Comme vous le savez peut-être, ce chant suédois a d’abord été traduit d’une langue à l’autre, d’un pays ex-soviétique à l’autre, comme le jeu du téléphone arabe, avant d’arriver au Canada avec l’émigration ukrainienne. De là, il a été repris en anglais par Elvis Presley, qui l’a popularisé sous sa forme anglophone How Great Thou Art. Depuis l’anglais, d’autres ont créé des adaptations en français, qui n’ont presque plus rien à voir avec l’original suédois.
Je me suis attelé à une traduction-adaptation francophone depuis l’original suédois. J’ai essayé d’être le plus près du texte suédois, quitte à forcer un peu la langue française. Voilà le résultat:
Grand Dieu, quand nous voyons le monde stable,
Que tu fis par ton Verbe tout-puissant,
Rassasiant tous les êtres à ta table,
Les vies par ta Sagesse conduisant,
Refrain:
L’esprit éclate en chants et laus de feu,
Ô grand bon Dieu!
2. Quand nous voyons le ciel et sa parure,
Bateau d’or sillonnant l’éternel bleu,
Soleil et lune, qui le temps mesurent,
Comptant années et heures, à eux deux, – R.
3. Quand on entend les foudres, les tempêtes
Et les éclairs qui claquent dans le ciel,
Quand la fraîcheur des pluies vient et s’arrête,
Et l’arc-en-ciel luit de son potentiel, – R.
4. Quand, sur les champs, les vents d’été ressoufflent;
Quand, sur la plage, on sent l’odeur des fleurs;
Quand, sur la galerie, le merle siffle,
Au bord de la pinaie brune, en douceur, – R.
5. Quand dans la bible, on trouve des merveilles
Que le Seigneur fit dès le temps d’Adam,
Comment dans la miséricorde il veille,
Son peuple, en vie, à chaque fois aidant, – R.
6. Quand on entend les insensés qui plaident
Qu’il n’y ait point de Dieu, et le renient,
On voit pourtant qu’ils jouissent de son aide,
De sa grâce et de sa vertu bénies. – R.
7. Quand son image on voit flotter sur terre,
Quand on voit Dieu faisant du bien, décent,
Quand tremble et fuit Satan le délétère,
Devant Dieu de clarté resplendissant, – R.
8. Et quand, poussé par le péché, on tombe,
Et qu’on demande aux pieds de Dieu pardon,
Et qu’il libère l’âme de la tombe
Et du péché, sur le chemin droit, bon, – R.
9. Enfin quand tout deviendra évidence,
Signes des temps et foi étant finis,
Les cloches de l’éternité cadencent,
Et libres irons au sabbat de vie,
Refrain final:
L’esprit éclate en chants et laus de feu:
Merci, bon Dieu!
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