Hier j’ai traduit-adapté en français un chant de Noël transylvanien. À mon avis, il s’agit à la base d’un chant paraliturgique de la Pâque, qui a dû être transféré au temps de Noël, à cause des alléluias fréquents dans d’autres chants de Noël et de l’Avent. En roumain, il commence par les paroles: Într’unŭ câmpŭ cu florĭ frumósĕ. Vous pouvez l’écouter en cliquant ici.
Dans un champ de fleurs très belles,
R.: Alléluia‿alléluia!
Trois troupeaux d’ouailles se mêlent,
R.: Alléluia‿alléluia!
Qui est le pasteur de bêtes?
Le Père et son Fils en tête.
Leurs chaussures sont suiffées;
Ils ont flageol et sifflet.
Du flageol ils ont joué,
Du sifflet étant doués.
Jusqu’au soir ils ont chanté;
Les brebis‿’ls ont fait rentrer.
Sauf une agnelle tardive
S’est perdue, blonde et chétive.
« Qu’as-tu, ô petite agnelle?
D’où viens-tu si tard, ô belle?
— Que veux tu? Dans les montagnes
J’ai erré de fagne en fagne.
L’herbe est haute à mes genoux,
Et le foin de moi se joue. »
Et le Fils dit aux brebis:
« Quel manque de chance ainsi!
Oh, si quelqu’un je trouvais,
Beaucoup je lui payerais,
Qu’il vous paisse dans les plaines
D’aromates grasses pleines! »
Les e caduques en fin de vers sont muets, faisant corps commun avec l’alléluia qui suit. Par exemple, Dans un champs de fleurs très bel’allélui’alléluia etc.
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