L’octave de l’Épiphanie s’est clôturée hier. Mais à partir de ce jour et jusqu’avant la Septuagésime, c’est le temps “après l’Épiphanie”, qui continue dans l’inertie de l’Épiphanie. Pour ce temps, voici l’hymne des complies, Verbum quod ante sæcula, que j’ai traduite vers le français. La doxologie – commune à plusieurs hymnes – a déjà été traduite par Georges Pfalzgraf.

Ô Verbe né avant le temps
Du sein du Père tout-puissant,
D’un sein de vierge tu es né
Dans notre temps, Dieu incarné.

Enfant, tu assumais déjà
La tâche de notre rachat:
Tes larmes furent, ô Jésus,
Prélude de notre salut.

Tu as choisi d’être indigent,
Pour enrichir les pauvres gens,
Et par tes larmes tu lavas
L’erreur du monde d’ici bas.

En langes simples, sans aspect,
Tu n’imposas aucun respect;
Ô Dieu, ayant de vils habits,
L’orgueil humain, tu l’humilies.

Du Père tu es descendu
Sauver ce qui était perdu;
Ne laisse pas périr en pleurs
Ceux dont tu te fis le sauveur.

Honneur et gloire à toi, Seigneur,
Manifesté pour nous, pécheurs,
Ainsi qu’au Père et à l’Esprit:
Dieu pour les siècles infinis. Amen.

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