Nous commencerons l’Avent ce soir. Et, puisque nous suivons le rite romain, nous emprunterons les propres au rite mozarabe.
Celui-ci, malgré qu’il a des illations (préfaces) pour toutes les Messes, néanmoins, il n’a que deux introïts pour tout l’Avent, deux hymnes d’offertoire etc., qu’on alterne un dimanche sur deux. Et pas de secrète (prière sur les oblats).
Par contre, je vous traduits ici la prière ad pacem (qui précède immédiatement le baiser de paix, se trouvant entre l’offertoire et l’anaphore, comme dans certains rites orientaux):
Seigneur Dieu tout-puissant, qui, pour le salut du genre humain, par l’annonce des anges et par les entrailles de la Vierge Marie, as bien voulu nous envoyer ton Fils coéternel et coégal à toi, et qui, avant l’avénement de ton même Fils, as envoyé Jean pour prêcher, afin que, par la prédication de celui-ci dans le désert érémitique, le peuple pénitent reçût la rémissions des actions passées, et que le monde, évangélisé par le règne nouveau du Dieu-homme, daignât recevoir la grâce ineffable de la divine Trinité : donne-nous, en ce temps de l’avent, la grâce de la paix de ton même fils seul-engendré, car en ces derniers temps tu as daigné être généreux, et par la foi tu nous as compté dans sa société, nous qui, purifiés d’abord par Jean dans l’onde de pénitence des eaux du Jourdain au commencement de cette foi, fumes enfin baptisés de toi, par ton Fils, en l’Esprit saint et le feu ; car tu es notre paix véritable, et la Charité sans fin vit et règne avec toi et l’Esprit Saint, Dieu dans les siècles des siècles. Amen.
Voici également un morceau de chant mozarabe, que vous pouvez écouter en ligne.
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