Le 30 décembre dernier – donc il y a juste un mois – le pape de Rome incitait l’évêque Charles Scicluna de Malte à s’opposer aux familles homoparentales. Source: ici.
J’ai également retrouvé un article sur 7sur7.be Je le reproduis ici. La mise en gras fait partie de l’original, mais la mise en rouge vient de moi, pour souligner quelques aspects importants. Si l’on lit attentivement l’article, on voit qu’en réalité le pape condamne la famille homoparentale.
Le Vatican a une nouvelle fois déploré lundi l’interprétation, selon lui erronée et tendancieuse, des propos du pape touchant la question de l’homosexualité que de nombreux médias présentent comme une ouverture et une rupture avec le passé.
Certains médias avaient évoqué une nouvelle ouverture du pape François aux couples homosexuels après la publication, début janvier, d’un échange qu’il avait eu fin novembre 2013 avec les supérieurs des congrégations religieuses et dans lequel il évoquait la situation d’une petite fille élevée par un couple de femmes.
« Distorsion »
A Radio Vatican, le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a jugé « plus qu »évidente » la « distorsion » des propos du pape François, notamment dans les médias italiens, dénonçant leur « instrumentalisation » alors que la question de la reconnaissance des couples homosexuels est d’actualité en Italie.
« Expériences »
Le pape, dans cet entretien, évoquait les défis éducatifs posés à l’Église par le nombre croissant d’enfants de divorcés, prenant l’exemple d’une fille de parents séparés vivant avec sa mère et la « petite amie » de celle-ci. L’éducateur, a précisé le pape, « doit s’interroger sur la façon d’annoncer Jésus-Christ à une génération qui change », en étant « attentifs à ne pas administrer un vaccin contre la foi » aux jeunes. Il avait alors cité quelques unes de ses « expériences » à Buenos Aires concernant « la préparation nécessaire pour accueillir dans des contextes éducatifs des enfants, des jeunes, qui vivent des situations complexes, particulièrement en famille ». Et le pape d’affirmer: « Je me souviens du cas d’une petite fille très triste qui, au final, avait confié à son institutrice: la petite amie de ma mère ne m’aime pas ».
Parti pris journalistique
Le seul fait que le pape ait cité la situation d’une petite fille dans un couple lesbien avait été considéré comme une ouverture, alors que le pape relevait le malaise d’un enfant dans un couple recomposé. « Le pape ouvert aux couples gays », ont même titré certains journaux italiens. Le père Federico Lombardi a précisé que le pape entendait parler « de la souffrance des enfants » vivant en dehors de la famille traditionnelle.
Homosexualité
Comme à chaque fois qu’un pape évoque l’homosexualité, ses propos sont soumis à des réductions, ont déploré des sources vaticanes. Alors que François rentrait du Brésil en juillet dernier, sa phrase « si une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur, fait preuve de bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? », avait fait la Une dans le monde entier.
Famille
Le pape François a convoqué l’automne prochain une assemblée d’évêques (synode) pour traiter de ces questions de la famille. La nouveauté du pontificat est l’approche sans tabou et sans condamnation morale des situations des divorcés et des homosexuels. Ce qui ne veut pas dire que le pape argentin les juge positives.
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