Voici ma traduction-adaptation de cette chalende:

Oh, quel vent de glace
À la mi-hiver!
Tout gelait sur place,
Le sol tel le fer!
La bordée de neige,
Le vent s’agitant,
Sous la lune beige,
Dans le temps!

Dieu, que tout l’espace
Ne sait contenir
Ni scruter en face,
Devra revenir.
Mais la grotte-stable
Contenir le sut,
Lui, le Dieu affable,
Christ Jésus.

Lui dont les célestes
Sont le marchepied,
Dans le foin se leste,
En suçant du lait.
Lui, dont la cohorte
D’anges vit aux cieux,
Dort là, sous l’escorte
De ces bœufs.

Anges et archanges
Et les séraphins
Chantent ses louanges
Dans les airs très fins,
Mais seule une Mère
A su l’embrasser
Ici, sur la terre:
C’est assez.

Que veux-tu qu’on t’offre?
Car les mages bons,
En ouvrant leurs coffres,
T’ont fait plein de dons.
Les bergers, sans doute,
T’ont offert les leurs.
Avec toi en route,
Prends nos cœurs.

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