Voici ma traduction-adaptation de l’hymne Rex sempiterne Domine. Elle est prévue pour les matines du temps pascal. Vu qu’elle a été bousillée par un pape de triste mémoire, on ne sait pas trop quelle était la mélodie d’origine de cette hymne. Certains la chantent sur la mélodie du Nunc sancte, nobis, spiritus.
Revenons, donc, à notre Rex sempiterne:
Roi sempiternel, ô Seigneur,
De toutes choses Créateur,
Qui es depuis tout l’infini
Avec le Père et son Esprit,
Qui, faisant le monde, dedans,
En premier lieu créas Adam,
À ton image tu le fis,
Voulant ta ressemblance en lui.
Quand, par le diable, il se trompa,
Tu voulus qu’il ne mourût pas,
Tu décidas de t’incarner,
Et que l’homme fût pardonné.
Pour racheter le genre humain,
Que tu avais fait de ta main,
Afin qu’il fût divinisé,
Toi, Dieu, daignas t’humaniser.
Ta virginale incarnation
Étonne toutes les nations,
Mais nous croyons que, par ton corps,
Nous ressusciterons des morts.
Dans le baptême, tu délies
Les chaînes, et tu abolis
Les péchés, les taches des cœurs,
Car du péché tu es vainqueur.
Pour sauver l’homme, tu as pris
La croix, et pour payer le prix
Du rachat, tu donnas ton sang
En sacrifice d’innocent.
Nous te prions, toi, notre auteur,
En cette Pâque de bonheur,
De protéger ton peuple aimé
D’être par la mort consumé.
Seigneur, gloire à toi qui es fort,
Ressuscité d’entre les morts,
Avec le Père et l’Esprit Saint:
Un Dieu pour les siècles sans fin. Amen.