
Sur le site GeoNumbers.com, on peut trouver les numéros géographiques (normaux) des différentes entreprises, numéros qui ne sont pas renseignés.
Prenons un cas qui nous concerne. Nous ne sommes plus clients chez Proximus, après trois arnaques consécutives. Encore à ce jour, ils continuent à réclamée une somme fictive. Or le numéro pour consommateurs ne fonctionne pas. Ils renseignent eux-mêmes 0606 depuis le GSM (= 078156060 depuis le fixe, surtaxé), ou encore le 022054000, qui est fictif. D’ailleurs ces deux derniers ne sont même pas renseignés sur les factures! Autrement dit, ils font tout pour ne pas être contactés. Et si jamais on arrive à les contacter, le temps d’attente artificiellement prolongé sera utilisé pour surtaxer les gens.
Or GeoNumbers renseigne le numéro 022054946, numéro géographique normal. Cependant ce numéro n’est nulle part renseigné par Proximus. Et il n’aparaît même pas sur Pages Blanches ou Pages d’Or. Mais il paraît que c’est un numéro valide. Malheureusement, en Belgique, les politiciens tiennent avec les arnaqueurs, en ne faisant rien pour arrêter ces systèmes de fraude légale.

C’est vrai que d’habitude j’aime les groupes plus dogmatiques au niveau des paroles (que ce soit dans le métal blanc ou dans le punk ou n’importe), mais souvent ces groupes-là sont assez peu abordables au niveau musical.
Chez FIF, mes chansons préférés sont: World Without End, Distant Shores, Far Away, et bien sûr Every New Day (surtout la dernière version en concert).

Mes articles préférés:
– Ni prêteur, ni emprunteur, qui montre comment il y a eu un grand changement dans la théologie morale;
– Du jamais vu;
– L’hérésie du littéralisme;
– La fête de CS Lewis;
– Qui sont ces révisionnistes?;
– Le schisme commence…

Suite à la sortie du film La Passion du Christ, il y a quelques années, beaucoup de prêtres, nonnes et autres soixante-huitards se sont indignés et ont recommandé à leurs ouailles une « alternative » à la télé. Cette « alternative » avait comme but précisément de soutenir la théorie dont je vous parle. Beaucoup de musulmans et de Juifs croient la même théorie.
D’une part, il est vrai que les ébionites (entre autres) rejetaient saint Paul. Mais de là jusqu’à dire que saint Paul aurait proposé un autre type de christianisme, le chemin est long.
Si la théorie est vrai, alors les écrits non-pauliniens du Nouveau Testament témoignent d’une doctrine contraire. Si la théorie est fausse, alors les autres écrits néotestamentaires soutiennent essentiellement la même doctrine que saint Paul, à savoir la triunité de Dieu et la divinité du Christ, ainsi que le salut sola fide.
Je pense que l’exemple le plus éloquent est représenté par les communautés ayant été évangélisées par saint Jean. Les écrits johanniques présentent les mêmes doctrines de la triunité de Dieu et la divinité du Christ, ainsi que le salut sola fide.

Autrement dit, si le Christ s’était montré également à Ossama bin Laden (par exemple), celui-ci serait devenu également un grand saint. Dans ce cas, on est tenté de dire que finalement c’est Dieu qui choisit qui se convertirait et qui ne se convertirait pas, et que finalement «la foi est un don de Dieu» seul, et que donc chacun est prédestiné, soit à la vie, soit à la damnation. C’est le piége de Calvin.
À l’opposé, on peut être tenté de dire que le centurion Corneille, un païen, a fait des «prières et aumônes», suite à quoi Dieu lui est apparu et lui a envoyé Pierre, pour le mener à la foi chrétienne, et que donc c’est l’homme qui prend l’initiative et fait le premier pas, avant l’intervention divine. C’est le piége de Pélage.
Je pense que les deux événements sont plus anciens que les récits eux-mêmes. Pour ce qui est de la vocation, Dieu appelle chacun d’entre nous. L’appel à la foi est universel. Les uns répondent, les autres ne répondent pas. Le don de la foi est proposé à chacun, mais un don peut être également refusé. Donc c’est la grâce qui précède.
Effectivement, Corneille collabore avec la grâce, de la façon suivante. Il accepte le monothéisme, mais malgré tout, pour la synagogue il reste un craignant-Dieu, croyant de seconde zone. Ce que la discrimination humaine a failli, c’est cela même que la grâce accomplit. C’est pour cela que Corneille, tout comme l’autre centurion bénificient d’une visite particulière.
Pour ce qui est de saint Paul, lui aussi, il collabore avec la grâce, de la façon suivante. Il est sincère dans sa quête de Dieu, contrairement à beaucoup d’autres de son temps, qui étaient plus légalistes qu’autre chose. Avent sa conversion, Paul/Saul est un disciple du rabbin Gamaliel, dont on connaît la tolérance. Sauf que l’élève, dans son zèle, est moins tolérant que son maître. Personnellement, je pense que c’est pour la sincérité de sa recherche qu’il a bénéficié d’une théophanie.
Aujourd’hui, nous vivons des choses un peu semblables, surtout dans le milieu LGBT. Certains, aimant la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu, préfèrent vivre toute leur vie dans le mensonge. La grâce est là: ils ont entendu qu’il y a des chrétiens qui interprètent la Révélation d’une manière différente. La quête de vérité nous oblige à vérifier les propos qui nous concernent, même si nous ne sommes pas d’accord avec; nous devons «discerner les esprits», non pas les rejeter d’emblée, au nom d’une prétention de supériorité ou crainte de contamination. Mais ces amis du placard préfèrent ignorer la grâce et rester dans leur obscurité. D’autres chrétiens LGBT répondent à la grâce et coopèrent.
Mais cette fête de la chaire de saint Pierre, le 18 janvier, coïncide étrangement avec la fête byzantine de la chaîne de saint Pierre, le 16 janvier!
Coïncidence? Oui et non. Car en réalité le 16 janvier est la date de la translation de la chaîne (présumée) l’an 437. Cependant tout l’office byzantin du 16 janvier donne l’impression d’avoir été composé juste après le concile de Chalcédoine. Pierre est présenté comme le coryphée des apôtres, ayant été le chef de l’Église de Rome, dont les successeurs sont les coryphées des autres évêques auxquels ils enseignent la parole de la vérité! On est en plein délire de l’infaillibilité papale dans le rite byzantin!
Je me demande donc si la fête gaulo-romaine n’est pas due à une paronymie: chaîne/chaire (catena/cathedra).
Mais quel rapport cela a avec la fête de la conversion de saint Paul? D’après les Vies des Saints (Baudot et Chaussin, 1935), il s’agit justement de cette paronymie, que je vous laisse découvrir ci-contre.

