Voici ma traduction-adaptation en français de l’hymne Magnæ Deus potentiæ. Comme je le disais ailleurs, il s’agit d’une série de poèmes de la création, par saint Grégoire le Grand, et ces poèmes ont été insérés – quelques siècles plus tard – dans l’office divin. Le bréviaire, postérieur au concile de Trente, place cette hymne jeudi soir. Étant donné qu’elle décrit le cinquième jour de la création, et que je jour commence mercredi soir, cette hymne devrait se chanter mercredi aux vêpres.
Dieu de la puissance d’en haut,
Tu as fait naître dans les eaux
Une partie des animaux
Et dans les airs tous les oiseaux:
L’un dans l’eau, où il fut créé,
Et l’autre de plumes gréé,
Tous deux d’une souche sortis
Sont en divers lieux repartis.
Donne à tes humbles ouvriers
Que ton saint sang a purifiés
De n’être point dans le péché,
Ni par male mort abrégés.
Que nul ne soit du mal vaincu;
Nul ne soit d’orgueil convaincu;
Que l’intelligence et l’action
Ne soient privées de la raison.
Exauce-nous, Papa chéri,
Et toi, son égal, Jésus-Christ,
Et toi, Esprit de vérité:
Un pour toute l’éternité. Amen.
Cette doxologie, commune à plusieurs hymnes, a été traduite autrement par Georges Pfalzgraf:
Exauce-nous, Père éternel,
Par Christ, qui vit et règne au ciel,
Avec toi et le Saint-Esprit:
Dieu pour les siècles infinis. Amen.
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