ensuite trop chère aux patrons (plutôt que de donner congé deux jours sur sept, ils préféreront deux jours sur dix).

Pour la petite histoire, j’ai essayé de fonctionner sur le BMT. Je commence mon travail vers @958.beats et je dois finir mon shift vers @292.beats. Bien sûr, je compte tout finir avant 250.beats, et pourtant, chaque fois que je calcule ainsi, je suis toujours en retard. Vous me direz que c’est parce que dans ce cas-là je fonctionne sur les deux systèmes ensemble. Mon shift pourrait bel et bien commencer à @0.beats. Dans ce cas-ci, le shift traditionnel de huit heures ne fonctionne plus comme il faut, car une journée de 1000 beats supposerait trois shifts de 333,33 battements = 3,33 heures républicaines. Du coup, si la journée BMT s’impose, les shifts ne seront plus trois par jour, mais deux. Du coup… vous avez compris.

À son image…

À son image...«Et l’homme créa Dieu à son image», dit Feuerbach. Et Jean-Paul Guyonnaud ajoute: «La spiritualité authentique est une affaire de sensations plus que de croyances.»

Je ne suis pas d’accord avec la signification que ces auteurs donnent à leurs dires; cependant ils ont raison tous les deux. Sans le savoir, Feuerbach donne une définition, non pas de la révélation, mais de la religion populaire. Pour ce qui est de guyonnaud, il a raison, dans le sens où le le Christ est venu pour le salut de l’homme en entier: corps et âme. La spiritualité en tant que telle ignore le corps, en coupant l’homme en deux. Mais l’homme post-moderne cherche la spiritualité.

Les uns, tout en acceptant dans la théorie des termes dogmatiques corrects, ont tordu l’image du Christ. Un Christ sans stigmates (don sans mystère pascal), frustré, sans sentiments, barbare, nous apportant le salut par le livre, en faisant de nous des gens du livre, c’est sans doute l’image de certains moines… Mais c’est un Christ monophysite: tellement Dieu, qu’il n’a plus aucun trait humain. Certes, né humain, mais dont la divinité a absorbé tout reste d’humanité, comme l’océan absorbe une goutte. Un Christ qui est là pour demander à l’homme des efforts pour monter jusqu’à lui. Un Christ qui, finalement, ne sauve pas l’homme. Et de cette idole résulte une sotériologie: le pélagianisme.

Pour d’autres, il fallait un Christ glmour, qui nous aurait sauvés d’une manière irresponsable. Un Christ dont l’humanité et la divinité sont mélangées et confondues. Un Christ qui ne garde ni sa divinité entière, ni son humanité entière. Il n’est plus un homme, mais un surhomme; il n’est plus Dieu, mais demi-Dieu.

Condamner son prochain (II).

Condamner son prochain (II).Ma grand’mère était uniate. Au catéchisme, on lui a dit que les Juifs avaient tué le Christ, tout en sachant qui il était. C’est d’ailleurs ce que dit le Coran: «Ils dirent: « Nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le messager de Dieu. »». Or, le Christ, sur la croix, a dit le contraire: «Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.». Ma grand’mère, à partir de ses douze ans, a été embauchée comme servante dans une famille juive. Pendant la période où elle a servi, elle a regardé ses maîtres comme des descendants des gens qui, à bon escient, avaient tué celui qu’ils attendaient. Le dernier jour de son service, une fois qu’elle a été payée, ma grand’mère a quand même posé la question à ses maîtres. Elle a été surprise d’entendre que ses maîtres étaient toujours en train d’attendre le Messie, et que donc, ceux qui ont tué Jésus ne savaient pas qui il était.

Ma grand’mère a appris d’autres choses au catéchisme: «Les non-unis savent bien que le Saint-Père est le vicaire du Christ, mais par orgueil ils ne veulent pas lui obéir.». La conclusion: les orthodoxes sont des schismatiques à leur escient.

On luia dit encore d’autres choses semblables: les Turcs et les unitariens nient la Trinité à bon escient, et les calvinistes maudissent le saint sacrement en toute connaissance de cause. Et ma grand’mère se demandait: pourquoi tous ces gens veulent-ils perdre leur salut?

