Magasin chinois à St-Servais.

Champignons chinois magasin Saint-ServaisConnaissez-vous le restaurant chinois de la chaussée de Waterloo, à Saint-Servais?

Maintenant, ils ont également un magasin!

D’un côté, je suis content de ne plus devoir aller jusqu’à Namur chez les Thaïs. D’autre part, nous aimons bien la famille qui tient le restaurant (des Chinois très bien intégrés…) saint-servaitois. Donc nous ferons volontiers nos courses chez eux.

40 ans de mariage.

Le curé de notre paroisse et sa femme fêtent aujourd’hui 40 ans de mariage.

Ad multos annos!

Justin Duckworth évêque.

Dimanche passé, Justin Duckworth – une sorte de « Guy Gilbert » de la Nouvelle-Zélande – a été sacré évêque de Wellington.

Je suis très content qu’il y ait de plus en plus de gens avec les pieds sur terre qui deviennent évêques.

Blogue de Penny Nash.

Il y a quelques jours, en cherchant une prière, j’ai découvert le blogue de Penny Nash, vicairesse de la paroisse épiscopalienne de Bruton, Williamsbourg, Virginie, États-Unis.

Enfin un blogue bien fait! L’auteure ne demeure pas dans l’ombre, mais elle reste présente sur son blogue: le blogue est incarné. Elle a un sens liturgique bien développé, elle aime également les animaux, elle a un bon sens pastoral. Ses exégèses, les pieds sur terre, sont différentes des deux extrêmes qui me déplaisent (parler soit seulement du social, avec Dieu en pur accessoire; ou seulement de Dieu, avec le prochain comme accessoire).

Mère de famille, elle maintient les valeurs familiales comme il faut.

De surcroît, elle prend de magnifiques photos, dans la nature, surtout sur la plage!

Désormais, son blogue fait partie de mes liens.

Le Coran et la chair.

Vient paraître le livre «Le Coran et la chair» de notre ami Ludovic Zahed.

J’ai hâte de le lire!

On peut l’acheter ici. (Je viens de l’acheter.)

Je sais qu’il est un peu tard pour parler de l’Eurovision, mais voilà quand même quelle était ma propre sélection:

1. La Macédoine: Kaliopi – Crno i Belo. (*)

2. L’Islande: Gréta Salóme & Jónsi – Never Forget. (**)

3. La Russie: Les Babouchkas de Bouranov – Party For Everybody (***)

4. La Roumanie: Mandiga – Zaleilah.

5. Le Danemark: Soluna Samay – Should’ve Known Better.

24. La Suède: Loreen – Euphoria.

25. Le Royaume-Uni: E. Humperdinck – Love Will Set You Free.

26. L’Albanie: Suus.

Tout d’abord, j’ai trouvé dégueulasse l’attitude des organisateurs, de montrer le Karabagh comme territoire azeri, alors que les Azeris ne font que détruire les vestiges arméniens, des églises du douzième siècle, pour pouvoir revendiquer cette province. Et l’Arménie a mal fait aussi d’impliquer la politique là-dedans, en refusant de participer.

Pour ce qui est de l’Albanie, j’ai ri aux larmes. J’aurais cru que c’était une parodie. Je n’ai jamais vu une telle chanson: la chanteuse sait se déguiser en troll et hurler de tous ses poumons. Je ne vois pas l’intérêt…

Quant à la Suède, je ne comprends pas ce que les gens aient pu trouver dans sa chanson. C’est peut-être une chanson qui a un rythme de discothèque. Mais sinon, ça n’a ni instruments, ni une voix correcte de la chanteuse, ni une belle langue, ni rien. Je ne comprends vraiment pas comment une si mauvaise chanson ait gagné. L’effet discothèque?!? Pour la petite histoire, les auteurs de la chanson de Loreen, ce sont eux mêmes qui ont également écrit et composé la chanson de la Norvège (tout aussi mauvaise). Donc il doit y avoir également une histoire de gros seins là-dedans. Et plus que l’histoire des nichons, la Loreen a fait connaître sa chanson partout, sur toutes les chaînes tv et dans toutes les discothèques internationales. Ce n’est pas fair-play. La chanson aurait dû être inédite!

