Il y a quelques années, j’ai entendu un débat concernant les dimanches après l’Épiphanie. Quelqu’un, habitué au Common Worship anglais moderne, soutenait que les dimanches qui suivent l’Épiphanie devaient s’appeler de l’Épiphanie, non pas après l’Épiphanie. L’autre disait juste le contraire, et je lui donnais raison.

Il se fait que j’ai eu tort, en quelque sorte. Car je remarque ceci:

1. Le deuxième dimanche après l’Épiphanie on lit l’évangile des noces de Cana, mystère éminemment intégral à l’Épiphanie.
2. Le troisième dimanche après l’Épiphanie on lit l’évangile de la tempête apaisée, qui rappelle en réalité le baptême du Christ, autre mystère de l’Épiphanie.
3. Le quatrième dimanche après l’Épiphanie on lit l’évangile du centurion, qui fait écho à la vocation des Gentils, autre mystère de l’Épiphanie.
4. En France, jusqu’à 1877, les ornements liturgiques pour ce temps étaient blanc, non pas verts.

Je conclus que, même si l’octave de l’Épiphanie est clôturée, le “temps de l’Épiphanie” perdure jusqu’à la septuagésime.

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