Aujourd’hui, c’est «la fête de la Trinité», et, dans quatre jours, il y aura «la Fête-Dieu», toutes les deux ayant, plus ou moins, des racines liégeoises.

Comme je le disais ailleurs, il ne peut y avoir de fêtes d’un dogme.

Les seules façons orthodoxes de concevoir des deux fêtes sont de les voir comme des événements:
– la fête de la Trinité n’est rien d’autre que l’octave de la Pentecôte: l’événement de la descente du Saint-Esprit;
– la Fête-Dieu n’est rien d’autre que la commémoraison de l’événement que fut le miracle eucharistique de Bolsenne, près d’Orviet.

Si c’est autre chose, qu’elles soient anathème!

Que ces deux fêtes soient l’occasion de catéchiser sur des dogmes de l’Église est très bien. Noël et l’Annonciation sont des fêtes de la venue de Dieu dans la chair, et pendant ces fêtes-là on peut catéchiser quant à l’incarnation; mais il ne peut y avoir de fête du dogme de l’incarnation.

Autrement, on aurait des fêtes du genre: fête de l’humanité du Christ, fête de la divinité du Christ, fête de la périchorèse, fête de la volonté humaine du Christ, fête de la volonté divine du Christ, fête du monothéisme etc. etc. etc.

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