Quelque chose de “drôle” m’est arrivé ce week-end.
Tout d’abord, avant-hier j’ai reçu la lettre la plus homophobe que m’a jamais été adressée. J’ai même eu du mal à la lire.
En même temps, je me dis que ce genre d’attitude n’est autre chose que la dernière étape désespérée des conservateurs. Car, même dans le monde néo-protestant, il y a de plus en plus de théologiens qui s’ouvrent.
Justement, les deux derniers livres en la matière: The Bible’s Yes to Same-Sex Marriage par Mark Achtemeier, et A Letter to My Congregation. An evangelical pastor’s path to embracing people who are gay, lesbian and transgender in the company of Jesus par Ken Wilson.
D’ici quelque temps, les chrétiens homophobes seront une minorité qui essayera de nier son passé.
Au plus souvent, sur quel sujet que ce soit, les positions des conservateurs suivent les étapes suivantes:
1. Moquerie. Tout d’abord, le sujet leur semble trop « connu » pour être débattu.
2. Argumentation simpliste. «La Bible est claire sur le sujet. Nous avons raison.»
3. Mensonge. Au bord du désespoir, ils essaient de falsifier l’histoire, juste pour qu’ils aient raison.
4. Déni. Une fois qu’ils ont perdu, ils nient leur passé. «Nous n’avons jamais enseigné/pratiqué l’esclavage…»
no comment untill now