Les différentes communautés ont longtemps vécu dans la calomnie. Le but de l’oecuménisme n’est pas de mélanger les choses, mais, avant tout, d’arrêter d’accuser les gens des choses dont ils ne sont pas responsables, d’enlever les fausses étiquetes qu’on leur a collées pendant des années, voire des siècles.

Il est intéressant de regarder l’histoire de l’Église avec un oeil historique. La première hérésie pour laquelle la chrétienté entière a envoyé des députés, c’était l’arianisme. Puisque les ariens étaient plus nombreux que les orthodoxes/catholiques, ces derniers ont gardé un langage mielleux sur la question, pendant des siècles. Au contraire, les conciles d’Éphèse et Chalcédoine ont été les fruits des polémiques.

«La découverte,, au début du XXème siècle, chez les nestoriens persans, du livre d’Héraclide de Damas – plaidoyer présenté sous preudonyme – invite à rouvrir le dossier. En ce procès se rassemblent des critiques sérieux. Le Français Duchesne constate: « Il faut revoir plus ou moins complètement la sentence traditionnelle. » L’Anglais Bertune-Baker avance le paradoxe: « Nestorius ne fut pas nestorien. » Erreur de cible! On lui aurait prêté ce qu’il n’a jamais voulu soutenir.» (Jean Huscenot, Les Docteurs de l’Église).

Quant aux non-chalcédoniens, ils n’ont jamais été monophysites. (Le monophysisme est davantage présent dans les Églises des sept conciles.) Il suffit de lire les livres liturgiques et doctrinaux des non-chalcédoniens, pour constater que le christianisme gréco-latin s’est trompé de cible encore une fois. Bien sûr, il y a des masses de gens qui ne sont pas contents de ne plus pouvoir calomnier.

Condamner à tort son prochain, calomnier sans vergogne, voilà l’une des « vertus » si chères à l’être humain!

Condamner son prochain (I).

Condamner son prochain (I).Il n’y a pas longtemps, j’ai appris qu’en Roumanie, dans le Banate, un prêtre orthodoxe avait admis à la concélébration (d’une certaine manière) un prêtre catholique romain. Par conséquent, ce prêtre orthodoxe a été déposé.

Cette déposition repose sur une circulaire du « saint » synode de l’ÉOR qui stipule que le prêtre qui «concélèbre» ou qui «reçoit des sacrements ou sacramentaux d’un autre culte» sera déposé, tandis que le «mondain» sera excommunié.

Cette circulaire elle-même utilise un langage extrêmement dangereux. Le mot «mondain», dans le jargon de certains « orthodoxes » est le terme péjoratif qui désigne les laïcs. Par «autre culte», la circulaire met dans le même sac les baha’i et les catholiques romains. Même les sacramentaux y sont inclus. Autrement dit, si un prêtre ou un fidèle orthodoxe roumain reçoit une simple bénédiction (un sacramental) d’un prêtre catholique romain, il peut être déposé ou excommunié. Mais en réalité, cette circulaire n’est que la reprise du canon 45 pseudo-apostolique: «Si un évêque ou un prêtre ou un diacre prie avec les hérétiques, qu’il soit déposé» et du 65 pseudo-apostolique: «Si un clerc ou un laïc entre dans la synagogue des Juifs ou des hérétiques, pour prier avec eux, qu’ils soient déposés et excommuniés». Sauf que, délicatement, la notion d’hérétique a été remplacée par «autre culte». Et ça ressemble également avec un canon de l’impie concile in Trullo, qui dit: «Aucun clerc ou laïque ne peut manger les azymes offerts par les Juifs, ni fraterniser avec eux, ni faire appel à eux pour cause de maladie, ni recevoir leurs soins, ni se baigner avec eux dans les établissements de bains. Si quelqu’un ose faire une telle chose, s’il est clerc, qu’il soit destitué; s’il est laïque, qu’il soit excommunié.»

Mais la circulaire en question est encore plus maline. Attention, le fait même de recevoir des sacramentaux peut entraîner l’excommunication des braves gens. Autrement dit, il suffit qu’un prêtre ou laïc orthodoxe roumain ait prié avec des uniates, si à la fin de l’office on prononce la bénédiction, c’est un sacramental, et du coup, le « saint » synode peut le déposer ou l’excommunier!

