6ème dimanche après l'Épiphanie.Aussi bizarre que cela puisse paraître, dans la calendrier romain traditionnel, c’est le sixième dimanche après l’Épiphanie. Comment se fait-ce? Les ans où la Pâque tombe plus tôt, le pré-carême tombe aussi plus tôt, et alors, les derniers dimanches après l’Épiphanie sont ajournées, pour laisser la place au pré-carême. Mais ces années-là, entre le vingt-troisième et le vingt-quatrième (dernier) dimanche après la Pentecôte; il reste des dimanches « libres ». Ces derniers seront occupés par les dimanches après l’Épiphanie qui n’ont pas pu être célébrés à leur temps normal. Voilà donc pour la petite histoire.

Mais ce sixième dimanche après l’Épiphanie me semble tout à fait particulier, grâce à sa collecte, d’une beauté presque unique. Voici son contenu: «Dieu, dont le Fils, béni a été manifesté pour détruire les oeuvres du diable, et nous faire enfants de Dieu et héritiers de la vie éternelle: nous te supplions de nous accorder la grâce qu’ayant cette espérance, nous nous purifiions, comme lui aussi est pur; afin que, lorsqu’il apparaîtra de nouveau avec une grande puissance et une grande gloire, nous soyons faits semblables à lui dans son royaume éternel et glorieux, où il vit et règne avec toi, Père, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans les siècles des siècles. Amen.»

Dans les rites mozarabe et milanais, comme dans certains rites orientaux, ce dimanche c’était déjà le premier de l’Avent. Comme tous les ans, je le répète: vivement que cette coutume s’installe partout!

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