Maintenant, la chanson de la Macédoine est belle, la chanteuse est décente et sobre, elle a une voix cultivée, elle chante en macédonien; le choix des instruments est très varié et très bien exécuté. Donc cette chanson-là a toutes les qualités. Mais, pauvre Kaliopi, elle n’a motré ni ses seins, ni son cul. No ass, no tits, no party!

Gréta Salomé et Jónsi ont été excellents aussi. Jónsi a une voix cultivée, Gréta a une voix claire, exercée. L’exécution et le choix des instruments sont très bons. Et, de toute la finale, c’est la seule chanson qui a été chantée sur deux voix. Peut-être que s’ils avaient chanté en islandais, je les aurais préférés à Kaliopi. (Pour la petite histoire, dans le clip on voit quelques endroits proches des Dimmuborgir, où l’on a été et où j’ai trempé mes doigts, mais cela, je l’ai vu seulement plus tard.)

Les babouchkas russes ont beaucoup de mérites: de vieilles personnes qui se lancent encore dans l’Eurovision, il faut le faire, à contre-courant du jeunisme qui y règne! D’ailleurs, l’une d’entre elles, nonagénaire, n’a pas pu monter sur la scène à Bakou: on craignait un « malaise ». La chanson a été écrite d’abord en une langue locale, mais leur producteur les a obligées de chanter un refrain plutôt nul en anglais. Si elles avaient gardé le style traditionnel du début jusqu’à la fin, sans y mettre de la pop bon marché, elles auraient peut-être gagné. Eu puis, elles ne sont pas si nulles que ça, en live. Et elles font de belles reprises.

Quant au groupe roumain, il comporte également trois membres cubains. C’est l’une des deux chansons de l’Eurovision en castillan (l’autre étant la chanson de l’Espagne).

Les Danois ont eu une chanson assez simple, bien chantée. Leur air décontracté m’a surpris positivement. Sans parler de la batteuse masculine et du pianiste efféminé, qui donnent à la chanson un plus remarquable.

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(*) Prononcer « tsrëno ».

(**) L’original de leur chanson, Mundu eftir mér, est en islandais. Je suis pourtant très déçu qu’ils n’aient pas utilisé leur propre langue. L’original des paroles a une signification beaucoup plus profonde que la version chantée.

(***) Pour la petite histoire, il y a aussi une vidéo parodie à cette chanson.

Désolé, votre hôtel a brûlé!

J’ai hâte de lire ce livre!

Et de m’acheter ce CD.

Arrêtons la chasse aux pédés en Ukraine!

Avec la nouvelle loi, qui sera votée vendredi, il arrivera aux LGBT ukrainiens ce qui est arrivé aux LGBT russes: parler de l’homosexualité sera vu comme un acte de « promotion de l’homosexualité » et sera passible de prison et/ou amende.

Autrement dit, le retour vers le passé! Ou pire que le passé!

Oui, mais l’Ukraine (comme la Russie) veulent le beurre… et l’argent du beurre. L’Ukraine veut s’approcher de l’Union Européenne et casser du pédé. Et les dirigeants des pays occidentaux n’osent rien contre les ex-soviétiques, parce qu’ils craignent de perdre le gaz et le pétrole.

Par son veto, le président Victor Yanouković peut empêcher la nouvelle loi.

À nous donc de signer la pétition!

Étant donné que samedi soir nous avons été au mariage, la meilleure option de messe dominicale pour nous, c’était à 14h à la Holy Trinity (la pro-cathédrale anglicane d’Ixelles). Une paroisse dont nous avions été membres, par le passé. Donc, ça nous a fait plaisir de revoir certaines personnes. De surcroît, nous étions à la messe africaine, qui est presque toujours présidée par le vicaire, que j’apprécie beaucoup. Mieux encore, il y a eu un baptême pendant la messe, ce qui est toujours une joie de plus.

Oui, mais il y a un hic. C’est que maintenant dans les bancs, il y a également des bibles en français. À la messe africaine, l’une des lectures est en français, et les gens peuvent suivre en français la lecture qui est proclamée en anglais.

