Hymne de la Transylvanie en anglais.

Transylvania, land of blessing,
Full of strength and crafts so fine,
Many fields of crops possessing,
The Carpathians are thy dressing,
Rich in gold and sweetest wine.

2. Transylvania, sea-bed ancient,
Waves since long withdrawn to rest,
Now a tide of corn abundant,
With the shores of wood resplendant,
Dwelling on heaven’s gracious breast.

3. Transylvania, land of broken
Ruins from glorious times of old,
In thy floors, we find their token,
For the past through them has spoken:
In thy stones, the history’s told.

4. Transylvania, greenest cradle,
With fine weather for thy lands:
Thine ethnicities are noble;
Round thine altar so maternal,
Gather thy most happy bands!

5. Transylvania, church of greenery,
Choir of hills for godly laud,
Where thy tongues, which are aplenty,
Sing thy prayers and anthems gently
To the one eternal God.

6. Transylvania, land of tolerance,
Wherefor every faith would reach:
May God give thee long existence,
As a shelter of resistance
And a home for freest speech!

7. Transylvania, our home sweetest,
Thou, our dearest fatherland,
Be thou hailed by thy fair forest,
By thy children whom thou broughtest:
May they shine in oneness’ band!

Pour l’éventualité de l’utilisation de ce chant à l’église (à l’instar des hymnes nationaux de la Hongrie, de l’Islande, de la Suisse etc.), j’ai également ajouté une doxologie. For liturgical use as a church hymn, I have added an extra stanza, as a doxology:

Transylvania, praise the Father,
And the Holy Ghost adore!
Laud thou Jesus Christ, our brother!
Glorify one God in wonder,
Now and always, evermore!

Merci à Stephen Lovatt pour les quelques corrections mineures, et pour m’avoir aidé à remanier la 4ème strophe!

Hymne de la Transylvanie en latin.

Voici une version provisoire de ma traduction de l’hymne de la Transylvanie depuis l’original germanophone vers le latin. Si vous avez des suggestions d’amélioration, merci de les mettre dans les commentaires, ou bien de me les envoyer par courriel.

Transsylvania benedicta,
Terra artis antiquæ,
A Carpathis cingulata,
Viridariis es sata,
Plena auro vinoque.

2. Transsylvania, unda maris,
Aquæ eras maiestas ;
Nunc es unda cerealis ;
Ripa bosci circumdaris ;
Pectore in cæli stas.

3. Transsylvania ruinarum,
Monstras vecla tempora.
Hoc vestigium præclarum
Nostra petræque viarum
Iacent nunc per campora.

4. Transsylvania, genus bonum
Gentis nostræ variæ,
Climas ferens regionum
Cum corona nationum
Ad altarem patriæ.

5. Transsylvania, virdis templum,
Choro cum in montibus,
Unde cantica ad cælum
Rogant unum Deum verum
Tot idiomatibus !

6. Transsylvania, terra pacis
Pro fidebus omnibus :
Omnes hospites tu facis !
Esto scutum libertatis !
Sermo sit egregius !

7. Transsylvania, o suave
Domus, nostra patria !
Pulchritas, lætare, salve !
Filii te clamant : ave !
Iuncti in concordia.

Pour l’éventualité de l’utilisation de ce chant à l’église (à l’instar des hymnes nationaux de la Hongrie, de l’Islande, anciennement de la Suisse etc.), j’ai également ajouté une doxologie:

8. Transsylvania, ad honorem
Dei nostri cantula !
Lauda Spiritum et Patrem,
Iesum Christum, nostrum fratrem,
In sæclorum sæcula.

Merci à Dan Ungureanu pour la relecture et les quelques suggestions!

Hymne de la Transylvanie en roumain transylvanien.

Alduit Ardeal în floare,1
De sămănături2 eşti plin,
Fain, vigan şi cu răzoare ;
Munţii verzi ţi-s cingătoare,
Grei de aur şi de vin.

2. Mă Ardeal, eşti fund de mare,
De pe vremuri, săc3 amu4 ;
Mare5-i grâul ce răsare ;
Malul ţi-i pădurea tare ;
Sânul cerului sugi tu.6

3. Mă Ardeal, eşti ţară veche7,
Cu căştei8 de veci de ai9 ;
Pietrele-o10 făcut părete,
Da’ amu stau bot, în cete,
Pe pământul ce ni-l dai.

4. Mă Ardeal, eşti leagăn june
A’ poporului tărcat ;
Frig şi cald dai în cătune,
Un ciocor de neamuri bune :
Din bătrâni te-am căpătat.

5. Mă Ardeal, băsericuţă
Cu scoruş în deal11 şi-n tău12
Unde-atâtea limbi se cruţă
Când grăim noi rugi făinuţă13
Cătră unul Dumnezău.

6. Mă Ardeal, scăpare bună
La orice credinţă-n sat,
Noa14, fii slobodşag, cunună,
Scut la ceia ce s’adună
Şi la lume-o cuvântat.

