J’ai traduit un autre noël transylvanien. Vous pouvez l’écouter ici.

Çà, dans la cité royale,
Les rosiers font des fleurs pâles.
L’une de ces roses est rare:
C’est la sainte déipare.

Un berceau est devant elle,
Et l’enfant dort de plus belle.
Mais autour de lui il pousse
De sauvages fleurs de brousse.

Sur l’arbuste se dessinent,
Sous les roses, plein d’épines.
En dormant ses bras il bouge,
Jusqu’à ces épines rouges.

De sa main le sang s’écoule,
Le gamin a mal et tchoule.
« Chut! Plus tard, maman t’assure,
Tu auras la vie plus dure.

Quand, vendu par un disciple,
Tu auras des plaies multiples
Et la croix, car ta naissance
Te prépare à la souffrance. »

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