Sleeping Giant.

Je voudrais vous présenter un groupe: Sleeping Giant. Le groupe états-unien se caractérise non seulement comme faisant du métal chrétien, mais ils vont plus loin. Car, contrairement à la plupart des bandes de métal chrétien, qui chantent à propos de Dieu ou de sa bonté, les gars de Sleeping Giant ont également l’habitude de prier pendant les concerts.

J’apprécie particulièrement le chanteur du groupe, Tommy Green, qui voudrait également s’engager dans le ministère ordonné, et dont la théologie me paraît saine. Non, vous n’y trouverez pas du Karl Barth, mais bien du Wesley. Et c’est déjà pas mal.

Et j’apprécie également Eric Gregson, végétalien depuis 14 ans, et qui est également impliqué dans l’organisation We Still Believe, qui vient en aide aux démunis.

Quant au style, il n’est peut-être pas des plus confortables pour mes goûts; néanmoins ça me ressemble un mélange de Neurosis et Limp Bizkit.

Je vous laisse lire deux articles de Heavy Metal Magazine: le premier étant un compte-rendu d’un concert de Sleeping Giant, et le second, une description du tour Scream The Prayer; ainsi qu’une entrevue par Theology 21.

Jesus Skins.

Ça fait des années que je vous parle de Five Iron Frenzy. Mais saviez-vous qu’il existe des punks chrétiens plus près de chez nous?

Le groupe hambourgeois Jesus Skins font de la musique oï chrétienne. Le mot « skins » ne veut pas dire « extrême-droite ». Une autre chose qui me plaît, c’est qu’ils chantent en allemand, pas en anglais.

Leur site web www.JesusSkins.de n’est qu’une page du site d’Impact Records.

Vous les trouverez sur YouTube. Et voici également une entrevue avec eux.

 

Nouveau clip Pussy Riot.

Je viens d’apprendre que les Pussy Riot ont sorti un nouveau clip vidéo.

Vous pouvez le regarder/écouter ici, avec les paroles traduites en anglais.

Et, bien entendu, elles traitent Poutine… également d’homophobe. À juste titre.

Pange lingua…

Faute de ne pas avoir trouvé le Pange lingua gloriosi corporis mysterium en traduction-adaptation francophone liturgique, je me suis proposé d’en essayer une par moi-même.

Chante, langue, le mystère
De ce corps très glorieux
Et de ce sang salutaire
Répandu par notre Dieu,
Reçus de la vierge-mère,
Pour sauver l’homme en tous lieux.

Étant venu dans le monde,
Verbe de Dieu incarné
Et plein de miséricorde,
La parole, il l’a semée.
De l’humilité profonde
Un signe il nous a donné:

La nuit de la sainte Cène,
À table avec ses amis,
Observant la Loi ancienne,
À leurs sens il s’est soumis.
Et, reçu par la douzaine,
Dans leurs mains il s’est remis.

Par sa parole à la table,
Le Christ, à partir du pain,
Fit sa chair, corps véritable,
Son sang à partir du vin.
La foi voit l’indémontrable,
Les cœurs purs voient le divin.

Vénérons la sainte offrande,
Sacrement, nouveau repas!
L’ancien, le Christ vint le rendre
Désuet, lorsqu’il soupa.
La foi seule peut comprendre
Ce que les yeux ne voient pas.

Et la doxologie, déjà traduite par Yves Kéler pour l’autre Pange lingua:

À Dieu soit louange et gloire,
Comme au Père, ainsi au Fils,
Honneur et gloire éternelle
Soient aussi au Saint-Esprit,
Maintenant, demain de même,
Dans les âges infinis ! Amen.

FIF sont de retour!

Puisque j’apprécie beaucoup le groupe Five Iron Frenzy, j’aurais dû vous dire, il y a quelques mois déjà, que le groupe s’est remis sur pied.

Vous pouvez (c’est ce qu’ils disent eux-mêmes) télécharger et distribuer It Was A Dark and Stormy Night, depuis leur site web www.FiveIronFrenzy.com

Ils ont d’autres chansons à écouter en ligne.

Nouveau groupe.

Noël, un ami métalleux chrétien de la région de Charleroi, vient de m’annoncer qu’il vient de mettre sur pied un nouveau groupe de métal chrétien: Pray For Blood.