Et devinez de quelle « traduction » il s’agit. Genève 1975 (*). Qui, dans la première épître aux Corinthiens, chapitre 6, donne ceci:

Et pour quasiment toutes les éditions protestantes qui se veulent modernes, en langage courant etc, c’est toujours la même erreur (**).

Or, il faudrait le dire haut et fort: les « traductions » de Genève ne sont pas des traductions. Ce sont des purs travestissements de la parole de Dieu! Elles sont à bannir, au même titre que les « traductions » des témoins de Jéhovah!

Une « traduction approximative » n’est pas une traduction. C’est une falsification!

Et une incitation à la haine!

Alors, imaginez-vous: lire que « les homosexuels n’hériteront pas le Royaume de Dieu », ça ne fera pas des cadeaux à la communauté LGBT. Et encore moins aux différents jeunes de l’assemblée qui pourraient être LGBT. Surtout que le texte est affiché sur rétroprojecteur pendant la lecture et l’homélie!

Quelles auraient été les alternatives?

I. Des traductions 100% correctes:

1. La Bible de Jérusalem, éditions 1961 et 1998, donne ceci:

2. La Bible de Maredsous, qui de plus est une bible belge (même si elle utilise des patoiseries parisiennes), donne ceci:

II. Une version boiteuse, mais pas homophobe.

Dans ce sens, certaines versions donnent « pédérastes », qui, compris dans le sens de « pédophile », est un moindre mal. Ou encore, les versions « effeminés », qui feraient rire, sans plus:

3. La Bible Louis Second 1910 (qui est disponible chez Bibliopolis pour seulement 4 €/pièce!): « Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. »

4. La Bible dite de la liturgie:

5. La TOB:

Déjà cette version est fort « déréglée ». On s’approche de la Bible de Louvain 1550:

Alors, qu’est-ce qu’il faut faire?

Quelles sont les options?

1. Médiatiser l’erreur de la paroisse. Cela pourrait ouvrir le vrai débat dans la paroisse. (N’oublions pas que plusieurs couples de deux mecs et deux femmes se sont déjà faits éjecter de la paroisse, sans que les évêques fassent quoique ce soit!) Sauf que si je lance ça, je risque de me faire cataloguer partout comme un fouteur de troubles. Au contraire, si le débat était ouvert pour de vrai dans la paroisse, cela éviterait que d’autres LGBT se fassent éjecter dans le futur, et la paroisse devrait se positionner, et peut-être d’autres anglicans de Belgique aussi. Et peut-être que dans ce cas, les évêques ne resteraient plus muets.

2. Écrire juste une lettre au comité paroissial. Mais cela risque de ne rien changer dans le fond. Comme d’habitude, ils justifieront leurs erreurs, les bibles ne seront pas retirées; on arrivera aux dimanches où le passage sera lu tel quel, homophobe, et finalement ça ne servira à rien de faire quoique ce soit.

3. Ne rien faire.

Qu’en pensez-vous?

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(*) On a l’habitude d’appeler cette version «Louis Second [révisée] 1975». Mais ce n’est pas du tout une révision, mais une nouvelle traduction.

(**) Le texte grec utilise les mots malakoi et arsekontai/arsenokoitai. Le premier veut dire « mous »; le second « baiseuses de mecs ». Pour ce qui est du premier, « mou » peut tout dire, et la connotation n’est jamais sexuelle dans d’autres passages. Au contraire, ce mot est utilisé pour parler de ceux qui ne sont pas bien décidés. Quant au second terme, la terminaison est féminine. Ce qui veut dire que: soit il s’agit de femmes, soit il s’agit d’une profession masculine (comme prophêtês, comp. lat. agricola). Quelle que soit l’option, il s’agit soit du viol féminin sur les mecs, soit de la prostitution masculine. Les recherches sur ces deux termes sont abondantes. Il suffit de consulter les livres de Sarah Ruden, John Boswell, John McNeil etc. Au contraire, interpréter ces mots comme le fait la Bible de Genève, c’est modifier délibérément le texte, dans le but de semer l’homophobie.

Samedi, mon Nicolas et moi avons eu le plaisir d’aller au mariage d’un collègue et ami avec son épouse (qui est aussi, bien entendu, une amie à nous).

Vive les mariés!