Tout d’abord, une petite anecdote. Dans la première édition du petit missel byzantin édité par le Monastère de Cantauque (aujourd’hui orthodoxe roumaine, anciennement catholique melkite), le calendrier liturgique marquait en seconde position la conversion de saint Paul. La seconde édition dudit livre de messe (image ci-contre) a éliminé la fête de la conversion de saint Paul.
En réalité, cette fête occidentale gêne un peu dans le calendrier byzantin. C’est parce que ce dernier fête aujourd’hui saint Grégoire de Nazianze, et on aurait du mal a combiner ces deux fêtes. Personnellement, je ne vois pas beaucoup de difficultés. En effet, le mois de janvier compte, dans le rite byzantin, les fêtes de ses trois docteurs: Basile (le 1er janvier), Grégoire de Nazianze (le 25) et Jean Chrysostome (le 27). Au onzième siècle, on les a réunis en un seul jour, le 30 janvier, afin d’éjecter la fête de saint Hippolyte. Autrement dit, saint Grégoire de Nazianze ne reste sans fête, même si on lui enlève le 25 janvier pour le donner à saint Paul. De surcroît, le 19 janvier, dans l’usage grec et roumain il y a la translation des reliques de saint Grégoire de Nazianze. Chez les Roumains, il est de coutume de chanter tout l’office de saint Grégoire de Nazianze six jours plus tôt, donc à l’occasion de sa translation (le 19), afin de laisser libre le 25 pour la fête de saint Bretannion de Tomes. Cela veut dire que ce ne serait pas pour la première fois qu’on laisserait libre un jour du calendrier, pour le céder à un saint plus renommé.
Autrement dit, même dans le rite byzantin, on pourrait donner à saint Paul une fête séparée, aujourd’hui, en l’honneur de sa conversion, alors que saint Pierre a déjà une fête séparée, le 16 janvier (voir mon article suivant).
Mais comment créer cet office de la conversion de saint Paul? D’une part, certains usages du rite byzantin connaissent l’anthologe, contenant le commun des saints par catégories (selon le modèle romain). Et là il y a également le commun des apôtres.

Mais après ça, je suis tombé sur le reportage suivant, qui montre qu’un cochon sait jouer à un jeu vidéo conçu pour chimpanzés, alors qu’un chien n’y arrive pas. Le même reportage parle d’un cas où un cochon a sauvé une fille de la noyade.
En parallèle, je viens de trouver dans la Pittsburgh Post-Gazette le vieil article Oinking for Help, qui décrit comment un cochon a sauvé sa maîtresse qui faisait une attaque cardiaque. Sur CBS News, on peut lire ici comment une truie a sauvé une velle de la mort dans une incendie.
En définitif, des témoignages qui devraient nous faire réfléchir…

Je pense de nouveau à cette vieille qui s’appelait Agnès, que j’ai connue lorsque j’étais enfant, et qui est décédée à l’âge de 117 ans. C’est le premier mort que j’ai pleuré de ma vie. C’était une pauvre, d’origine ruthène. Quand on la voyait dans la rue, ma mère me donnait une petite pièce, et j’allais la donner à Agnès. Elle me faisaient des baise-mains, en m’embrassant les doigts.
Ses mains toutes vieillies et son visage tout ridé étaient tellement beaux. D’une beauté autre que celle que nous montre la pub, autre également que ce qu’un attend d’un(e) conjoint(e). C’était la beauté de la personne qui a traversé la vie, et qui, à un âge avancé, continuait à se battre au jour le jour.
Les dimanches et les jours de fête, Agnès se tenait à la porte de l’église (à l’intérieur). Sans qu’elle tende la main, les gens lui donnaient des petites pièces, certains en entrant, d’autres en sortant. Les vendredis elle allait se promener au marché. Lorsqu’elle posait la question sur le prix de tel ou tel produit, les femmes lui en donnaient gratuitement.
L’une des choses qu’Agnès disait à ma mère, dans la rue, lorsque je lui donnais la petite pièce, c’était: «Madame, c’est lui qui me pleurera quand je serai morte.»