Voici ma traduction-adaptation du noël hongrois-transylvanien Csordapásztorok, que vous pouvez écouter ici.
Près de Bethléem,
De bons pâtres gardent
La nuit en tandem
Leurs troupeaux, et tardent.
Les anges de Dieu
Leur y apparaissent;
Les gens sont anxieux:
La peur les oppresse.
« Pâtres, hauts les cœurs!
Ne restez pas piètres,
Car votre sauveur
Ce soir vient de naître!
Allez au hameau
Et qu’on se dépêche!
Cherchez les Très-Haut
Mis dans une crèche. »
Tout le monde court,
Arrivant sans crainte.
Disent-ils bonjour
À la Vierge sainte.
« Dieu vous a menés,
Mais que nul ne cause!
Le Seigneur est né,
Il faut qu’il repose.
Il s’est endormi
Sur la froide paille,
Dans cette écurie;
Maintenant il bâille.
Il n’a pas de lit,
Mais une mangeoire,
Parmi les débris,
Palais dérisoire!
– Réveille Jésus,
Ton saint fils en langes,
Car on est venu,
Poussés par les anges.
Réjouis-toi, Jésus,
Toi, pasteur des pâtres,
Tu es le salut,
La joie de nos âtres.
S’il te plaît, Christ-Roi,
Sois, Seigneur, notre hôte;
Ne nous laisse pas
À cause des fautes.
Toi aussi, Marie,
Après cette terre,
Prie qu’on ait la vie,
Bonheur salutaire. »
Gloire à Jésus-Christ,
Et à notre Père,
Ainsi qu’à l’Esprit:
Un Dieu d’ère en ère!
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