Je relais cette info, provenant de Benjamin Leduc.

Prions pour Ikram.

Derrière l’islam, se cachent des personnes, qui ne sont pas toutes mauvaises, loin de là, mais qui, parfois, sont victimes de cette culture. Voici une histoire qui ne fera aucun grand titre dans les journaux.

Il y a deux ans et demi, parallèlement à mon travail de recherche, je profitais des accès aux articles de mon Université pour les partager avec d’autres étudiants, issus d’Universités moins fortunées mais ayant les mêmes besoins. Beaucoup d’entre eux étaient originaires du Maghreb et je suis devenu l’ami de certains. Parmi ces étudiants, une jeune fille alors en première année de master, Ikram, vivant à Alger.

Sa mère était alors partie pour travailler à l’étranger, et elle vivait seule avec son père. Les mois passant, sa mère renonça à rentrer au pays, et ses parents décidèrent de refaire leur vie, chacun de son côté. Son père chez qui elle vit, commença à sortir chaque soir pour fréquenter une autre femme, la laissant sans rien à manger pendant des mois, sans argent, vraiment sans rien. Depuis sa mère, s’étant remise en couple avec un homme, ne souhaite pas la prendre avec elle, car son compagnon ne veut pas d’Ikram chez eux. Son père s’est remarié, et sa nouvelle femme ne souhaite pas davantage sa présence avec eux.

Lors de nos discussions, qui durent depuis cette époque, je lui ai annoncé l’Évangile, nous avons commencé à prier le Rosaire à deux via skype. Elle s’est fabriquée un chapelet en détricotant un chapelet musulman, et prie en cachette son chapelet tous les jours quand on ne peut pas se parler en ligne. Malheureusement, un jour, son père la surprend. Depuis, elle est parfois enfermée à la cave ou jetée à la rue. Sa mère de passage lui loue une chambre, et s’arrange avec son père pour que chacun son tour, lui payent le loyer. Le père ne l’ayant pas fait, son propriétaire la jeta à la rue. L’histoire est longue, et je vous épargne les détails. La semaine dernière, alors qu’elle a récupéré sa chambre, son père vient la voir, et lui dit qu’un doctorant de son équipe voudrait se marier, et lui à parlé d’elle. Elle refuse ce mariage arrangé et se fait gifler. Comprenant qu’elle doit se sauver, elle prend le train, sans avoir d’argent, se fait prendre par le contrôleur, est amenée au poste de police et reconduite chez son père qui, depuis la séquestre, et organise son mariage qui devrait être célébré le 4 janvier.

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