Ce soir, nous fêtons 6 ans depuis que nous sommes ensemble.

6 ans de bonheur intense, d’amour intense.

Et nous sommes tout aussi amoureux qu’au premier jour, et encore davantage!

Bien entendu, nous avons fait le « pèlerinage », du resto italien-tex-mex Prima (où nous avons mangé une pizza), jusqu’au café Copenhague, avant que je prenne le train pour Bruxelles. Bien entendu, il y a eu les cadeaux.

 

 

Agnes M Sigurðardóttir.

Une chose dont je n’ai rien écrit à temps, c’est l’histoire des mariages sexuellement neutres au Danemark. Non seulement à la commune, mais aussi à l’église. Il me semble, si je ne m’abuse pas, qu’après la Suède, le Danemark est le deuxième pays au monde où l’Église nationale a accepté le mariage pour tout le monde, avec la même terminologie.

Et le troisième pays et la troisième Église nationale dans le tas, ce sont les Islandais.

Le dimanche prochain, ce n’est pas seulement le jour des ordination presbytérales à Namur, mais également le jour d’une ordination épiscopale à Reykjavík. L’élue, c’est Agnès fille de Margrét et Sigurður (1).

Elle est née le 19 octobre 1954 dans le « village très pauvre » – comme elle dit – d’Ísafjörður, et elle était la fille du curé. Le 20 septembre 1981, elle a été la troisième femme a être ordonnée prêtre dans l’Église d’Islande. Puis curé à Hvanneyri et doyenne des fjörds de l’ouest. Elle a également été assistante à l’Université d’Upsal, en faisant des recherches sociologiques sur les enfants des prêtres.

Qui imposeront les mains à l’élue? L’évêque retraité, Karl fils de Sigurbjörn, sans doute, avec les deux évêques auxiliaires. Mais non seulement. Car, si j’ai bien compris, l’archevêque d’Upsal sera parmi les co-consécrateurs. Et mon petit doigt me dit que les épiscopesses de Stockholm et Lund-en-Scanie seront là aussi, ne fût-ce que par solidarité féminine. Autrement dit, l’ironie du sort fait que si la succession apostolique-épiscopale fait défaut chez les Islandais, elle sera de retour via une femme. Et c’est tant mieux!

* * * Mise à jour * * *

Les photos de la consécration épiscopale d’Agnes peuvent être vues ici ou ici.

Parmi d’autres, on peut y voir, comme consécrateurs:

– Anders Wejryd, archevêque d’Upsal (2);

– Kari Mäkinen, évêque d’Åbo (2);

– Michael Geoffrey Saint-Aubyn Jackson, archevêque de Dublin (3);

– David Chillingworth, évêque de Peairt et primus d’Écosse (3).

– Kristján Valur, évêque de Skálholt (4)

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(1) En Islande, il n’y a pas de noms de famille comme chez nous, mais une façon qui ressemble à la mode arabe. Là-bas, lorsque l’on s’adresse aux gens, fussent-ils la présidente ou la première-ministre, on dit Mr ou Mme + le prénom de la personne. Dans les annuaires et les catalogues, on référence les gens par leur prénom. Au plus souvent, les gens s’identifient seulement en référence à leur père (X-sson ou X-dóttir); certains en référence à leur mère. La future épiscopesse utilise à la fois l’initiale de sa mère et le prénom de son père.

(2) Dont la consécration est reconnue comme valide par Rome, ainsi que par les Églises vieilles-catholiques.

(3) Dont la consécration est reconnue comme valide par les Églises orthodoxes vieilles-orientales, vieilles-catholiques et orthodoxe roumaine.

(4) Kristján Valur avait été consacré, en 2011, par, entre autres, Matti Repo, évêque de Tammerfors, et David Hamid, évêque auxiliaire de Gilbraltar.

Les Gaufres de mon mari!

Depuis un certain temps, mon Nicolas a pris l’habitude de faire, régulièrement, des gaufres végétaliennes. Ce n’est pas lui qui a inventé la recette, mais néanmoins, ses gaufres réussissent bien!