7. Mă Ardeal, căsucă sfântă,
Ţara de la buni şi moşi,
« Bucură-te ! »15 pruncii-ţi cântă,
Şi tăţi bine te cuvântă :
În unire, săm16 frumoşi.

Pour l’éventualité de l’utilisation de ce chant à l’église (à l’instar des hymnes nationaux de la Hongrie, de l’Islande, anciennement de la Suisse etc.), j’ai également ajouté une doxologie. Pentru cântatul în biserici, am adaus un doxasticon.

8. Mă Ardeal17, dă mulţămire
Tatălui ceresc, de zor ;
Domnului Iisus slujire,
Sufletului18 sfânt mărire,
În tăţi vecii vecilor.

Si vous avez des suggestions d’amélioration, vous pouvez me les envoyer par courriel ou dans un commentaire. Dăcă vă vin gânduri, cum şi să poată tomni una şi alta, scrieţi-mi.

1Ou: Codrule? C’était le nom les plus ancien de la Transylvanie en roumain. Il signifie: forêt, cf. breton koad, gallois coed, gaélique écossais coille (>°coidle). Le mot celtique a produit la forme latine codra (neutre pluriel), attestée, avec ce même sens.

2= semănături

3= sec

4= acum

5Jeu de mots: mare = mer (lat. mare), et mare = grand (celt. mor, meur; lombard mara).

6Ou : ţâţa cerului.

7En Transylvanie, autant veche que cete, ainsi que părete, riment, car ils se prononcent avec le son /c/ (comme en français tiens).

8= casteluri

9= ani

10= au. Au fait, ău, la diphtongue devenant une voyelle, à l’instar du français au.

11Au début, j’avais en tête d’utiliser le mot ciuc, pour faire un jeu de mots (« rocher, cime » et « Csík »).

12=lacEst-ce qu’il ne faudrait pas dire plutôt : pă tău ? L’original allemand parle seulement de la chorale, mais cela tombe bien, étant donné qu’en Transylvanie, la chorale, le scoruş (lat. schola avec suffixe de diminutif) se trouve au balcon, ce qui donne une métaphore riche: les montagnes comme une chorale au balcon de l’église.

13= făinuţe. Le vers pourrait être changé en : Zicem rugăciuni făinuţă.

14Le na hongrois abonde dans toutes les langues du “Sprachbund” du nord des Carpates. Une hymne de la Transylvanie, sans ce na (roum. noa) serait comme une soupe sans sel.

15Gegrüsset seist du, Maria se dit bucură-te, et en aucun cas slavă ţie ! Il faut veiller à ne pas confondre vénération et adoration. La première est due aux saints, à la patrie etc., tandis que la seconde seulement à Dieu.

16= suntem. La forme săm, encore présente en Marmatie, montre l’affinité du roumain avec le français.

17L’hymne de la Transylvanie, dans son original germanophone, est déjà monothéiste.

18J’ai évité autant Duh que Spirit, qui ne sont pas des mots vraiment roumains. Le mot roumain suflet (lat. tard. suffletum, sufflitum) traduit le latin classique spiritus.

Hymne de la Transylvanie en français.

Voici une traduction-adaptation de l’hymne de la Transylvanie Siebenbürgen Land des Segens, mieux connu comme Siebenbürgen süsse Heimat (mélodie ici), traduction que je viens de faire en français. Non, les Transylvaniens ne parlent pas français dans la vie de tous les jours. Cependant, comme la Roumanie fait partie de la francophonie, je me suis dit qu’une version en langue française serait utile.

Terre forte, riche et sainte,
Ô notre Transylvanie;
Des sillons verts tu es peinte;
Les Carpates, ton enceinte,
Sont pleins d’or et vin béni.

Terre, fond de mer ancienne,
Ô notre Transylvanie;
Ce jour tu es mer de graines;
Les bois sont tes rives pleines;
Près du sein du ciel tu vis.

Terre et ruines qui s’entassent,
Ô notre Transylvanie,
Vois, tes millénaires traces
Gisent en beaucoup de places,
Soit visibles, soit enfouies.

Terre et vert berceau, tu donnes,
Ô notre Transylvanie,
Des climats selon les zones,
Des ethnies variées, couronnes
Sur l’autel de la patrie.

Terre et verte cathédrale,
Ô notre Transylvanie,
Dont les monts sont la chorale,
Et moult langues nationales
Prient l’unique Dieu de vie!

Terre de la tolérance,
Ô notre Transylvanie,
Havre de toute croyance,
Liberté de ceux qui pensent:
La parole y trouve abri!

Terre du foyer modèle,
Ô notre Transylvanie,
Réjouis-toi, car tu es belle;
Tes enfants te sont fidèles,
Différents, mais très unis.

Pour l’éventualité de l’utilisation de ce chant à l’église (à l’instar des hymnes nationaux de la Hongrie, de l’Islande, anciennement de la Suisse etc.), j’ai également ajouté une doxologie:

Terre, loue Dieu, notre Père
Ô notre Transylvanie;
Loue Jésus, Dieu, notre frère;
Loue l’Esprit, Dieu débonnaire,
Dans les siècles infinis! Amen.