Quel n’a pas été mon étonnement ce matin! Un groupe d’écoliers, accompagnés de trois institutrices de Saint-Servais, étaient déguisés en diables, monstres et sorcières, et c’est ainsi qu’ils ont paradé à travers le faubourg!

Pour une école “catholique” qui se vante de la neutralité et de son attachement aux sciences, cela me choque.

Bien sûr, d’aucuns me traiteront d’intégriste. On sous-entend que le Hallowe’en “à l’américaine” serait quelque chose de récréatif et d’inoffensif. Qu’on croie ou non à l’existence des démons, le démon est la figure du malfaiteur; se déguiser en diable n’a rien de bon, même si l’on est athée. Pourquoi ne pas mettre sur les écoliers des étiquettes avec les mots «mensonge», «meurtre», «tricherie», juste comme ça, “pour le fun”?

Mais j’apprends que Saint-Servais n’est pas unique. Un article raconte ce qui s’est passé à Champion, dans une autre école catholique: «Ce mercredi, l’institut de la Providence, à Champion, s’est transformé l’espace d’une soirée en temple du frisson. À l’initiative d’une partie des élèves de deuxième année secondaire, l’école a organisé une soirée Halloween. Au programme : rallye sanglant, karaoké sensoriel, concours du déguisement le plus horrible ou encore séance de tarot.»

 

 

 

 

 

Par contre, nous avons eu nos bonnes traditions qui sont, du moins en partie, perdues. Ce sont celles-là que nous pourrions ranimer. Par exemple, les chanteurs de l’étoile.

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  1. Y a-t-il donc si peu de matière dans leurs cours pour qu’il faille les occuper avec Hallowe’en? La direction de ces écoles semble se contenter de faire des choix populaires auprès des élèves, au détriment de la qualité de l’enseignement… Cela fait bien longtemps qu’il n’est plus suffisant de suivre le programme officiel pour donner le bagage nécessaire à l’avenir des enfants. Qu’on leur fasse donc visiter des expositions, des musées, des stations d’épuration,… Les occasions d’utiliser leur temps de façon constructive ne manquent pas.