Il en fait au cacao (même au chocolat), et aux bananes & noix.

Smakelijk!

Lu dans le Métro: De Voedselzandloper.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

www.voedselzandloper.com

 

Le plus drôle, c’est que le gars n’est même pas végétarien ou végétalien. Mais j’adore l’honnêteté de tels médecins.

Bravo!

Lu dans Le Soir: Je suis resté anéanti.

Cliquez sur l’image pour agrandir.

 

Sauvée par une larme.

L’autre jour, j’ai lu cet article:
Combien sont-ils décédés faute de larmes?

Triunité de Dieu 2012.

Presque tous les ans, lors de la fête de la Trinité, je risque d’entendre des affirmations à la limite de l’orthodoxie et de l’hérésie. Ce fut le cas également hier soir. D’après le prêtre qui prêchait, Jésus n’eût jamais affirmé son égalité au Père, et le dogme trinitaire eût été seulement une constatation tardive, par les conciles oecuméniques, de l’amour profond entre le Père et le Fils.

Je me rappelle comment, il y a seize ou dix-sept ans, je lisais intensément la Bible, en tombant sur des parallèles entre l’Ancien et le Nouveau Testaments. Par exemple: dans l’AT, Dieu dit: «Ils regarderont vers moi qu’ils ont transpercé» (Zacharie 12:10), alors que ce verset est appliqué au Christ en croix dans le NT (Jean 19:37). Ou un autre exemple: dans Isaïe 44:6, Dieu dit: «Je suis le premier et le dernier; en dehors de moi, il n’y a pas de Dieu», alors que dans l’Apocalypse, c’est Jésus qui dit: «Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.» Sans compter le prologue de saint Jean: «Et le Verbe était Dieu.» Ce ne sont que deux exemples, mais j’en avais trouvé des dizaines.

Quel ne fut mon étonnement, quelques années plus tard, lorsqu’au grand séminaire de Namur on m’a dit que tous ces parallèles étaient des « simples coïncidences » ou des « réinterprétations tardives »! Manifestement, on publie toutes sortes de livres de théologie mystico-gélatineuse, que dévorent les cathos coincés, mais il manque des livres basiques, qui expliquent la triunité de Dieu selon les saintes écritures!

* * *

La fête de la Trinité a été instituée entre 903 et 920 par Étienne de Tongres, abbé de Lobbes et évêque de Liége. C’est toujours lui qui a composé également l’office de la fête. Voilà, encore une fois, un Belge à l’oeuvre!

Cette fête est devenue si populaire, que chez les Scandinaves et les Anglais, les dimanches per annum sont nommés non pas «après la Pentecôte», mais plutôt «après la Trinité».

* * *

Mais existe-t-il une fête de Dieu le Père? Non. Alors pourquoi une fête de la Trinité?

Posons la question autrement. Lorsque l’on fête le Fils, on fête en réalité un événement (la nativité, la résurrection…). Pareillement, quand on fête le Saint-Esprit, on fête sa descente. Mais que fête-t-on de la Trinité? Une fête du calendrier doit être une fête de quelque chose, de quelque événement.

À mon avis, il faut voir la fête de la Trinité comme jour de l’octave de la Pentecôte.

Octave de la Pentecôte.

Les zozos de Bugnini se sont dit la chose suivante: le temps pascal ne devrait pas durer plus de 50 jours. Étant donné que «Pentecôte» signifie « cinquante », le temps pascal devrait s’arrêter net le soir du dimanche de la Pentecôte. Entre autres, cette façon de faire nous a emmenés à l’aberration suivante: le lundi de Pentecôte est une fête civile, mais dans le calendrier catho romain ça ne correspond plus à rien.

Bien entendu, comme toujours, les gaffes de Bugnini ont à la base une méconnaissance du sujet.

La Pentecôte est la deuxième fête chrétienne comme importance et comme ancienneté. Pourquoi? Parce qu’elle nous vient du judaïsme, comme la Pâque. Sauf que, à la signification ancienne, s’ajoute une nouvelle, qui prend le dessus.

