Voici ma traduction-adaptation de l’hymne Primo dierum omnium, de saint Grégoire le Grand, qui se chante les dimanches aux matines:
Le premier jour, tu fis le temps;
Le même jour, ressuscitant,
Tu libéras ta création
Par ta sainte résurrection.
Nous nous levons de la torpeur
Du doux sommeil, ô Dieu sauveur,
Pour te louer en pleine nuit,
Comme le prophète l’a dit.
Écoute-nous, ô notre Roi,
Et étends vers nous ton bras droit,
Pour nous défendre et effacer
Les fautes de notre passé.
Puisque nous sommes réunis
Et ce jour très saint et béni,
Et d’un même cœur te chantons,
Comble-nous de tes précieux dons.
Maintenant, Père lumineux,
Nous te prions, toi, notre Dieu,
Défends-nous de ce qui nous nuit,
Des tentations et de leurs fruits.
Empêche nos âmes et corps
De se diriger vers la mort.
Préserve-nous de mal agir
Et de brûler pour les désirs.
Nous te prions, ô Rédempteur,
Purifie-nous, pauvres pécheurs.
Donne-nous, ô Ressuscité,
La pleine vie d’éternité.
Délivrés des actes charnels,
Nous chantons, Esprit éternel,
Ta gloire, par nos doux refrains,
Maintenant et toujours, sans fin.
Exauce-nous, Papa chéri,
Et toi, son égal, Jésus-Christ,
Et toi, Esprit de vérité:
Un pour toute l’éternité. Amen.
Cette doxologie, commune à plusieurs hymnes, a été traduite autrement par Georges Pfalzgraf:
Exauce-nous, Père éternel,
Par Christ, qui vit et règne au ciel,
Avec toi et le Saint-Esprit:
Dieu pour les siècles infinis. Amen.
Une remarque importante. Tout d’abord, la doxologie vient à la base d’une autre hymne (ça vient des hymnes de saint Ambroise). Certaines strophes s’adressent au Fils; d’autres s’adressent au Père. J’ai profité de l’ambiguïté de la strophe 8, pour la dédier à l’Esprit Saint, même si le texte d’origine ne mentionne pas la troisième personne de la Trinité.
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