Malheureusement, l’Église orthodoxe roumaine est dirigée par une remorque d’évêques pélagiens et monophysites pratiques… Si quelqu’un veut professeur la foi droite, il doit le faire en cachette, sinon la « divine » inquisition made in Athos lui tombera sur la tête.

Pour la petite histoire, le prêtre catholique romain n’a même pas communié à la messe orthodoxe à laquelle il a participé. Et cela, pour ne pas attirer des ennuis à son confrère. Mais apparemment il suffit de prendre une aube et une étole pour [s’] attirer des ennuis.

Épiphanies – théophanies.

Épiphanies - théophanies.À moins que Noël ait à voir avec la date présumée de la crucifixion, la seule raison de la date de Noël en hiver est le solstice et sa symbolique. La lumière recommence à croître, d’où la fête du Christ naissant. Pareillement, Pâques tombent au printemps, saison où la nature reprend vie.

Or l’Épiphanie, si elle est déconnectée de Noël, elle n’a aucune raison d’être placée en hiver. Pire encore, cela contrevient à la saison. Même en terre sainte, 17°C n’est pas la température idéale pour la baignade. Le Christ a dû être baptisé plus tard dans l’année, vraisemblablement en été. Si donc on fête le baptême du Christ en hiver, c’est pour le lier à la nativité.

Voilà donc pourquoi, dans le rite byzantin, la déconnexion de l’Épiphanie par rapport à Noël n’a pas de sens. D’ailleurs, dans la théophanie (ou mieux les théophanies) on doit inclure la nativité.

Mais comment lier ces deux fêtes, alors que les ménées semblent les avoir déliées irrémédiablement?

Dans les stichères de Noël, il y en a un – emprunté par le rite latin – qui dit: «Voici que Marie nous a enfanté le Sauveur, à la vue duquel Jean s’est écrié: Voici l’Agneau de Dieu; voici celui qui enlève les péchés du monde!». Il reste donc une relique. Toutefois, le 31 décembre, le ménée clôture la fête de la Nativité. D’ailleurs, le 5 janvier il y aura un jour de jeûne pour préparer la vigile de l’Épiphanie. Le jour de jeûne semble couper court toute vision d’une saison de Noël.

Or, pour Pâques nous avons quelque chose de similaire. La semaine pascale a un office très particulier, unique dans tout le rite, qui se clôture le samedi in albis. À partir du dimanche appelé deuxième de Pâques, on reprend un cursus plus ou moins semblable au temps ordinaire, avec seulement deux particularités: tout office est précédé du trope «Le Christ est ressuscité», et les dimanches du temps pascal auront des évangiles de la résurrection. Dans certains euchologes, on trouve même une vigile de la Pentecôte, précédée donc d’un jour de jeûne.

La conclusion, c’est que, tout en gardant le style actuel du rite byzantin, il y a moyen de rémédier les choses, sur le modèle de ce qui se passe à Pâques. Donc, si le samedi in albis on clôture la Pâque sans vraiment la clôturer (excusez le pléonasme), on peut également clôturer Noël le 31 décembre, sans vraiment le clôturer.

Le premier pas serait de garder ce stichère, «Voici que Marie…» et le glisser également parmi les stichères de l’Épiphanie. C’est simple. Au lieu de chanter 4 stichères répétés chacun, on peut en chanter 5 répétés (pour un total de 10), ou bien, au lieu de répéter le dernier des 4, ajouter celui dont je viens de parler. Ou encore (et peut-être mieux), chanter «Voici que Marie…» comme théotokion, tandis que le «Lorsque tu penchas ta tête…» (placé en guise de théotokion) pourrait être chanté comme doxastikon.

Le deuxième pas serait de chanter encore à l’Épiphanie (et à la circoncision) le tropaire de Noël, «Par ta nativité…» en troisième position. D’habitude, on chante le tropaire de la fête trois fois. Au lieu de chanter trois fois «Lorsque tu fus baptisé dans le Jourdain…», on pourrait le chanter seulement deux fois, en ajoutant, en troisième position celui de Noël.

Ou bien, alternativement, ajouter des éléments arméniens et latins, mais cela risquerait de déclencher une allérgie même chez les philo-latinistes.