À Pâque, la semaine qui suit la vigile pascale est comme un jour. Mais pour vraiment la sentir ainsi, il faut avoir vécu intensément la semaine sainte aussi.
Lorsque je vis superficiellement la semaine sainte, sans participer à beaucoup d’offices et sans jeûner, je ne peux pas sentir la semaine pascale comme une octave.
Au contraire, après un triduum pascal « à la carte », la semaine de Pâque prend toute sa splendeur. L’évangile du dimanche de l’octave nous situe « au soir du premier jour après le sabbat », c’est à dire au soir du jour de la résurrection du Christ. Quelques 24 heures après l’événement de la résurrection, mais dans la liturgie nous nous situons une semaine après. Et pendant la semaine, les différentes messes sont des angles de vue différentes du même événement (tout comme la Passion, lue pendant la semaine sainte, de plusieurs points de vue).
L’octave de la Pâque me rappelle souvent le film Un Jour sans fin (Le Jour de la marmotte). Chaque matin de cette semaine, c’est le matin de la Pâque, le matin après la vigile pascale. Et cela, indépendamment des jours chômés ou ouvrables.
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