Je viens de traduire poétiquement un chant transylvanien de l’Avent, qui a au moins deux variantes. La première peut être écoutée ici.
Sur le ciel et vers l’orient,
R1: Jour du jugement!
Un rayon paraît brillant,
R2: Très grièvement.
Ce n’est pas un astre fin,
Mais le Christ, le livre en main.
Il regarde un monde impie,
Soupirant, toujours il lit:
Le dimanche on ne va plus
À l’église pour Jésus,
Mais, buvant, on injurie
Dieu et la Vierge Marie.
Et les anges pleurent las:
Les gens sont des renégats.
Mais le jour viendra bientôt:
Dieu nous jugera d’un haut.
Les vivants, les morts d’en bas,
Tous, Dieu nous rétribuera.
Ceux qui auront mal agi
En ténèbres seront mis.
Une pierre est sur l’entrée,
Qu’ils ne voient plus la clarté.
Mais les justes accomplis
Auront l’éternelle vie.
Repentons-nous, ô chrétiens,
Et disons: Jésus, reviens!
Seconde version, à écouter ici (même mélodie).
On t’attend Jésus très cher,
Jour du jugement!
Sauve-nous de notre enfer
Qu’on vit à présent.
La souffrance se répand;
Tout n’est qu’une croix;
Tout le monde erre et t’attend,
Mais nul n’a la foi.
Nous peinons, pleurons beaucoup,
Triste est notre vie;
Mais nous t’attendons partout,
Seigneur Jésus-Christ!
Dans ce monde ici reviens,
Doux enfant Jésus;
Pour rester chez les chrétiens,
Tu es attendu!
On t’attend, Jésus très bon,
Donc reviens, Dieu fort!
Nul humain, de sa maison
Ne te met dehors.