La semaine passée, dans Le Soir, il y avait une entrevue avec Karl-Heinz Lambertz. La reportrice Béatrice Delvaux écrivait un article à part, où elle disait qu’il fallait prendre en exemple la Communauté germanophone, mais au contraire, dans l’entrevue, elle faisait dire à Karl-Heinz Lambertz ce que l’homme ne voulait pas dire.
Concrètement, le Leitmotiv de la journaliste disait en gros ceci: lorsque la Belgique éclatera, que fera la Communauté germanophone? Pour la journaliste, la chose est claire: il ne s’agit que d’une question de temps, et c’est ce qu’elle nous chante depuis très, très longtemps. Je ne sais pas c’est pour gagner son salaire qu’elle vendrait son pays. (Pour rappel, après la seconde guerre, il y avait comme ça, tout plein de gens qui disaient avoir fait le plaisir de l’occupation, juste pour gagner un pain: c’était des temps difficiles et il fallait faire quelque chose pour gagner sa vie.) Elle sait que le ministre-président a fait des séjours en Andorre, et donc elle tente de lui faire avouer qu’il préparerait l’indépendance du pays d’Eupen.
Mais Karl-Heinz Lambertz n’entre pas dans son jeu. Il explique que ce que les germanophones veulent, c’est une région à part. Ils ne sont pas des Wallons, donc il n’y a pas de raison qu’ils fassent partie de la Wallonie. Ce qui me semble très juste, à condition qu’on garde les facilités linguistiques pour les deux communautés. Or, les germanophones n’ont jamais été méchants sur ces questions.
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