Dans l’Ancien Testament, il est question de la fête de la Pentecôte, appelée aussi fête des récoltes, des moissons ou fête des semaines. Même si dans le judaïsme actuel, elle n’est fêtée qu’un jour ou deux, cela ne veut pas dire que ce l’était comme ça au temps de Jésus. Par exemple, la fête des tentes dure chez les Juifs de notre temps seulement un ou deux jours, mais on sait qu’elle en durait sept jours, et l’évangile selon saint Jean en témoigne: «Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, se tenant debout…» (Jean 7:37). Et si la Pâque et la fête des tentes duraient sept jours, il est évident que la Pentecôte en durait tout autant.

Dans le judaïsme, c’est la fête des moissons, et la fête du don de la Loi sur le Mon Sinaï. Ce don de la Loi a été accompagné de signes cosmiques, notamment le feu. Ainsi, la descente du Saint-Esprit, sous l’apparence du feu, se manifeste comme don d’une nouvelle « loi ».

Dans le rite latin, il y a une vigile de la Pentecôte samedi soir, pendant laquelle on lisait sept lectures de la vigile pascale et l’on baptisait et confirmait. L’octave de la Pentecôte est très semblable à l’octave de Pâques, avec deux particularités. D’une part, mercredi, vendredi (donc aujourd’hui) et samedi (demain) sont des jours de jeûne, que l’on appelle les quatre-temps d’été. Toute la liturgie de cette semaine, lectures et prières, est une combinaison de plusieurs éléments: l’Esprit Saint, les récoltes, les moissons. Le samedi qui clôture la fête est également une vigile, avec cinq lectures de l’Ancien Testament.

Dans le rite byzantin, la combinaison des différents éléments de la Pentecôte fait qu’on célèbre les rogations l’après-midi du dimanche de la Pentecôte, et les secondes vêpres de la fête sont les vêpres les plus longues et les plus spéciales que le rite byzantin ait connues.

Comme les années précédentes, j’achève l’article sur la Pentecôte avec une version du Veni creator spiritus. Cette année-ci je vous propose la traduction de Georges Pfalzgraf (luthérienne):

 

Viens, Dieu, Créateur, Saint-Esprit,

Viens visiter le cœur des tiens ;

De la grâce d’en haut emplis

La créature qui te craint.

Toi qu’on dit le Consolateur,

Le feu, l’amour, le plus grand Don,

La source vive, le Seigneur

Et la spirituelle onction,

Tu te répands et crées sept dons,

Ô Doigt de la Droite de Dieu,

Toi, la promesse qu’aux nations

Nos voix proclament en tous lieux.

Fais luire ta clarté en nous,

Répands dans nos cœurs ton amour :

Que notre corps en butte aux coups

Soit affermi par ton secours.

Repousse au loin notre Ennemi

Et donne-nous en toi la paix.

Seigneur et chef qui nous conduis,

Du mal garde-nous désormais.

Révèle-nous le Père saint,

Fais-nous connaître aussi le Fils

Et toi, qui constitues leur lien,

Unis-nous à toi, Saint Esprit. Amen.

Voici notre omelette végétalienne, que nous avons inventée il y a un an ou deux.

Prenez des pois chiches, trempez-les dans de l’eau avec du bicarbonate, pendant une nuit. Ensuite, broyez-les dans un moulinet.

À cette pâte, ajoutez de l’ail cru broyé, beaucoup de paprika.

À part, faites une bouillie de farine de manioc/tapioca. Le plus simple, c’est de faire chauffer l’eau, ensuite vous ajoutez la farine tout en faisant tourner le mixeur à soupe dans la casserole.

Incorporez la pâte de pois chiches à la bouillie. Mixez-les.

Chauffez un wok, en y mettant 4-6 mm d’huile. Avec une louche, prenez de cette pâte+bouillie, et faites cuire une louchée à la fois. Retournez l’omelette, avec des spatules en bois, comme vous le faites (faisiez) avec l’omelette à œufs.

Bon apè-vos!

 

Saint Servais 2012

Aujourd’hui, c’est la fête de saint Servais de Tongres et Maestricht.