Les voici sur YouTube!

Korn et conversion.

Certains d’entre vous savent peut-être que les deux membres fondateurs du groupe de nu-métal KoЯn, à savoir Brian « Head » Welch et Reginald « Fieldy » Arvizu, se sont convertis au Christ il y a sept, respectivement deux ans. Fieldy continue à jouer avec KoЯn, alors que Head a entamé une carrière solo.

Je me pose une question: comment se fait-il que des gens comme eux sont touchés uniquement par des Églises néoprotestantes? Autrement dit: pourquoi les Églises traditionnelles, qui de plus se veulent inclusives et universelles, n’arrivent pas à intégrer dans leur sein ceux que l’on appelle les « nés-de-nouveau »?

Peut-être que la Vérité reste trop camouflée dans les Églises « classiques ». Par peur de déranger. Comme si le Christ n’avait pas dérangé! Nous devenons des marcionites, des types gentils avec tout le monde…

Mais comment trouver l’équilibre?

Theocracy.

Il y a une dizaine de jours, j’ai découvert par hasard une nouveau groupe de métal chrétien: Theocracy.

Voici leur site web. Je vous invite à écouter leurs chansons I AM et Martyr, pour vous faire une idée.

Pour ce qui est de leur musique, malgré la voix pourrie du chanteur, le style power metal – c’est-à-dire le métal épique mélodique de vitesse – dû particulièrement au bassiste et au batteur comble les lacunes du chanteur.

Concernant la théologie et la morale des paroles des chansons, ça ressemble fort à la plupart des groupes de métal chrétien: théologie orthodoxe, avec un accent sur l’eschatologie.

Bonne écoute!

Joyeux Noël!

En cette fête de Noël, je voudrais vous partager un poème. Je n’ai jamais été un fan de la poésie. Pourtant, celui-ci m’a beaucoup plu. Il s’agit de Dispoy todi, d’Amand Géradin.

«Dispoy todi, dvins nos måjhones,
Li Crisse est pindou dzeu l’ djivå;
Cisse coulêye n’ esteut nén walone
Wice k’ on n’ voeyeut li Crisse nole pårt.
A l’ faxhe, nos l’ avans ddja veyou;
E nosse gadot, ns l’ avans cnoxhou ;
Et so leus schôs, hoslés d’ paskeyes,
Nos oyîs nos mames tchanter s’ veye.

Cwand ele edåme on pan, mi mame,
So l’ dorêye crosse, grete ene blanke croes ;
Et cwand s’ fier ås galets, dzeu l’ blame,
Ecråxhî, manceye do prinde feu,
Del påsse, ele croejhlêye deus toirtchetes;
Ele vis les rostixh e catchete;
Ele toûne si fier et pu, d’ adroet,
So l’ tåve ele fwait potchî ene rodje croes.

Viyès croes ki drovèt vos bresses,
Divins nos bwès, ås creus d’ nos voyes,
Vos m’ f’oz rapinser les djoûs d’ fiesse,
Djoûs d’ on clair solo k’ est evoye.
Ca les mwins k’ ont taeyî vos pires
Si rdjondît sovint po l’ priyire.
Et nos tåyes ki les ont croejhlé
Si vnît sovint mete a djnos dlé.

Come li sôdår poite si banire,
Come li clokî dresse si cocrê,
Nosse bon vî Peron stitche e cir
Li croes: enon, pa, k’ il est bea
Li Crisse, Roy, e mitan d’ nosse veye?
Tchante lu tofer, tchante lu, Peron:
Todi divins nosse Walonreye
Li Crisse fourit Roy des Walons.»

Et le noël qui m’a ému le plus cette année, c’est celui de Coventry (mélodie/paroles).

Ce soir, nous avons été à Charleroi, où, avec la paroisse anglicane, nous avons pris part à la célébration des neuf lectures et neufs chants de Noël avec la Messe.

Comme chaque année, j’ai versé plusieurs larmes, tellement j’ai été ému.

Il y a deux aspects. Le premier, c’est que la plupart de ces chants de Noël ont une théologie de l’incarnation très bien exprimée. Le second aspect est plus lié à la façon dont nous concevons l’Avent et le Noël. Et là, même si je ne suis pas anglo-saxon, je les rejoins très fort, par ma culture, en ce qui concerne Noël.